Quand Piranha 3D d'Aja est Captifs de Gozlan

Mais c'est pas vrai !!!
Si vous êtes arrivés sur cet article, c'est attiré essentiellement par un titre racoleur qui vous a interpellé. C'est très bien !!!

Mais quel rapport peut-il y avoir entre les 2 films ?
Aucun !!!

En tout cas pas grand chose. J'ai seulement été frappé une nouvelle fois par l'indigence (ou la volonté...Après tout, c'est peut-être ça qui marche) de créatifs qui nous ressassent (et resucent) systématiquement les mêmes codes, films après films...

 

Piranha 3D (01 septembre 2010) VS Les dents de la mer

Ci-dessus, une jeune femme à la surface de la mer va se faire bouffer...
...Ci-dessous, c'est la catchline (l'accroche publicitaire) sur fond noir qui joue l'analogisme sur la solitude !

Captifs (06 octobre 2010) VS Alien, le 8ème passager VS PANDORUM

Pour Captifs : "Inutile de crier, personne ne vous entend..."
Pour Alien : "Dans l'espace, personne ne vous entend crier"
Pour PANDORUM : "A des millions de kilomètres de la terre, personne n'ira vous secourir"

J'ai pris ces exemples pour illustrer un propos dont la démonstration pourrait être multipliée à l'infini. Autre exemple, les comédies sentimento-romantiques, dont les affiches semblent posséder une standardisation des codes depuis Pretty Woman :

1. Fond blanc
2. Texte en rose ou rouge (alternative : texte d'une autre couleur et dress-code rouge)
3. Le (ou le)s couple(s) représenté(s) face à face ou cote à cote quand il n'y a pas un troisième protagoniste qui joue le trouble-fête.

Preuves par 14 affiches :

 

 

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Suffisantes, les preuves ?  ;-)
(ps : pour Captifs et Piranha 3D, autres articles à suivre)