Arrivés en caisse, certains clients sont hésitants sur le titre du film qu'ils désirent visionner. Parfois, non. Ce qui ne les empêchent pas de se tromper. Ou de faire exprès pour tester leur humour...
Florilège... sur les films sortis dernièrement, et qui tourne tous, bizarrement, sur les relations entre 2 personnes :
Ainsi, pour 3 de ces films, sortis dernièrement, il ne s'agit pas d'une erreur dans la prononciation du titre mais plutôt de la façon de demander une place.
Par exemple, plusieurs fois, on a eu droit à des très sérieux "Bonjour, Un baiser s'il vous plait !", accompagnés soit de sourires en coin, soit de haussement de sourcils, mais également à des sourires malicieux avançant un non moins sérieux "La nuit nous appartient, mademoiselle" (ou même "jeune homme", à mon intention, de la part d'une dame d'un âge respectable, j'ai même eu droit au clin d'oeil !), ou encore des très amusants "Ce soir, je dors chez toi !"(provenant généralement d'ados pré-pubères à l'intention des plus jolies de mes collègues).
Pour le dernier film, Les femmes de ses rêves, le personnel en caisse a eu souvent droit à des modifications substantielles du titre, avec des demandes ainsi répertoriées :
- La femme de tes rêves (réponse d'un collègue et éclat de rire==>) : Je l'ai pas encore trouvée !
- La femme qui rêve
- Quand les hommes rêvent
- Le rêve des femmes
- L'homme qui rêve des femmes
- L'homme qui aimait les femmes (Charles Denner et François Truffaut auraient apprécié, ;-))
Comme on a beaucoup d'humour et que l'on sait déjà à la vue des titres de films à quoi nous en tenir, les clients sont pardonnés (et rigolez pas, vous en faites aussi partie !). Mais franchement, parfois, on se demande où ils (vous) vont (allez) chercher tout ça !
Je rappelle que tout est toujours dit et rapporté avec malice mais sans aucune méchanceté (N'oubliez cependant pas qu'une hôtesse peut avoir du mal à supporter que plusieurs clients, dans une même journée, lui fassent le même clin d'oeil à cause d'un titre de film qui vous inspire, vous, les hommes).
Ah, les clients sont formidables...