Les CinéTribulations :

Hicham a dit : Paul Verhoeven / David Fincher signaient la corrosion au sein d'Hollywood

Dans la catégorie "Hicham a dit", je reprend les articles d'Hicham dont le sujet est le cinéma (je linke son blog et l'article concerné). Nouvelle mouture :

Paul Verhoeven / David Fincher signaient la corrosion au sein d'Hollywood

On a coûtume de dire que les films dit "indépendants" (depuis l'omniprésence de studios comme Miramax cette expression perd de sa fraîcheur) sont souvent les seuls à avoir cette propension à égratigner le systéme de l'intérieur.

Dans les grands discours cinéphiles ou de chapelles; on scande passéiste que nous sommes que les grands films avec un regard d'auteur, une sorte de patte personnelle pour d'autres appartiennent au passé. Biensûr que j'adore tous les films des années 50-60-70.  (A l'heure ou j'écris cette note, un Garry Cooper est en train d'être rippé en Divx et je cherche dans le catalogue d'une bibliothéque ou je peux retrouver pour revoir Lettre d'une Inconnue d'Ophuls ...)

Les  grands films polémiques de Kazan, Coppola ... sont plus ou moins des films "coûteux" de studios datant maintenant. Parmis les centaines et centaines de films vus (pas les films du Texas ou Middle East  américain) ; trés peu ces dix derniéres années m'auront le plus marqués que Starship Troopers de Paul Verhoven  et  Fight Club de David Fincher.

J'ai découvert le cinéma du "hollandais furieux", comme on le dénomme souvent; lors de la sortie en vidéo de Robocop en 1989. A l'époque, je n'avais pas encore vu ses films de sa période hollandaise et La Chair et le Sang.

Starship Troopers a pâtit entre autres d'une mauvaise sortie en plein raz de marée Titanic, inutile de revenir dessus. Mais revoir le film aujourd'hui c'est entrevoir la critique d'une société en compléte déconfiture mélange d'Allemagne nazi, de société romaine qui s'en va anniliher ses sales bestioles. Des pavés ont été écris sur le film de Paul Verhoven, mais son existence témoigne du regard d'un cinéaste étranger "engagé", vaste mot ... dans un systémé hollywoodien de studios. Sans être un cinéaste dans la même thématique qu'Oliver Stone, Verhoven adore distordre l'image : que ce soit le carnage de Murphy dans Robocop (revoye le dvd directors cut) ... les corps éclatés dans Total Recall, les jambes entrouvertes de Basic Instinct ...

Fight Club doit tout autant à son réalisateur, l'oeuvre originale biensûr, les acteurs, l'équipe technique mais aussi au trublion Bill Mechanic, un de ses producteurs à la Fox.
Bill Mechanic durant une phase de production importante de la Fox a relancé la franchise Star Wars , accepté de produite le corrosif Mary A tout Prix, mis 200 millions de $ avec la Paramounnt dans Titanic ... mais aussi accepté de produire le film de David Fincher malgré les nombreuses réticences à l'époque.Partis aux revolution Studios depuis, il est l'initiateur même de Fight Club.

Bien que le film de Fincher n'aille pas aussi loin dans son dernier quart que le livre éponyme de Chuck Palahniuk, il a le mérite d'être corrosif à travers un paysage filmique hollywoodien parfois bien terne.

Ce qui est bien, c'est que chaque article d'Hicham est capable de lancer une discution.
Et tiens, une blague pour Hicham. Si, comme moi, vous trouvez ses posts intéressants et que vous en voulez plus, n'hésitez pas à lui en faire part sur son mail !

On a coûtume de dire que les films dit "indépendants" (depuis l'omniprésence de studios comme Miramax cette expression perd de sa fraîcheur) sont souvent les seuls à avoir cette propension à égratigner le systéme de l'intérieur.

Dans les grands discours cinéphiles ou de chapelles; on scande passéiste que nous sommes que les grands films avec un regard d'auteur, une sorte de patte personnelle pour d'autres appartiennent au passé. Biensûr que j'adore tous les films des années 50-60-70.  (A l'heure ou j'écris cette note, un Garry Cooper est en train d'être rippé en Divx et je cherche dans le catalogue d'une bibliothéque ou je peux retrouver pour revoir Lettre d'une Inconnue d'Ophuls ...)

Les  grands films polémiques de Kazan, Coppola ... sont plus ou moins des films "coûteux" de studios datant maintenant. Parmis les centaines et centaines de films vus (pas les films du Texas ou Middle East  américain) ; trés peu ces dix derniéres années m'auront le plus marqués que Starship Troopers de Paul Verhoven  et  Fight Club de David Fincher.

J'ai découvert le cinéma du "hollandais furieux", comme on le dénomme souvent; lors de la sortie en vidéo de Robocop en 1989. A l'époque, je n'avais pas encore vu ses films de sa période hollandaise et La Chair et le Sang.

Starship Troopers a pâtit entre autres d'une mauvaise sortie en plein raz de marée Titanic, inutile de revenir dessus. Mais revoir le film aujourd'hui c'est entrevoir la critique d'une société en compléte déconfiture mélange d'Allemagne nazi, de société romaine qui s'en va anniliher ses sales bestioles. Des pavés ont été écris sur le film de Paul Verhoven, mais son existence témoigne du regard d'un cinéaste étranger "engagé", vaste mot ... dans un systémé hollywoodien de studios. Sans être un cinéaste dans la même thématique qu'Oliver Stone, Verhoven adore distordre l'image : que ce soit le carnage de Murphy dans Robocop (revoye le dvd directors cut) ... les corps éclatés dans Total Recall, les jambes entrouvertes de Basic Instinct ...

Fight Club doit tout autant à son réalisateur, l'oeuvre originale biensûr, les acteurs, l'équipe technique mais aussi au trublion Bill Mechanic, un de ses producteurs à la Fox.
Bill Mechanic durant une phase de production importante de la Fox a relancé la franchise Star Wars , accepté de produite le corrosif Mary A tout Prix, mis 200 millions de $ avec la Paramounnt dans Titanic ... mais aussi accepté de produire le film de David Fincher malgré les nombreuses réticences à l'époque.Partis aux revolution Studios depuis, il est l'initiateur même de Fight Club.

Bien que le film de Fincher n'aille pas aussi loin dans son dernier quart que le livre éponyme de Chuck Palahniuk, il a le mérite d'être corrosif à travers un paysage filmique hollywoodien parfois bien terne.

Hicham a dit : Cinéma américain et sensibilités diverses

Dans la catégorie "Hicham a dit", je reprend certains articles d'Hicham dont le sujet est le cinéma (je linke son blog et l'article concerné). Nouvelle mouture :

Cinéma américain et sensibilités diverses

 

Mais quel point commun peut relier Babel, Le secret de Brokeback Moutain, Pursuit of Happiness et Collision.

Dis comme cela, on dirait une sorte de quizz, une énigme ou vous seriez Ulysse face à un cyclope cinématographique.

Allez la réponse est simple : chaque film est réalisé par un cinéaste étranger. On a souvent glaussé en France sur "Hollywood éponge", le cinéma américain aspirateur des talents, annilihateur de la création artistique ... mais non il faut bien capituler ;-) Mais devant quoi ? Devant la faculté du cinéma américain de se servir de sensibilités diverses pour raconter des histoires.

>> Tournage au Maroc pour Innaritu le mexicain avec Brad Pitt.
>> Tournage dans l'Alberta au Canada, Ang Lee taiwanais plaisante avec Jack Gyllenthal.

>>Tournage à San Francisco, Gabriele Muccino l'italien dirige Will Smith.

>> Tournage à Los Angeles, Paul Haggis canadien dirige Don Cheadle et William Fichtner.

La force de Babel en particulier dans sa partie mexicaine réside sans nul doute car d'Alejandro Gonzalez Innaritu est un immigré aux Etats-Unis avec femmes et enfants. Il faut pas être devin pour affirmer que son regard d'immigré n'a pu qu'influencer le film, puisque ça en est le moteur même : une recherche d'identité.

Aprés son Garçon d'Honneur à Taiwan, le théme de l'homosexualité a permis à Ang Lee de témoigner de toute sa sensibilité dans Le Secret de Brokeback Moutain . Dites comme cela avant de voir le film cette phrase comme accroche peut surprendre : un réalisateur taiwanais met en scéne une histoire d'amour entre deux cow-boys dans les années 60, au final aprés avoir vu le film, non...

Pursuit of Happiness tire sa force de la relation pére/fils dans le film. Celle-ci rejoint la réalité, le jeune Christopher étant en effet interprété par Jaden Smith. Qui pouvait retranscrire avec précision, le "rêve américain" et le scénario de Steve Conrad qu'un "oeil étranger" dans le pays de l'Oncle Sam ? C'est Will Smith et James Lassiter, 2 des 4 producteurs du film qui sont allés cherchés à Rome, Gabriele Muccino car ils avaient vus et aimés ces 2 précédentes oeuvres.

Le scénariste de Million Dollars Baby, Letters from Iwo Jiwa, Paul Haggis a puisé dans son regard de canadien, immigrant dans les années 70-80 à Los Angeles pour décrypter et construire son Collision, oscarisé il y a 2 ans.

Comme cela à toujours été le cas, c'est aussi cela la force du cinéma de la côté ouest américaine.

 

Mais quel point commun peut relier Babel, Le secret de Brokeback Moutain, Pursuit of Happiness et Collision.

Dis comme cela, on dirait une sorte de quizz, une énigme ou vous seriez Ulysse face à un cyclope cinématographique.

Allez la réponse est simple : chaque film est réalisé par un cinéaste étranger. On a souvent glaussé en France sur "Hollywood éponge", le cinéma américain aspirateur des talents, annilihateur de la création artistique ... mais non il faut bien capituler ;-) Mais devant quoi ? Devant la faculté du cinéma américain de se servir de sensibilités diverses pour raconter des histoires.

>> Tournage au Maroc pour Innaritu le mexicain avec Brad Pitt.
>> Tournage dans l'Alberta au Canada, Ang Lee taiwanais plaisante avec Jack Gyllenthal.

>>Tournage à San Francisco, Gabriele Muccino l'italien dirige Will Smith.

>> Tournage à Los Angeles, Paul Haggis canadien dirige Don Cheadle et William Fichtner.

La force de Babel en particulier dans sa partie mexicaine réside sans nul doute car d'Alejandro Gonzalez Innaritu est un immigré aux Etats-Unis avec femmes et enfants. Il faut pas être devin pour affirmer que son regard d'immigré n'a pu qu'influencer le film, puisque ça en est le moteur même : une recherche d'identité.

Aprés son Garçon d'Honneur à Taiwan, le théme de l'homosexualité a permis à Ang Lee de témoigner de toute sa sensibilité dans Le Secret de Brokeback Moutain . Dites comme cela avant de voir le film cette phrase comme accroche peut surprendre : un réalisateur taiwanais met en scéne une histoire d'amour entre deux cow-boys dans les années 60, au final aprés avoir vu le film, non...

Pursuit of Happiness tire sa force de la relation pére/fils dans le film. Celle-ci rejoint la réalité, le jeune Christopher étant en effet interprété par Jaden Smith. Qui pouvait retranscrire avec précision, le "rêve américain" et le scénario de Steve Conrad qu'un "oeil étranger" dans le pays de l'Oncle Sam ? C'est Will Smith et James Lassiter, 2 des 4 producteurs du film qui sont allés cherchés à Rome, Gabriele Muccino car ils avaient vus et aimés ces 2 précédentes oeuvres.

Le scénariste de Million Dollars Baby, Letters from Iwo Jiwa, Paul Haggis a puisé dans son regard de canadien, immigrant dans les années 70-80 à Los Angeles pour décrypter et construire son Collision, oscarisé il y a 2 ans.

Comme cela à toujours été le cas, c'est aussi cela la force du cinéma de la côté ouest américaine.

Hicham a dit : Un film, c'est pas qu'un réalisateur !

Inauguration d'une nouvelle catégorie avec cette note récupérée sur le blog d'Hicham : Hicham a dit !(Le principe : je crée une catégorie "Hicham a dit", je reprend certains articles d'Hicham dont le sujet est le cinéma, je linke son blog et l'article concerné).

Qui fait quoi ?

Lors d'une discussion d'aprés-repas, en revenant des pelouses du parc des Buttes-Chaumont, je conversais cinéma avec 2 collégues. Ils furent surpris que je dise que la réussite des films est aussi beaucoup la résultante d'une alchimie avec artistes et techniciens !!!

Ce déni des techniciens traduit la politique des auteurs française qui a déteint énormément sur la critique et l'appréciation d'une oeuvre.

Nous parlions de Lettres d'Iwo Jiwa et je soutenais que M. Eastwood avait de la chance d'avoir un superbe directeur de la photographie : Tom Stern
J'ai eu l'impression d'avoir sortie un blasphéme quand j'ai dis que la réussite artistique de Seven c'est surtout celle aussi de Darius Khondji le chef opérateur franco-iranien, d'Arthur Max le chef décorateur et des différentes équipes (sons, costumes...)

Eh oui dans les grands films populaires, c'est pas bien de parler d'artistique ;-)
Si Predator est aussi réussit dans son ambiance, c'est aussi du fait de la lumiére tamisé de Donald Mac Alpine, si la forêt d'Emeraude scintille ce sont les électriciens et le français Philippe Rousselot.

Que serait JFK sans son montage bluffant de Pietro Scalia et son équipe, et Gladiator du même Scalia, et David Wu et la collaboration John Woo/Tsui Hark sur le banc de montage ?

Et que deviendrait Scrosese dans la monteuse et ses idées à chaque coupe : Thelma Schoonmaker, Oliver Stone et un de ses meilleurs directeur de la photographie : Robert Richardson, Spielberg sans Michael Khan et son équipe pour raccorder le film ?
Il faut se rappeler qu'en 1981, Les Aventuriers de l'Arche perdu et son montage représentait une sorte de révolution dans la maniére de conter un film.

Si Ken Ralston et son équipe d'effets spéciaux de génie n'oeuvraient pas dans les films de Robert Zemeckis, peut être Forrest Gump, Roger Rabbit et autre Retour vers le Futur ... n'auraient peut être pas la même force visuelle : raconter un film avec des effets visuels invisibles, disons discret pour certaines oeuvres.

Je pourrais écrire des tartines mais reconnaître le talent, le travail énorme de tous ces artistes plus que techniciens pour moi est légitime en tant que cinémaniaque, monteur à ses heures perdus ...

Hicham

EDIT de Niala01 :
C'est pour me faire plaisir que tu as mis Thelma en illustration de ton article ? Quoi qu'il en soit, au delà des techniciens dit "principaux", n'oublions pas, par exemple, la valeur du Chef-Machino qui saura retranscrire les mouvements voulus par le réalisateur, le Chef-Electro qui saura retranscrire l'éclairage voulu par le Chef-Op (je connais des "éclairagistes" qui apportent leurs idées et réussissent à les imposer). Que dire même du Régisseur qui apportera les décors "clefs en main" au Réalisateur ? Un film est effectivement un travail artistique d'équipe !
Si ce n'était pas le cas, il n'y aurait pas autant de récompenses techniques dans les festivals et lors des remises de prix majeurs (Oscar, César,...)!!

Lors d'une discussion d'aprés-repas, en revenant des pelouses du parc des Buttes-Chaumont, je conversais cinéma avec 2 collégues. Ils furent surpris que je dise que la réussite des films est aussi beaucoup la résultante d'une alchimie avec artistes et techniciens !!!

Ce déni des techniciens traduit la politique des auteurs française qui a déteint énormément sur la critique et l'appréciation d'une oeuvre.

Nous parlions de Lettres d'Iwo Jiwa et je soutenais que M. Eastwood avait de la chance d'avoir un superbe directeur de la photographie : Tom Stern
J'ai eu l'impression d'avoir sortie un blasphéme quand j'ai dis que la réussite artistique de Seven c'est surtout celle aussi de Darius Khondji le chef opérateur franco-iranien, d'Arthur Max le chef décorateur et des différentes équipes (sons, costumes...)

Eh oui dans les grands films populaires, c'est pas bien de parler d'artistique ;-)
Si Predator est aussi réussit dans son ambiance, c'est aussi du fait de la lumiére tamisé de Donald Mac Alpine, si la forêt d'Emeraude scintille ce sont les électriciens et le français Philippe Rousselot.

Que serait JFK sans son montage bluffant de Pietro Scalia et son équipe, et Gladiator du même Scalia, et David Wu et la collaboration John Woo/Tsui Hark sur le banc de montage ?

Et que deviendrait Scrosese dans la monteuse et ses idées à chaque coupe : Thelma Schoonmaker, Oliver Stone et un de ses meilleurs directeur de la photographie : Robert Richardson, Spielberg sans Michael Khan et son équipe pour raccorder le film ?
Il faut se rappeler qu'en 1981, Les Aventuriers de l'Arche perdu et son montage représentait une sorte de révolution dans la maniére de conter un film.

Si Ken Ralston et son équipe d'effets spéciaux de génie n'oeuvraient pas dans les films de Robert Zemeckis, peut être Forrest Gump, Roger Rabbit et autre Retour vers le Futur ... n'auraient peut être pas la même force visuelle : raconter un film avec des effets visuels invisibles, disons discret pour certaines oeuvres.

Je pourrais écrire des tartines mais reconnaître le talent, le travail énorme de tous ces artistes plus que techniciens pour moi est légitime en tant que cinémaniaque, monteur à ses heures perdus ...

Hicham

Hicham a aimé 300 !

C'est en cette belle après-midi de surf, dans le jardin, au soleil, que je me rappelle qu'il faut absolument que je vous parle d'Hicham, cet internaute intrépide que je lis, qui me lie et qui, dans sa dernière livrée sur 300, nous sort une vague d'indignation digne du plus beau des éloges.
Mais s'en est-il seulement rendu compte ?

Et du coup, je vous invite à lire non seulement son blog dans son intégralité, mais surtout (on ne se refait pas !!!) sa catégorie mon_cinema !!!

Brokeback Moutain à Open Range : l'Alberta canadienne des cows-boys

Note très intéressante de mon ami Hicham sur l'utilisation des décors naturels dans les films :

Brokeback Moutain à Open Range : l'Alberta canadienne des cows-boys

Il aurait pu intituler son article : ;-)
De l'intérêt de regarder les génériques de fin de film jusqu'à la fin !