Jeff Bridges arrivant pour la 1ère de True Grit lors de la soirée d'ouverture de la 61ème Berlinale, le 10 février 2011 à Berlin :
Jeff Bridges arrivant pour la 1ère de True Grit lors de la soirée d'ouverture de la 61ème Berlinale, le 10 février 2011 à Berlin :
Rédigé par Alain ROBERT le 14/02/2011 à 16:48 dans Actualité cinéma, Film, Nouveaux films, Retour sur les FilmsActeursActrices... | Lien permanent
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Balises: cinéma, film, Jeff Bridges, photo, True Grit
Il s'appelle Alexandre Mathis, c'est le blogueur du Plan-C et il a pour habitude de classifier et catégoriser les films qu'il a vus (en même temps, faire des critiques et des classements de films pour un blogueur ciné, c'est logique... ;-)) : La catégorie En 5 scènes en est un bel exemple et je vous invite à vous y rendre...Il vous restera ensuite à consulter son Top 20 de la décennie , Le top 10 des réalisateurs anglophones (hors USA) en activité ou encore son top 10 des réalisateurs américains en activité pour s'en faire une idée plus précise.
Après ça, lorsqu'il sort son top 10 des meilleurs films d'animation et qu'il propose à tous les blogueurs ciné de son entourage de faire de même, forcément il est suivi ! (Ainsi, Niko06, My Screens, Bruce Kraft, Fullyhd, cinemaisnotdead, galathys, cinephil, Garko, nivrae, Alexandre Rossignol, Youtokine Toumi et Mat Castle, mais aussi News Kids on the Geek, déconstrutions réassemblées, phil siné ou encore Nico Filmosphère ont déja contribués).
Et je me dois donc d'apporter ma pierre à l'édifice, tout en invitant mes lecteurs à faire de même sur leur blog (quand ils en possèdent un) ou en commentaire(s) sur ce blog !
Sachant que de mon coté, ça va faire du bruit dans le Landernau et vous comprendrez mieux à la lecture de mon classement :
11. Fantasia : 70 ans et pas une ride. La concordance images et sons en animation expliquée à tous sur fond de musique classique (Toccata et fugue en re mineur de J.-S. Bach; Casse-Noisette,de Tchaikovsky; L'apprenti sorcier, de Dukas; La symphonie pastorale, de Beetyhoven; La danse des heures, de Ponchielli; Une nuit sur le Mt Chauve, de Moussorgski; Ave Maria, de Schubert). . 2 exemples : La danse des hippopotames et Mickey en apprenti sorcier. Incontournable...
10. Happy Feet : a eu le mérite de me faire bouger de mon siège pendant la majeure partie du film, [MUSIQUE et COMEDIE MUSICALE INSIDE]. De plus, au sein de la quantité impressionnante de films tournant autour des pingouins sur la période, s'il ne faut en garder qu'un, ;-)
9. Kirikou et la sorcière : Ocelot est grand. Il fait simple. Il touche tout le monde. Extraordinaire de bucolisme.
8. L'Etrange Noël de Monsieur Jack : Peut-on faire un classement et oublier le travail méticuleux de qui vous savez...Technique, scénario,...Bien que ne l'ayant pas réalisé, on retrouve tout l'univers de Tim Burton. C'est beau et mélancolique...
7. Pompoko (Takahata - 1994/2005) : L'homme détruit la nature au grand dam d'animaux, pour certains mythiques qui vont finir par se défendre pour protéger la nature. Un film écologiste et naturaliste d'une poésie toue ghiblesque.
6. Lilo et Stitch (Dean DeBlois et Chris Sanders - 2002) : Le film d'animation Disney qui parabolise l'amitié entre 2 êtres que tout sépare. Les dessins sont très colorés et le scénario fourmille de références cinématographiques (Men in Black ? ;-)). Réalisé par les 2 inséparables qui viennent de commettre Dragon 3D !
5. Laputa, Le Château dans le ciel (Myasaki - 1986/2003) / Le Roi et l'Oiseau (Paul Grimault - 1980 - Sans ce film, les Studio Ghibli n'eut pas été les Studios Ghibli !) / Le Géant de fer (Brad Bird - 1999 - Le 1er long-métrage d'animation du réalisateur De Les Indestructibles et de Ratatouille) : 3 films pour le prix d'un, dans lesquels on retrouve la thématique de la relation entre un robot géant et des enfants.
4. La planète sauvage (René Laloux - 1973) : Sur un scénario adapté d'un roman de Stefan Wul par Roland Topor qui en a tracé les dessins originaux, une histoire où les humains sont les animaux domestiques de géants improbables. Une fable poétique impressionnante et magnifique que je viens de découvrir...Ce film d'animation est encore projeté fréquemment en France :
3. Yellow Submarine (George Dunning - 1968) : Pepperland for ever with the Beatles. What Else ? Le meilleur film des Beatles est un film d'animation auquel ils n'ont quasiment pas contribué, remplacé par leurs personnages animés qu'ils ne doublent même pas. Fabulous...
2. Alice au pays des merveilles (Clyde Geronimi, Wilfred Jackson et Hamilton Luske - 1951) : Le 1er film d'animation psychédélique. Quand on y pense, heureusement que Disney a laissé passer ça !!! (Il était sous extasy, le père Disney, :-)).
1ers ex-aequo. Wall-E (Andrew Stanton - 2008) et Le Roi Lion (Roger Allers et Rob Minkoff - 1994) : Le meilleur Pixar face au meilleur Disney Classique. Le sauveur du monde (le pointage du doigt écolo de la terre "poubellisée" par les humains) face au roi du monde (Hamlet).
En prime, un piti widget de mon favori, ;-) :
Alors, je sais, je sais...Pour le prix de 10 films, j'en ai mis quatorze...Mais après tout, on dit bien "13 à la douzaine" ou encore : "Vous en reprendrez bien un petit dernier pour la route ?" ;-)
Et tant qu'à faire un classement, autant qu'il reflète tant que faire ce peut une certaine réalité...Dans mes choix et intérêts. Raison pour laquelle n'apparaissent pas dans ce classement des films aussi dignes d'intérêt que Le Tombeau des Lucioles (Takahata - 1988), Chicken Run (Nick Park et Peter Lord - Studios Aardman-2000) et autres Mon voisin Tortoro, Le Voyage de Chihiro, Princesse Mononoké ou Nausicaä de la Vallée du vent (Myasaki)...
qu'y auraient eux aussi mérités d'en être ...
Enfin, à vous de faire votre choix !!!
Rédigé par Alain ROBERT le 26/04/2010 à 15:12 dans Affiches de Cinéma (les + belles), Bandes Dessinées/Dessins Animés, Film, Histoire(s) du cinéma, La revue des Cinéblogueurs, Retour sur les FilmsActeursActrices..., Sites, Blogs et Lectures | Lien permanent
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Balises: chefs d'œuvre, cinéma, Classement, dessin animé, films, films d'animation, palmarès
"Cannes est exceptionnel, j'adore venir ici, c'est un grand festival international, c'est romantique, ça a toutes les qualités que nous souhaitons trouver, nous les Américains, et nous adorons tous venir à Cannes". Moi, ça ne me déplairait pas d'être le président du jury, c'est quelque chose que j'ai déjà fait de temps en temps".
Moi, j'applaudis et je dis...oui !
Rédigé par Alain ROBERT le 27/05/2008 à 02:13 dans Retour sur les FilmsActeursActrices... | Lien permanent
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Balises: Cinéma, Festival de Cannes, Film, Robert de Niro
Et dire que j'ai laissé passer la date ! Et pourtant, c'est un de mes films préférés. je m'écoute souvent la Bande Originale de West Side Story que je possède en vinyle.
La date ! Quelle date ?
C'est pas un bel anniversaire, ça ?
Rédigé par Alain ROBERT le 16/10/2007 à 12:45 dans Anecdotes cinéma, Cinetribulations.zlio.com, Retour sur les FilmsActeursActrices... | Lien permanent
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Balises: anniversaire, Film, Musique, west side story
Note de Niala01 :
Pascal Alquier est un collaborateur régulier de Milan Presse (Les Clés de l'Actualité (notamment auteur d'un dossier consacré à la planète Mars en 1999), Pyrénées Magazine et Julie).
Correspondant du Point à Toulouse, il est aussi co-auteur de Midi-Pyrénées région Passions
(Editions Milan), La Haute-Garonne (Editions Privat), Le dictionnaire
de Toulouse (Editions Loubatières). Il habite à Toulouse. Il est donc
une plume toulousaine...
Où est-ce que je veux en venir ?
Ah
oui, je veux l'obliger à collaborer au Blog par le biais de
contributions liées aux venues des talents sur Toulouse. Il m'a dit de
longue date qu'il faudrait qu'il s'y mette, qu'il participerait bien,
mais...il tarde. Alors, forçons un peu... et tentons de le persuader de continuer en produisant une interview de Danny Boyle recueillis par les soins de Pascal Alquier, plus d'1 an après sa dernière contribution concernant la venue de Michaël Youn à
Bordeaux, le 31 janvier 2006, pour la sortie de son film Incontrolable :
Voila ; Je ne sais pas ce que vous en pensez en tant que lecteurs des CinéTribulations, mais je trouve ça qualitatif et je pense que ce genre d'article a largement sa place sur ce blog. Alors, Pascal, tu en écris d'autres, des articles pour CinéTribulations ?
Rédigé par Alain ROBERT le 08/06/2007 à 00:54 dans Retour sur les FilmsActeursActrices... | Lien permanent
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Balises: cinema, cinéma, Danny Boyle, films, interview, Pascal Alquier, Sunshine
Le polar dit "classique" fait les beaux jours de la télévision par le biais d'une écriture scénaristique qui sied à merveille au prime time : formatage minuté donnant aux séries télévisées françaises ce coté "polarisé", "fliqué".
Pour réaccéder à la salle de cinéma, le genre a donc dû se renouveler.
Le retour de Melville ?
Pourquoi pas, car je crois me rappeler que les Américains viennent de diffuser pour la première fois en salle l'un des chefs d'oeuvre de Melville et de le nommer "film de l'année 2006" (?) par le biais d'une guilde de journalistes.
Pourquoi pas aussi, lorsque l'on pense à la récente adaptation de Guillaume Canet, son Ne le dis à personne ayant été très bien accueilli par le public. Et je ne doute pas que la relecture par Corneau (Spécialiste du polar - Police Python 357, Le choix des armes, Série Noire, Le cousin - qui a été assistant de Giovanni) du Deuxième souffle de José Giovanni, déja réalisé en 1966 par Jean-Pierre Melville (c'est pas un hasard) soit tout aussi bien accueilli. Ou encore les films dont les scénarios tournent autour de Mesrine : L'instinct de mort et L'Ennemi public n°1 de Jean-François Richet (tiens, encore un qui est né en 1966).
Et je me demande finalement si Olivier Marchal n'est pas à lui seul à l'origine de ce renouveau !
Et je me demande finalement si des projets qui dormaient depuis des lustres ou des projets nouveaux ne sont pas arrivés grace à l'élan engendré par le personnage.
C'est peut-être la bonne question. L'ancien policier, scénariste, comédien, réalisateur se complait dans ce noir qui lui va si bien depuis 1988 et sa 1ère apparition dans un polar : Ne réveillez pas un flic qui dort de José Pinheiro avec ...Alain Delon (qui doit tenir un rôle dans un film "Chinese Connection" de Johnny To ou John Woo, non titré pour l'instant mais qui serait un remake d'un film de ...Jean-Pierre Melville : Le cercle rouge !!!)
L'acteur, vu récemment dans le film de Canet et dans Truands de Schoendoerffer sera également très prochainement dans Scorpion et reprenant sa casquette de réalisateur, trois ans après le succès de 36 Quai des Orfèvres, il retrouvera Daniel Auteuil pour un polar très noir s'intitulant "MR-73" en référence au célèbre revolver.
Alors oui, personne ne le reconnaitra (il doit s'agir du domaine de l'inconscient!). Mais je pense que le Marchal, c'est grace à lui qu'on a du polar moderne au ciné.
Et c'est tant mieux, parce que j'adhère.
Rédigé par Alain ROBERT le 18/02/2007 à 02:42 dans Retour sur les FilmsActeursActrices... | Lien permanent
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Balises: cinema, cinéma, Giovanni, Melville, Olivier Marchal, Polar
Bernard Blancan (Martinez dans Indigènes) tient un journal depuis un certain temps. Tellement longtemps (2004), qu'à l'époque il n'avait pas plus de projets en attente que de droits au chomage. Il le disait lui-même. Et tellement longtemps qu'il a fait comme nous tous, quand il a décidé de passer au blog, il s'est perdu dans les méandres des tests de plate-forme de bloging ; Et tellement longtemps qu'il a fini par se fixer, par se poser chez over-blog.
http://bernardblancan.monsite.wanadoo.fr/index.jhtml (la base ?)
http://www.blancan.net/
http://blancan.blog.01net.com/ (crée en jan06 avec les archives du commencement, Jan04 : Du footing aux palmes)
http://blancan.com/ (le site actuel)
http://blancan.blog.ca/ (Le journal de Blancan, le journal d'un comédien.)
http://www.blancan.org/ (Le journal actuel)
Oui, comme ce moment d'angoisse à l'attente d'un coup de fil le matin de la remise de la Palme d'Or alors qu'il n'imagine absolument pas qu'il puisse éventuellement être concerné par le prix collégial qui se dessinait pourtant.
Ou encore comme ce moment passé à la **** (je suppose) à fomenter une arnaque finalement irréalisée.
Ou encore comme ce moment où il nous apprend qu'Eu******rp a mis un véto à sa présence en tête d'affiche d'un film.
Ou encore...
Et je vous mets pas les liens pour vous obliger à tout lire. le seul article que vous pouvez éviter, c'est celui où il dit qu'il a réalisé sa plus mauvaise sortie lors de l'avant-première d'Indigénes au Gaumont Wilson. C'est même pas vrai d'abord. Il a parlé autant que les autres, il a joué le professeur d'histoire et a donné son avis sur la polémique de l’indemnisation des anciens combattants coloniaux. Il s'est avéré disponible. Bref, une bonne performance face au public.
Merci Bernard,
Alain
Rédigé par Alain ROBERT le 27/10/2006 à 03:31 dans Anecdotes cinéma, Retour sur les FilmsActeursActrices..., Sites, Blogs et Lectures | Lien permanent
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Balises: acteur, Bernard Blancan, blog, cinéma, Indigènes
Note de Niala01 :
Pascal Alquier est un collaborateur régulier de Milan Presse (Les Clés de l'Actualité (notamment auteur d'un dossier consacré à la planète Mars en 1999), Pyrénées Magazine et Julie).
Correspondant du Point à Toulouse, il est aussi co-auteur de Midi-Pyrénées région Passions (Editions Milan), La Haute-Garonne (Editions Privat), Le dictionnaire de Toulouse (Editions Loubatières). Il habite à Toulouse. Il est donc une plume toulousaine...Où est-ce que je veux en venir ?
Ah oui, je veux l'obliger à collaborer au Blog par le biais de contributions liées aux venues des talents sur Toulouse. Il m'a dit de longue date qu'il faudrait qu'il s'y mette, qu'il participerait bien, mais...il tarde. Alors, forçons un peu... et tentons de le persuader avec ceci, qui sont la reproduction des propos recueillis par Pascal Alquier et d'autres journalistes lors de la venue de Michaël Youn à Bordeaux, le 31 janvier dernier, pour la sortie de son film Incontrolable :
Tu as pris 18 kilos pour être dans le rôle de Georges, scénariste en mal d’inspiration…
Oui je me sens plus à l’aise comme ça mais c’est toujours un peu déprimant de perdre du poids. Prendre du poids pour un rôle c’est extrêmement ludique : je ne vais pas vous mentir, manger de la glace à 22h en regardant la télévision ça n’a jamais emmerdé personne mais en revanche, avoir à les perdre pour redevenir un être médiocre ça file pas la pêche ! (en pleurs) Contrairement à ce que vous pouvez penser le tournage a été vraiment incontrôlable à cause d’un mec comme le réalisateur, Raffi Shart, qui est un mec très bon public. Donc quand vous avez un mec comme moi qui aime bien faire le con et un super client comme lui, il y a eu certaines scènes où on lui a demandé de quitter le plateau ! La scène chez le psy il la dirigeait depuis le couloir !
Le bêtisier doit durer 15 heures…
Oui énorme ! On en a mis un bout à la fin du film pour montrer aux gens qu’on s’est amusés. La scène où on tord la tête des peluches, il y a 25-30 prises, elle a duré toute la journée parce qu’on a un gros défaut avec Thierry Lhermitte c’est qu’on est extrêmement rieurs et moi je jouais en me concentrant sur un point au milieu de ses yeux parce que si je le regardais dans ses yeux j’étais mort ! Je lui ai même tourné le dos. Mais c’est ça qui est chouette aussi, évidemment la manière est très importante mais la manière aussi. C’est à dire que si vous avez pris du plaisir en le faisant…
Le scénario a évolué par rapport à la première version ?
Pas du tout. Quand Raffi me l’a donné il y a deux ans, chacun des membres du corps, les deux mains, les deux pieds, chaque œil, le nez, les yeux, les oreilles, chacun avait sa personnalité et sa voix donc c’était très compliqué à jouer, je ne voyais même pas comment je pouvais jouer ça déjà que c’était très compliqué de jouer avec une voix qui n’était pas la mienne et de jouer deux personnages. Là je devais en jouer une dizaine donc on a essayé de redresser le scénario et d’orienter juste sur un dédoublement de personnalité, un homme confronté à son double qui a le même physique que lui mais une autre personnalité. Maintenant quand on me demande ce qu’est le film et que je dis c’est l’histoire d’un mec qui est confronté à son double d’une part avec la voix de l’âne dans Shrek je me demande comment est-ce que j’ai fait pour signer en bas du contrat ?!! J’ai dû avoir une grosse absence. Mais en fait comme je me suis rendu compte que comme je faisais beaucoup marrer Raffi, je me suis senti comme à la maison. Et c’est c’est vrai que mise à part l’histoire qui est absolument dingue parce que le scénario est complètement déjanté le fait de rencontrer Raffi a été déterminant pour moi parce que c’est un coup de foudre amical et je me suis dit qu’on allait partir en sucette et ça a été le cas ! Et que même par rapport au scénario que Raffi a écrit, le film ne ressemble pas forcément à ça, il ya beaucoup d’improvisations, pas forcément une phrase improvisée quand on vous dit moteur ça tourne mais Raffi était sur le décor, regardait comment ça se passait, il regardait les répéts et il utilisait vraiment ce qui se passait dans le moment. S’il y avait eu une vague qu’on s’était dite sur le moment comme « Bouyaka » ou « Ouarzazate » qui sont presque des trucs qui sont venus sur le moment parce que ça nous a fait marrer quand on en discutait, il y a plein de mots, de thèmes de dialogues qui sont venus comme ça…
Moins burlesque ?
Si pour vous jouer deux personnages, parler avec la voix de l’âne dans Shrek, perdre le contrôle de votre corps, avoir les jambes qui applaudissent, vous jeter contre les murs, avoir votre sexe qui flambe dans un barbecue c’est moins burlesque… non parce que même moi au niveau de la comédie je ne sais pas ce qu’il y a après. Après Incontrôlable je ne sais pas ce qu’on peut faire de plus fort, de plus drôle, de plus loin parce que là on pousse vraiment les limites de la comédie, on est dans l’école de comédie à l’américain à la Ben Stiller, à la Jim Carrey, à la Jerry Lewis, on pousse les situations au maximum. Il y a des moments où Georges qui est un personnage dépressif, triste, gris bein j’y ai mis un petit peu de moi, je vais pas vous mentir : je vous ressemble plus que je vous suis différent. Donc quand vous avez beaucoup de blues moi aussi. Les gens nous sont plus proches qu’ils nous sont différents.
C’est terrible d’être confronté à soi-même parce qu’on est face à nos propres contradictions, paradoxes…
Vous avez pris 18 kg en deux mois comme vous le disiez puis vous avez dû assouplir ce corps pour danser, bouger. Vous avez pris des cours avec Philippe Découflé et avec le fils spirituel du mime Marceau qui est bulgare, Guerrasim Nitchiliev…
Ce sont deux travaux complètement opposés : grossir et s’empatter puis dans le même temps prendre ces stages de danse et de mime, je dépensais beaucoup d’énergie. A un moment je n’arrivais plus à grossir et j’étais tout le temps crevé dans tout ce que je faisais donc c’était deux travaux antithétiques. C’était primordial pour moi d’arriver à dissocier les deux personnages, celui de Georges et celui de Rex. On n’est pas dans un film de Michaël Haneke, on est dans une grosse comédie, une comédie comédie, pas une comédie romantique mais une comédie pour rire, faite pour le public donc on peut se permettre d’être large, d’être exagéré, pas trop pour Georges mais en tout cas je voulais réussir, comme Rex est extrêmement désinhibé, porté sur la chose, je voulais réussir à bien le caractériser physiquement et je me disais que ça passait par des mouvements beaucoup plus larges d’où le mime… pour ce qui est de Philippe Découflé c’était plus pour apprendre à « décoordonner » les mouvements c’est à dire que la perte de contrôle de mon corps il fallait que je réussisse à la faire de façon identique à chaque fois donc il y a des mouvements que j’ai dû apprendre à travailler… comment est-ce que moi pendant que j’essaie de manger mon hamburger, comment mes bras m’empêchent d’amener mon hamburger à ma bouche.
Jim Carrey a-t-il constitué un modèle pour ce genre de rôle
En France qu’est-ce qu’on connaît des personnes qui ont été schizophrènes dans ce genre de rôle ? Jim Carrey et Jerry Lewis. Plus le dernier que le premier sont des références pour moi. Dans « Irène et moi » ce qui est assez bluffant chez Jim Carrey c’est quand il arrive, dans une seule scène, à jouer les deux personnages, de passer de l’un à l’autre et qu’ils se répondent, on avait envie d’aller vers ce truc-là comme dans la scène dans la voiture où les deux se répondent. C’est un peu une scène de performance d’acteur, un peu pour me la raconter qu’on a mis ça.
Pourquoi la voix de l’âne dans Shrek ?
L’idée est venu à Raffi en écoutant son fils Jim qui est un grand fan de Shrek et qu’est-ce qui marche le mieux dans ce film c’et quand même les vannes de l’âne et je trouve qu’il n’y a personne d’autre en France qui est mieux doublé qu’Eddy Murphy. C’est Med Hondo qui fait la voix d’Eddy Murphy et de l’âne dans Shrek. Moi ça m’a donné l’impression de faire un film avec Eddy Murphy, c’est quand même la seule comédie française avec Eddy Murphy ! (rires) Il y avait un côté plus américain, comme le film tend beaucoup plus vers les physical comedies américaines comme celles des frères Farelli et d’autres qu’on se sentait plus à l’aise là-dedans. Après on peut se mettre à chercher d’autres voix…
Comment se déroulaient les scènes où vous êtes Rex avec le doubleur ?
C’était assez compliqué. Le doubleur ne pouvait pas être là pendant le doublage parce qu’on n’allait pas lui exiger de venir parfois pour deux phrases dans une scène par jour donc moi je faisais ce que je pensais être la voix de l’âne dans Shrek donc je faisais une imitation d’Eddy Murphy (il fait la voix de l’âne) « Éh mec je savais pas que la police recrutait chez Playmobil mec ! » Tout le monde s’est rendu compte que c’est un Eddy Murphy de la rue d’Aboukir, proche du Sentier. Donc ensuite le doubleur m’a doublé, je suis le seul acteur français doublé par un acteur français, j’ai pas de pb d’ego… ce qui était encore plus drôle c’était quand Rex devait me donner la réplique, quand moi je suis en Georges et que son double me donne la réplique on avait fait venir un comédien qu’on nous avait vendu comme « ferme les yeux tu as Eddy Murphy à côté de toi, il le fait aussi bien que le doubleur officiel tu vas voir ! » et quand Mathieu nous faisait cette voix-là c’était un mélange de beaucoup se Sentier, un peu Sud-Ouest un peu Corse mais jamais jamais Eddy Murphy ! (rires) donc on a été extrêmement surpris quand on a vu le film parce que pour la première fois on a pu se rendre compte du potentiel de la voix d’Eddy Murphy.
Quelle tournure va prendre votre carrière après ce film ?
Le prochain film que je vais faire s’appellera « Héros », il est à cheval entre « Requiem for a dream » et « La valse des pantins », ça veut pas dire que j’ai envie de ça mais moi j’accepte les bons scénarios, ceux que je pense étant bons quand on me les présente c’est un peu l’occasion qui fait le larron j’ai pas envie de changer de voie et de faire du cinéma dramatique pour être pris au sérieux, c’est absolument pas ça. Je suis très fier de faire ce métier, de faire rigoler les gens et des messages de sympathie qu’ils m’envoient chaque fois que j’ai un contact avec eux quand je les croise dans la rue. Si je peux faire rire les gens toute ma vie, pendant toute ma carrière je signe tout de suite ! Maintenant, par curiosité j’ai aussi envie d’aller découvrir d’autres domaines mais c’est plus égoïste. Dans un film comme « Incontrôlable » on pense au public en permanence c’est une comédie populaire qui est faite pour faire rigoler le public et on y pense sur chaque ligne. Quand je fais « Héros » c’est un plaisir plus personnel, pour aller à la découverte de moi-même mais c’est pas un film qui est fait forcément pour faire des entrées. Donc c’est plus difficile pour moi à défendre parce que j’estime que le cinéma c’est fait pour être montré donc je verrais quand je ferais ce film-là…
Quel est le pitch de « Héros » ?
L’histoire d’un comique raté un peu aigri qui est devenu chauffeur de salle dans une émission télé et qui comme le disait Andy Warhol « avec la télévision on va tous avoir son quart d’heure de gloire », il va kidnapper un chanteur populaire qui est l’idole de toute la France, un chanteur qui s’appelle Clovis Costa, l’emmène dans son appartement d’enfance et il le torture jusqu’à demander une rançon pour passer à la télévision. C’est un film très noir mais comme Jim Carrey dans Mon on the moon ou dans Truman Show pourquoi ils m’ont choisi moi pour faire le film ? le mec est sans cesse à la frontière du dangereux et du ridicule et je trouve que ça me colle bien à la peau entre dangereux et ridicule.
Le cinéma est-il plus excitant que les autres disciplines ?
C’est différent, chacune a ses qualités et ses défauts. Le plus jubilatoire c’est évidemment la scène parce que vous avez le contact avec le public et le résultat direct de votre écriture, moi je changeais mon texte quasiment tous les soirs. Maintenant, la scène c’est ce qu’il y a de plus difficile, de plus exigeant aussi bien physiquement que moralement et ça peut vous casser la tête très très vite. Mais là vous voyez, j’ai pas joué depuis quasiment un an et bein je suis en manque alors que pendant que je jouais je me disais « il est temps que cette tournée s’arrête j’en peux plus de jouer la même chose ». Avec le cinéma ce qui est formidable c’est que ça raconte véritablement une histoire, c’est un projet de longue haleine et quand vous le voyez sur grand écran il y a vraiment une dimension supérieure qui est ajoutée. Il y a une qualité, on est dans une autre histoire avec d’autres personnages, vous avez pas votre gueule, vous racontez quelque chose de complètement différent et puis je vais pas vous mentir d’un point de vue « ego-trip » c’est toujours génial de se retrouver sur un 4x3, le cinéma c’est ce que tout le monde rêve de faire donc moi je vis un rêve ! La télé c’est génial parce que c’est réactif, vous entrez en même temps dans le quotidien des gens, j’étais tous les jours là pour les réveiller et puis vous pouvez réagir sur tout ce qui s’est passé la veille. Vous avez une idée dans la journée, vous la tournez l’après-midi et vous la diffuser le soir… La chanson c’est ce qu’il y a de plus universel, ça l’est encore plus que l’humour, une belle mélodie comme couroucoucoustachstach… quand c’est aussi simple et que ça marche comme ça vous avez 20000 personnes qui le font devant vous c’est proche de l’orgasme ! Chacune des disciplines a ses avantages c’est pour ça que j’ai pas envie d’en choisir une parce que je les aime toutes et mon style c’est justement de pouvoir toucher à toutes ces choses-là… Très envie de faire du rock en ce moment et de revenir à la télévision aussi…
Voila ; Je ne sais pas ce que vous en pensez en tant que lecteurs des CinéTribulations, mais je trouve ça qualitatif et je pense que ce genre d'article a largement sa place sur ce blog. Et vous qu'en pensez-vous ?
Rédigé par Alain ROBERT le 17/02/2006 à 14:59 dans Retour sur les FilmsActeursActrices... | Lien permanent
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Alors que Steven Spielberg sort son 24ème film en France - Munich - le 25 janvier prochain, plusieurs médias se sont amusés à compiler les entrées des différents films réalisés par l'auteur américain. Mais pas un seul blog et pas un seul dans l'ordre chronologique, Na !!!
J'y vais donc de mon équot en vous présentant les entrées réalisées dans l'ordre de sortie des films en salles (année de sortie en salles - nbre d'entrées - titre du film) :
Total actuel des 23 films déja sortis : 79.043.344 tickets vendus.
Pour plus d'infos sur l'intégralité des films de Steven Spielberg, vous trouverez grand intérêt à aller visiter le site français fort bien documenté du Docteur Jones !
Rédigé par Alain ROBERT le 21/01/2006 à 00:05 dans Anecdotes cinéma, Box Office, Retour sur les FilmsActeursActrices... | Lien permanent
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Rédigé par Alain ROBERT le 16/09/2005 à 00:20 dans Retour sur les FilmsActeursActrices... | Lien permanent
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