Il y a des films, comme celui-là, qui donnent envie d'être défendus.
C'est vraiment le cas d'Oncle Boonmee, sans Distributeur (Merci Pyramide !) à la veille de la délivrance (?) du palmarès Cannois et Palme d'Or contestable et contestée. Et l'on se dit que les membres du Jury n'ont pas pu délivrer la Palme à un film qui ne surpasserait pas Des hommes et des Dieux de Xavier Beauvois (Grand Prix du Jury quand même) ou le magnifique Tournée de Mathieu Amalric (Prix de la Mise en Scène).
Quoique...
Rarement Palme d'Or semble n'avoir été aussi antipopulaire. Il faut croire que ça été suffisant pour en faire, en dehors de ses qualités intrinsèques, le moins bon démarrage Paris-Périphérie des 10 dernières années avec 2816 entrées payantes sur 19 salles pour son 1er jour dans les salles (mercredi 1er septembre - données CinéChiffres).
Envie de le défendre...Pas envie de le voir...Antagonisme lié au fait que certains films vont au-delà du cinéma pour en faire, comme certaines oeuvres d'art, des morceaux de qualité obscures et hermétiques à la plupart ? Dans tous les cas, pour ceux qui prennent et comprennent le cinéma comme un art majeur, courez le voir...
Oncle Boonmee, Celui qui se souvient de ses vies antérieures
Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures
d’Apichatpong Weerasethakul (Thaïlande, 2010)
Synopsis :
Les apparitions magiques de sa femme défunte et de son fils disparu depuis des années confirment à Oncle Boonmee que sa fin est proche.
Dans son domaine apicole, entouré des siens, il se souvient alors de ses vies antérieures. Accompagné de sa famille, il traverse la jungle jusqu’à une grotte au sommet d’une colline, lieu de naissance de sa première vie.
De cette première vie, Oncle Boonmee ne se souvient de rien, s’il était animal ou végétal, homme ou femme ; mais il sait à présent qu’il est prêt à aborder la mort avec apaisement :
