Les Tribulations Cinématographiques d'Alain ROBERT - Un professionnel de la salle de cinéma délivre ses humeurs et son expertise sur le milieu du cinéma
Ca s'est passé hier soir, mardi 22 janvier, au Gaumont Wilson. Alors que le cinéma reçoit l'équipe de Turf, Alain Chabat prend le contrôle pendant quelques instants, à la grande surprise des spectateurs de...Django !!
Pour Turf, les spectateurs avaient l'air content, même si l'on sait que le public des avants-première est généralement tout acquis à la cause des talents présents...Mais pour Chabat, y a pas à dire, ...Il nous a fait le show dans le hall, :-)
Alors que de plus en plus de cinémas passent le cap du numérique en adoptant les projecteurs nouvelle génération 2K ou même 4K, Alors que Sony annonce la sortie de son nouveau projecteur 4K à base de SXRD, de taille plus petite que son prédécesseur et présenté pour la petite exploitation (petites salles ou écrans modestes), disponible en tout intégré avec le processeur son et son propre serveur, Alors qu'avec les soirées "Il était une fois", les Cinémas Gaumont Pathé propose une fois par trimestre de remonter le temps via la projection de chefs d’œuvre intemporels (Barry Lindon en avril dernier et Apocalypse Now de FF Coppola lundi 02 juillet, le tout matinés d'une présentation enregistrée de Philippe Rouyer - critique à Positif), Alors que l'offre de contenus en direct et de programmes dits "alternatifs" est en train d'exploser (Opéras, concerts, spectacles de danse) avec l'apparition de nouvelles cellules de Distribution (Pathé Live par exemple), Alors, enfin, que l'on passe de 24i/s à 48i/s (Bilbo the Hobbit -12/2012) puis certainement à 60i/s (Avatar 2 et 3 - 2015/2017),
Une discussion poussée avec un collègue me fait également voyager dans l'espace-temps...
La pellicule...35 mm... Le format le plus connu puisque celui utilisé pendant plus d'un siècle dans les salles de cinéma n'est pas le seul à disparaître ou à avoir disparu ! En effet, qui se rappelle avoir tenu une caméra 8mm Beaulieu pour tourner ses films de vacances ? Les plus de 40 ans ?! Beaulieu, d'ailleurs ancien ingénieur de chez Pathé, qu'il quitte pour créer sa propre marque de caméra... Je passe sur d'autres formats de "pellicule cinéma", amateurs ou professionnels, tels que les super 8, 9,5 mm, 16 mm, super 16 et autres 70 mm! Pour en revenir à d'autres formats, plus "ésotériques", "alternatifs", voire "substandards". Tels que les 11mm (Bradley-1915), 22mm (Edison-1912), 28mm (Pathé - Pathéscope KOK - 1912/1913) et autres 17.5mm (Birth Acres - BIRTAC - 1898).
Ahhhh, le 17.5mm...Ca, c'est du bon vieux format inconnu ou presque...Avec une histoire bien alambiquée...Jugez-en : En 1895, alors que les frères Lumière (dépot d'un 1er brevet pour le Cinématographe en février 1895), William Paul (le kinétographe), Lauste et Latham (le Pantoptikon), Demény (brevet d'un appareil réversible -caméra et projecteur- qu’il construira plus tard pour Gaumont), Jenkins et Armat (le Phantascope), Max Skladanovsky (le Bioscope) ou encore Raoul Grimoin-Sanson (le Phototachygraphe) ont tous mis au point quasiment en même temps leur invention, Birt Acres améliore déja le principe du kinétographe. Et s'ils ont majoritairement utilisé une pellicule crée par Eastman en nitrate de cellulose qu’Edison a fait ensuite découper en bande de 35 mm de large, Birt Acres décide dès 1898 de faire des bandes de 17.5mm ! Le tout enfermé dans des boites de chargement qui permettaient le chargement en plein jour et autorisant 640 vues soit 40 secondes de projection !!
Quelques années plus tard (fin 1902), c'est au tour de la société Ernemann de créer une caméra spécifique en 17.5mm (la Kino 1) qui devient le 1er matériel amateur... En 1924, Jacques Pathé soumet au service technique de Joinville l’étude d’un projecteur léger pour la petite exploitation, utilisant de la pellicule 17,5mm double perforation : patronage et salles communales. Mais déjà Kodak est en train de lancer le 16mm, annonçant le début d'une nouvelle ère, la standardisation. En 1927, apparaît le Pathé-Rural. Quelques mois plus tard, il devient parlant. Cependant, en 1935, le 16 mm a pris une avance considérable sur les autres formats "légers". Et Pathé ne pouvant plus développer le Pathé-Rural, ce dernier va finir par dsparaître !
Dès 1939, les autorités allemandes interdisent les formats "amateur" pour n'autoriser que leurs films de propagande. 2 ans après le début de la seconde guerre mondiale, (le 9 septembre 1941 - 5 jours après la naissance de mon père, mais ça n'a rien à voir - NdA), le Comité d’Organisation de l’Industrie Cinématographique (le COIC, ça ne s'invente pas !) interdit tous les format d’amateurs et en particulier le 17,5. Ce dernier finira par être totalement abandonné... Ne laissant que des souvenirs...comme le mode d'emploi du Pathé Rural. Et parfois des pépites, comme la vidéo que vous découvrirez en fin d'article. Les plus attentifs y reconnaitront le collègue dont je parlais en début d'article, puisqu'il s'agit de Pascal Cherrier, le Responsable Technique d'un grand multiplexe du circuit Gaumont Pathé, ;-)
Cerise sur le gâteau, je l'ai brièvement interviewé il y a quelques jours sur ce format :
Pascal, le film que nous allons voir date de ?
Peu après 1930. Il est sonore...
Comment as-tu obtenu ce matériel ?
Tout simplement par un vieux monsieur, un génial Audois qui doit bien avoir 90 ans aujourd'hui, garagiste de son état, donc rien à voir avec une marque de ciné et qui a bricolé cet appareil, un projecteur 16mm mais il n'arrivait pas à le faire fonctionner. En réalité, il avait tout inversé, parce qu'entre le 16mm et le 17,5mm, c'est une inversion complète de la pellicule et comme il a fabriqué des pièces à sa façon, avec la vue d'une personne de son âge, il n'arrivait pas à tout aligner de manière à ce que la bobine arrive à passer de manière parfaite ! Le problème était que l'on n'avait qu'une bobine, en très mauvais état, comme je le montre au début du film...Et le défilement a fait que, après avoir essayé de tout aligner, de tout régler, on a réussi à la passer d'un coup. Et surtout, j'ai eu la présence d'esprit, le jour où je l'ai passé, de l'enregistrer avec mon téléphone !!!
J'ai cru comprendre que tu n'avais jamais plus réussi à le reprojeter ?
Après, je n'ai effectivement jamais réussi à le repasser, la bobine n'avait pas été projetée depuis 30/40 ans. Je ne l'ai visionné qu'une seule fois et les images que l'on a filmé sont les seules disponibles.
Et peux-tu nous en dire un peu plus ce format 17,5mm ?
Ben, c'est un format qui avait été crée par Charles Pathé à une époque où il fallait amener le cinéma dans les campagnes et délivrer les actualités à la France rurale. Évidemment, c'est d'ailleurs pour ça qu'il l'avait appelé le Pathé Rural...Et c'est aussi l'une des raisons pour laquelle ce format a disparu au début de la guerre, les allemands ayant eu peur que ce format léger délivre de la contre-propagande dans la France profonde...
Dans ton film, on comprend bien que le projecteur utilisé est transformé en 17,5mm. Est-ce à dire que les projecteurs 17,5mm ont totalement disparu de la circulation ?
Non, non, il y a des appareils qui ont été sauvés, il y a des collectionneurs qui ont réussi à en conserver en bon état, il y en a par exemple à la Cinémathèque de Toulouse...Mais la plupart sont des projecteurs muets, c'est un format qui n'a pas eu le temps de se développer bien qu'il y aie eu des longs-métrages.
Je vous en avais parlé en 2010...Green boy and Dirty Girl ! Un court-métrage geek and green réalisé par Jérôme Genevray qui m'avait, il faut le dire, bien fait rire...
Et qui en avait aussi fait rire beaucoup d'autres, puisqu'après le méga buzz autour de ce film, Jérôme avait été contacté pour mettre en image un autre super zéro vert pour la communauté de commune de Grenoble, SUPER TRI :
Car dans tous les cas, on sait tous qu'au minimum "pour faire un bon film il faut trois choses: une bonne histoire, une bonne histoire et ...une bonne histoire" (Jean GABIN inside). Et Jérôme Genevray part du principe (et il n'a pas tort !) que faire un bon film n’est plus seulement une "simple" question de moyens, mais de méthodes. :
Et il sait de quoi il parle : Il a réalisé plus de 50 publicités, plusieurs courts métrages primés et travaille actuellement sur son 1er long métrage. Il a dirigé en fictions des acteurs comme Bérénice Béjo (César de la meilleure actrice en 2012), Lin-Dan Pham (César du meilleur espoir féminin en 2006), Pio Marmaï, Alysson Paradis ou encore Zoé Félix. Il a également créé un cours pour entraîner les acteurs au jeu devant la caméra ( http://workshop.cinema-acteur.com/ ) qui comporte en outre des fiches conseils plus qu'utiles aux apprentis-comédien en particulier, mais pas que ! (en même temps, rendez-vous sur le site et découvrez par vous-mêmes, mines d'information à la clef, avec en plus une page Facebook : https://www.facebook.com/ateliercinema ).
Vous retrouverez donc dans ce livre les conseils de Réalisateurs cinéma comme Albert Dupontel, Julien Séri, Jean Patrick Benes (Vilaine), Rémi Bezançon (Zarafa), Lionel Astier, mais aussi d'auteurs, producteurs, distributeurs, directeurs de festival, etc. Les différentes étapes de la construction d'un film sont détaillées : écriture, découpage, story-board, préparation, production et financement, tournage, post-production et diffusion.
Pour en savoir plus sur ce livre et son auteur, connectez-vous sur le site du livre pour lire les conseils des pros, des vidéos et des extraits du livre. Ou bien, téléchargez un extrait du livre Cinéma Guérilla au format PDF, ou achetez-le en ligne (Fnac, Dunod, Amazon, et dans toutes les bonnes librairies depuis le 04 avril 2012).
Pour la deuxième fois, toujours en association avec BNP Paribas, le Mobile Film Festival va offrir au réalisateur du Meilleur Film Mobile : - 15 000 € d'aide à la production d'un court métrage - L'accompagnement par un Producteur.
Morgan Simon, qui fut lauréat du prix du meilleur film mobile 2011, vient de finir le tournage de son court grâce à la bourse BNP Paribas de 15.000€ et au travail du producteur. De plus, il a bénéficié de 100.000 € de production car son film a été acheté par Canal, soutenu par le CNC, la Région Rhône Alpes,... Faites comme lui, participez...
Les grandes dates de l’édition 2012 : - Du 15 Novembre 2011 à 00h00 au 5 janvier 2012 à 23h59 : appel à film sur le site Internet - Du 11 Janvier 2011 au 5 février 2012 : vote du jury et du public - Grande soirée de remise des prix le 8 février 2012 à Paris (Outre le Prix du Public, seront remis cette année : « Le Prix du Meilleur Film », « Le Prix du Meilleur Acteur », « Le Prix de la Meilleure Actrice » et « Le Prix du Meilleur Scénario ».
En outre, parmi les membres du Jury, on retrouvera Danielle Thomson (Présidente), Arié Elmaleh, Laurent Cotillon, Isabelle Giordano ou encore Yann Samuel. Encore une fois, une liste de contacts plus qu'utile dans le cadre d'un projet professionnel tournant autour du cinéma !!! A votre tour de tenter votre chance !!! ;-)
Étudiant à la FEMIS, Morgan SIMON se verra donc remettre par Philippe CLAUDEL, Président du jury et Antoine SIRE, Directeur Marque, Communication et Qualité de BNP Paribas, un chèque de 15 000 € d’aide à la réalisation d’un court métrage.
La disparition de la pellicule 35mm dans les cabines de projection des cinémas au seul profit des projecteurs numériques va avoir pour conséquence la disparition simultanée de la multi-projection à partir d'une seule copie de film.
Même si l'Interlock (ou Celsing), opération consistant donc à pouvoir projeter dans deux ou plusieurs salles de cinéma en même temps, le même film à partir de la même copie par le biais de la synchronisation de 2 ou plusieurs projecteurs, servait essentiellement à mettre en adéquation le nombre de fauteuils avec la demande, certaines inaugurations de multiplexes donnaient l'occasion aux exploitants de "battre des records". Et même si l'on ne possède que peu d'images et de vidéos en ligne de ces "tests" réalisés en France -je pense en particulier aux Gaumont Calais, Gaumont Valenciennes et Gaumont Labège -, plusieurs vidéos "all around the world" sont disponibles sur le net pour mieux comprendre comment montrer un film sur plusieurs écrans lorsque l'on ne dispose que d'une seule copie !
Revue d'effectif :
1) Pas de record pour commencer. Mais cette 1ère vidéo, tournée en décembre 2010 au Cinestar Mall Of Emirates à Dubai (!), est très claire et montre le long cheminement de pellicule entre 2 projecteurs :
2) Pas de record non plus pour cette 2ème vidéo qui concerne le cinéma Willow Creek 12 de Richmond/Minesotta/USA. Il s'agissait ici de fournir assez d'écrans (4) pour les congrégations pratiquantes désirant voir le brulot de Mel Gibson, La Passion du Christ, sorti sur les écrans américains le 25 février 2004.
Tout l'intérêt de la vidéo réside dans l'extrême dextérité du Chef opérateur :
3) Mais le meilleur reste à venir, avec ce que l'on peut considérer comme un vrai record, certes repris à maintes reprises par de nombreux cinémas...Mais à ma connaissance, personne n'a jamais dépassé ce nombre remarquable de projecteurs reliés simultanément ==> 16 ! [Présenté par Film-Tech (Fabriquant, installateur et intégrateur cinéma installé à Carrolton/Texas/USA)] :
Amazing ? Et dire que ça va disparaître...Ben, j'ai comme une petite boule dans la gorge... ;-)
Contrairement à nombre de blogueurs qui reprennent les Bandes-Annonces des films qu'ils promeuvent sur Youtube ou Dailymotion, j'ai pris le parti-pris d'héberger les miennes majoritairement sur la plateforme Viddler.
Ça me prend certes plus de temps (télécharger les Bandes-Annonces puis les uplaoder sur ma plateforme), mais je trouve ça plus sympa (déja 60 B.A. téléchargées sur Viddler) !
Après les B.A., affiches, photos et geekeries en tout genre est venu le temps de sortir les featurettes...Et cette première montre que l'évolution technologique a permis de sacrément faire évoluer la qualité de La Grille...COOL !
Le Mobile Film Festival est international et il a 6 ans. Pour la première fois, cette année en association avec BNP Paribas, le Mobile Film Festival va offrir au réalisateur du Meilleur Film Mobile :
- 15 000 € d'aide à la production d'un court métrage - L'accompagnement par Marc-Benoît Créancier, producteur du César du Meilleur Court Métrage 2010 (avec C'est Gratuit pour les Filles)
Cette bourse et cet accompagnement sont une chance exceptionnelle que le Festival souhaite offrir à un réalisateur, qui devra en retour réaliser un court métrage au cours de l’année 2011 et qui sera présenté lors de la prochaine édition du Mobile Film Festival et qui voyagera parmi d’autres festivals.
Bien évidemment, les grands principes du Festival ne changent pas mais bien au contraire s’affirment :
1 Mobile, 1 Minute, 1 Film
Le développement du marché des Smartphones, le développement des usages mobiles et en particulier de la fonction vidéo, l’augmentation incroyable de la qualité des caméras vidéo, maintenant HD, confirme que ce Festival avait raison d’inviter les créateurs dès 2005 à créer des images à partir de leur mobile. Avait également raison de faire confiance à de futurs réalisateurs en herbe !
Les grandes dates de l’édition 2011 : Du 22 Novembre au 10 Janvier : appel à film sur le site Internet Du 14 Janvier au 6 Février : vote du jury et du public Grande soirée de remise des prix le jeudi 10 février 2011 à Paris
Retrouvez également les films « Producteur ça ne s’improvise pas » d’appel à candidature réalisés par le Comité de la Claque, collectif primé lors de l’édition 2006 :
S'il est indéniable que les possesseurs de X-Box 360 profitent plus que les autres des possibilités de catch-up TV (télévision de rattrapage) et VàD (Vidéo à la Demande), c'est parce qu'ils y ont été habitués plus tôt que les autres. Lorsqu'il y a un an, X-Box Live a proposé une partie de Canal+ (A la demande, Foot+ et CanalPlay), c'était déjà réjouissant.
Lorsque Canal+ et Microsoft annoncent mettre à disposition la totalité de la proposition de la chaine payante (les 5 chaines Canal et les 90 chaines de CanalSat !!!) dès décembre via le même modèle, ça devient carrément bluffant pour les abonnés.
Car la cerise sur le gâteau, c'est qu'il y a un vrai "+" produit, ;-)
Via la console et sa connexion, on approche un peu plus la télévision de demain, oupsss, pardon, la fenêtre interactive...
On sait que le téléspectateur rechigne de plus en plus à rester immobile, statique et passif devant un programme TV. On sait également que les grandes chaines de télévision recherchent des solutions pour augmenter l'attractivité générale de leurs programmes en rajoutant ça et là des doses d'interactivité (Téléphonez ! et Envoyez des SMS !). Cependant, ce n'est pas comme ça que la pérennité de leurs programmes sera assurée auprès d'une génération d'utilisateurs habituée à zapper. Même si la consommation de télévision reste forte chez ces jeunes (et moins jeunes), les nouveaux utilisateurs (les consommateurs de demain) sont de plus en plus souvent connectés en réseau et la grande idée est peut-être là pour les grands networks qui sont confrontés à ce refus de passivité face aux programme et horaires de diffusion :
Grâce à la x-box, l'expérience utilisateur va devenir interactive à souhait, lui permettant de se retrouver dans un salon virtuel où, en compagnie de ses contacts connectés, il pourra discuter des programmes sélectionnés à l'aide d'un avatar personnalisé. Fini la tévé d'un coté et Messenger sur le portable posé sur les genoux, tout passe par la grande lucarne ! En outre, cette alliance du meilleur des contenus avec le meilleur (ou presque) de la technologie se mariera parfaitement -dès le 10 novembre- avec la technologie Kinect (navigation intelligente sans manette en I.A.) et -dans quelques mois, toutefois- avec la reconnaissance...VOCALE (!)
Zapper d'un programme à un autre d'un simple revers de la main tout en discutant avec des amis visibles sur un coin de l'écran et en ordonnant à la console de splitter ce même écran sur la page des programmes, voici la télévision de demain...COOL ;-) ...Et merci Canal+ et Microsoft !!!
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