Je vous en avais parlé en 2010...Green boy and Dirty Girl !
Un court-métrage geek and green réalisé par Jérôme Genevray qui m'avait, il faut le dire, bien fait rire...
Et qui en avait aussi fait rire beaucoup d'autres, puisqu'après le méga buzz autour de ce film, Jérôme avait été contacté pour mettre en image un autre super zéro vert pour la communauté de commune de Grenoble, SUPER TRI :
A coté de ça, le Réalisateur, qui fourmille de bonnes intentions, a écrit un livre-méthode (Cinéma Guérilla : Mode d’emploi - Le premier livre en France qui fournit les clefs du cinéma indépendant) qui délivre des conseils de pro et de l'énergie pour les jeunes cinéastes afin de les aider à concevoir leur film indépendant et aller au bout de leur démarche à l'aide d'un appareil-photo ou d'un...smartphone !
Car dans tous les cas, on sait tous qu'au minimum "pour faire un bon film il faut trois choses: une bonne histoire, une bonne histoire et ...une bonne histoire" (Jean GABIN inside). Et Jérôme Genevray part du principe (et il n'a pas tort !) que faire un bon film n’est plus seulement une "simple" question de moyens, mais de méthodes. :
Et il sait de quoi il parle : Il a réalisé plus de 50 publicités, plusieurs courts métrages primés et travaille actuellement sur son 1er long métrage. Il a dirigé en fictions des acteurs comme Bérénice Béjo (César de la meilleure actrice en 2012), Lin-Dan Pham (César du meilleur espoir féminin en 2006), Pio Marmaï, Alysson Paradis ou encore Zoé Félix.
Il a également créé un cours pour entraîner les acteurs au jeu devant la caméra ( http://workshop.cinema-acteur.com/ ) qui comporte en outre des fiches conseils plus qu'utiles aux apprentis-comédien en particulier, mais pas que ! (en même temps, rendez-vous sur le site et découvrez par vous-mêmes, mines d'information à la clef, avec en plus une page Facebook : https://www.facebook.com/ateliercinema ).
Vous retrouverez donc dans ce livre les conseils de Réalisateurs cinéma comme Albert Dupontel, Julien Séri, Jean Patrick Benes (Vilaine), Rémi Bezançon (Zarafa), Lionel Astier, mais aussi d'auteurs, producteurs, distributeurs, directeurs de festival, etc.
Les différentes étapes de la construction d'un film sont détaillées : écriture, découpage, story-board, préparation, production et financement, tournage, post-production et diffusion.
Pour en savoir plus sur ce livre et son auteur, connectez-vous sur le site du livre pour lire les conseils des pros, des vidéos et des extraits du livre. Ou bien, téléchargez un extrait du livre Cinéma Guérilla au format PDF, ou achetez-le en ligne (Fnac, Dunod, Amazon, et dans toutes les bonnes librairies depuis le 04 avril 2012).
Et afin de terminer sur une autre bonne note et démontrer toutes les qualités du monsieur, voici un CM que Jérôme a réalisé en 2008 (BONUS, ;-)) + plein d'autres films qu'il a réalisés qui sont tout aussi intéressants :
Donc, n'oubliez pas : BONNE LECTURE !
Préambule :
Rares sont les occasions de (re)découvrir des films muets du début du siècle dernier en dehors des murs des Cinémathèques lorsque l'on est loin de la Capitale. Encore plus rares se font également les occasions de (re)voir des chefs d'oeuvre du cinéma mondial en plein air et accompagnés par un vrai Orchestre.
En l'occurrence, je vous propose ici d'assister à un ciné concert d'un des plus extraordinaires films expressionnistes allemands. Et même s'il s'agit d'un film "largement" (?) diffusé (dans son genre, j'entends, ;-)), l'occasion est trop belle de visionner :
Le Dernier des Hommes (Der Letzte Mann - 1924) de Fiedrich Wilhlem Murnau
Pur chef d’oeuvre de par sa réalisation, cette pellicule sera mise en musique par l’Orchestre de Chambre de Toulouse.
Le Communiqué de presse :
Rendez-vous incontournable de l’été, les spectacles Hallu ciné sont depuis sept ans organisés en plein air, dans la cour de l’hôtel d’Assezat à Toulouse. Le 29 août prochain, la dernière création de Terres Nomades sera présentée dans la cour du musée des Abattoirs afin d’accueillir un public chaque année plus nombreux.
Synopsis du film Le Dernier des Hommes :
Le vieux portier de l'hôtel Atlantic perd son emploi à cause de son âge et est relégué au poste de monsieur pipi. Il doit rendre la belle livrée qui lui valait le respect de son entourage et se sent humilié. Il tombe en dépression, le symbole de son orgueil professionnel lui ayant été retiré. Un soir, il récupère en douce son prestigieux uniforme qu'il veut revêtir pour le mariage de sa nièce. Mais le subterfuge est découvert et il doit retourner à son poste dégradant…Jusqu'au jour où un Bourgeois meurt dans les toilettes en lui léguant sa fortune, ce qui lui permettra de prendre sa revanche !
Décryptage :
Le Dernier des Hommes, basé sur une histoire d'une simplicité linéaire due au Kammerspiel (littéralement : théatre de chambre) qui concentrait l'intrigue des films sur le modèle des tragédies classiques (unités de lieu, temps et action) a ceci de particulier qu'il ne possède pas d'intertitres (sous-titres). Malgré tout, la compréhension de cette comédie sociale renforcée par une progression dramatique dosée, ne pose aucun problème.
L'intérêt de ce film se trouve, en fait et essentiellement, dans la Réalisation et les décors. Ce qui aujourd'hui ne se remarque même plus avait à l'époque un retentissement important tant l'apparition du champ-contre-champ, le travelling ou encore la caméra subjective ne semblait que des effets de style.
Ici, ils sont partie intégrante de l'action, la renforcent et impressionnent pas leur "utilité" ! Que dire, en effet, de l'interprétation "massive" de Emil Jannings (il prend à certains moments l'intégralité de l'image) décuplée par une caméra d'une mobilité continue...Exit la mode de l'accéléré ou de la déformation d'images, vives les mouvements de caméras autour d'un personnage cabotin. Le tout est en outre renforcé par ces décors de l'hotel et de la rue où foisonnent les détails.
Et puis...Et puis...Le film dispose de 2 fins, la 1ère dramatique et voulue par le Réalisateur (un final cut avant l'heure ?) et une 2ème plus joyeuse désirée par la Production de l'époque (alors qu'un panneau au sein du film indique que c'est le Réalisateur lui-même qui a eu pitié de son personnage, imaginant ce "happy end" si...américain) et qui se trouve être la fin originale.
Pour l'anecdote (in Histoire du Cinéma Mondial - Georges Sadoul), la carrière du film fut entravée aux Etats-Unis parce que les Américains (sachant qu'un portier gagnait moins qu'un tenancier de toilettes) ne comprenaient pas le désespoir du héros !
Enfin, concernant la retransmission de ce film, à noter qu'il sera diffusé avec ses 2 fins, cela pour permettre à l'Orchestre de Chambre de Toulouse de disposer de 2 espaces de création.
Le DVD du film est disponible chez MK2,
pour ceux qui ne pourraient pas se déplacer au ciné-concert du 219/08/2010
Informations Pratiques :
Ouverture des portes à 20h00, début du spectacle à la nuit tombée.
Buvette et restauration légère sur place.
Tarif plein : 15 €
Tarif réduit : 8 € (- de 12 ans, étudiants, chômeurs, adhérents Terres nomades)
Réservation avant le 25 août 2010 : terresnomades@free.fr ou au 05 61 52 21 39
Les Abattoirs - 76 allées Charles-de-Fitte, Toulouse
http://www.lesabattoirs.org/
Métro ligne A - St Cyprien République
J'ai reçu un colis il y a quinze jours ! Je l'attendais, un mail m'ayant prévenu. Mais je ne savais pas ce que c'était...
Un poster !!! Il a osé...IMtheRookie (David Honnorat de son vrai nom) a osé. Une carte de "métro" des meilleurs films de tous les temps basée sur le Top 250 IMDB , voté par les utilisateurs du site et arrêté au 19/06/2009. J'ai la numéro 93/300 (elles sont numérotées en plus, héhé, collector !!). Chez moi, on est tous fans.
Mais ce cadeau, cette belle offrande n'était que la partie cachée d'un truc, d'une chose dont nombre d'entre nous avaient entendu parler. Un projet, un site, une méthode, une vrai nouveauté, un ovni...Sur le cinéma, sans concurrent, basé sur une killer app' du tonnerre.
Du nouveau dans le monde du cinéma sur le net. Rien moins que ça !
Un heureux évènement accouché par une équipe composée de Cyril Barthet (le boss), Benoît de Malartic (l'ingé) et donc David (le Dir Com) !
Et c'est bien un heureux évènement. Bien né (ergonomie, collaborationnisme, contenu, design) et donc facile d'accès, il est simple de comprendre les aboutissants ayant concouru à la création de ce nouveau site promis à un avenir florissant.
Florissant parce que partant d'un principe tout simple :
On peut visionner des extraits de films (comme partout), on peut partager (comme souvent). Mais surtout, on peut extraire des passages de films (limités à 3 mn) et les commenter. C'est à dire que pour la première fois, on peut enfin rajouter l'image à un résumé, une étude, une analyse filmique, pour une explication...par l'image et plus seulement par le texte.
Et là où ça touche au sublime, c'est que ça marche !
Comme l'expliquait hier David sur le blog de Vodkaster :
"Voilà la mission de Vodkaster, bâtir des ponts. Entre le web et le cinéma. Entre le cinéma et le monde qui nous entoure. Entre les cinéphiles experts et les amateurs curieux. Entre les cinéastes, entre les films, entre les scènes…
Pour cela nous mettons à votre disposition un outil rêvé, une plateforme vidéo gratuite et collaborative entièrement dédiée aux extraits de films. Les cinéphiles y verront une encyclopédie multimédia du cinéma, les plus High-Tech une sorte de moteur de recherche « à l’intérieur des films» et les autres une inépuisable plateforme de divertissement (quiz, jeux, playlists thématiques, batailles de répliques, collection de scènes…)."
Tout compris ? Alors, direction VODKASTER, amusez-vous, intéressez-vous et...retournez-y !!! :-)
Vodkaster ? Un site qu'il est plus que très bien !! :-) (good luck aux créateurs et animateurs du site, en passant !)
Besson. Luc Besson.
Son dernier film, Arthur et les Minimoys, est sorti en France le mercredi 13 décembre.
J'ai attendu les vacances pour y emmener mes enfants. C'était hier.
Certain de retomber en enfance, avec eux, le temps du film.
Les critiques ont souvent reproché à Luc Besson la naïveté de son propos, la simplicité de ses scénarios. Je ne le nie pas. Et c'est peut-être ce que sont prêts à lui accorder la majorité de ses spectateurs, tant dans ses réalisations que dans ses productions. Alors, quand en plus de la "facilité" de lecture de ses films, il y ajoute cette pincée de magie déja aperçue précedemment (qui oubliera le coté "magique" du Grand Bleu ou d'Angel-A, par exemple ?), cette qualité technique qui fait oublier les petits défauts, pas étonnant que les clients, même 11 jours après la sortie du film dans les salles, l'applaudissent au générique de fin, lorsque son personnage "Minimoyisé" apparaît.
Ici aussi, ses détracteurs pourront dire que c'est pure démagogie que d'apparaître ainsi au générique. N'empêche que ça force mon respect, c'est très rare que d'offrir aux parents ce plaisir de voir leurs enfants passer par autant de sentiments en si peu de temps.
Alors, Luc, merci et surtout, continue à me (nous, les) faire rêver !!!
Plus que le Week-End à venir pour ENFIN prendre la décision de s'inscrire pour le 9e Festival International des scénaristes qui se déroulera à Bourges du 5 au 9 avril 2006. L' appel à candidature est lancé aux auteurs et scénaristes européens et francophones depuis plus de 6 mois et se conclu dans 3 jours !!!
Objectif : parvenir à écrire, en 48 heures (24 heures tout seul puis 24 heures avec l'aide d'un professionnel), un scénario d’une dizaines de pages , ou défendre un projet de scénario de long-métrage de fiction ou enfin défendre un projet documentaire.
Il suffit pour cela de s’inscrire avant le 15 novembre pour participer au Forum européen des auteurs de fiction, au Forum européen des auteurs de documentaire et au Marathon du court-métrage.
Les bulletins d’inscription sont à retirer sur le site internet : www.scenario-mag.com
Bon, qu'est-ce que j'attend ?
Vous êtes équipés en haut débit ?
Alors vous êtes équipés pour visionner des milliers de courts-métrages.
Via 7 sites pour le 7ème art (et beaucoup, beaucoup, beaucoup plus si vous suivez les liens qu'ils proposent), vous allez pouvoir télécharger, ou visionner directement en ligne, de nombreux courts-métrages, dont certains jamais diffusés ailleurs (merci à MicroHebdo pour le tuyau !).
C'est d'autant plus intéressant que c'est forcément parmi ceux-là que se cache un futur grand réalisateur. C'est forcément dans ces images-là que vous trouverez de nouvelles façons d'écrire, d'éclairer, de mettre en scène, bref, de réaliser des films. Mais pas seulement.
Ainsi, sur Mouviz, vous trouverez des films qui n'ont jamais été distribués.
Sur Courts et Drôles, ce sont les 11 films de l'édition 2004 du festival ... CourtsetDroles qui sont visibles.
Sur TrèsCourt, les 60 films diffusés lors des différentes éditions du festival éponyme ont en commun leur durée maximum : 3 minutes.
Sur Silence on Court, site de l'ONF Canadien, une centaine de courts métrages a été sélectionnée avec le plus grand soin.
Le célèbre Festival du court d'Angers propose, quant à lui, sur un site encore en construction, une sélection de films passés par le Festival. Retrouvez-les sur Tout-Court (désactivez votre anti Pop-Up !!).
Pour les anglophones, AtomFilms propose plus de 1000 films à la vision, précédés à chaque fois d'une publicité certes, mais d'une qualité impréssionnante.
Enfin, après une inscription préalable, il vous sera certes possible de voir plus de 300 autres courts métrages sur Ciné-Courts, mais également de participer au Forum, de visionner les petites annonces et encore mieux, d'apprendre - par exemple - à financer votre propre CM - Un must !!!
Finalement, grace à ces "petits réalisés par des grands" (ma définition : qui ont réussi à faire au moins un film), je vous aurai peut-être donné envie de retourner davantage au Gaumont Wilson (Heu, mais non, je blague, je voulais dire au...CINEMA, Na !!!).
Exclusivité CinéTribulations (merci P.A.):
Philippe Grimbert, psychanaliste et essayiste (qui est en lice pour les Goncourt et Médicis 2004 pour son dernier livre, Un Secret), devrait très prochainement signer avec Claude Miller pour une adaptation au cinéma de son livre.
Résumé du livre :
Au commencement de ce roman, le narrateur raconte que, petit garçon et fils unique, il s'est inventé un frère. Ce fantôme tyrannique a hanté ses jeunes années. Entouré de silence, ployant sous une culpabilité familiale, le narrateur éprouve le besoin de raconter un passé qu'il s'imagine lisse et tranquille jusqu'à ce que Louise, vieille amie de ses parents et confidente de l'enfant, vienne tout d'un coup lui révéler un secret lourd et bouleversant.
Je sais pas pour vous, mais là, comme ça, ça manque d'éléments pour imaginer ce que ça peux donner en image. Il ne me reste plus qu'à le lire. Ben tiens, il vous reste plus qu'à me l'offrir !!! Merci.