Il semblerait que Jean-François Ruiz ne soit pas l'un des seuls à sérendipiter ( ;-) ). Joli terme basé sur un mot anglo saxon qui décrit l'action volontaire d'un internaute (ou d'une autre personne dans un autre secteur et pour tout autre chose) à papillonner de site en site, de façon aléatoire, en random, en mode "shuffle". Sans entrer dans les détails, il s'agit d'ajouter une part d'aléatoire dans notre action, notre vie, afin de trouver des ressources ou des réponses à une problématique particulière n'en trouvant pas dans notre propre champ d'expérimentation. Mais Jean-François exprime ça bien mieux que moi dans la traduction/adaptation d'un article de Kathy Sierra.
Mais venons-en à mon propre champ d'expérience, à mon pré, celui du cinéma. Ce dernier voit entrer Serendipity (fonds d'investissement racheté très récemment par Artemis - holding Pinault - et Bouygues, dont le Président est Patrick Le Lay) dans le capital de la société d'Alain Goldman, Legende, à hauteur de 35% . Est-ce à dire que le choix de production des films de Légende ne se fera plus uniquement sur des critères de qualité, de talents, de gros budgets laissant espérer des entrées importantes jusqu'à l'international (Les rivières pourpres, 1492 Christophe Colomb, Vatel ou encore récemment La Môme) ?
Est-ce à dire que la sérendipité sera à l'œuvre en interne et que le choix de produire Michaël Youn en découle pour son premier film en tant que réalisateur ? Vous imaginez, Michaël Youn faisant ses débuts de réalisateur pour une adaptation de son personnage de Fatal Bazooka produit par une des sociétés les plus huppées et qualitatives qu'il soit ! C'est de la sérendipité ou j'y comprends rien... ;-)
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