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Le blog de la boite de Distribution au chat !!
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Rédigé par Alain ROBERT le 28/09/2007 à 19:20 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Rédigé par Alain ROBERT le 27/09/2007 à 19:20 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Rédigé par Alain ROBERT le 26/09/2007 à 19:21 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
...quand le deuxième circuit de France fait semblant de s'inquiéter maintenant pour éviter de devoir s'inquiéter plus tard.
Mais, est-ce bien nécessaire ?
Retour en arrière :
J'annonçais il y a 2 ans : "Pour avoir été Montreuillois pendant plusieurs années, je conserve un
oeil bienveillant sur ce qu'il se passe au sein du cinéma local, le
Méliès. En 2007, agrandi, ce cinéma ambitionnerait de devenir un pôle
de l'art et essai en France.
Avec six salles et 1 200 fauteuils, son
Directeur, Stéphane Goudet, le verrait bien en effet réaliser 300 000 à
330 000 spectateurs par an, soit un objectif ambitieux qui permettrait
au cinéma d'égaler la fréquentation du MK2 Beaubourg à Paris, à
quelques encablures de l'Utopia de .... Toulouse, première salle art
et essai de France avec 350 000 spectateurs annuels."
Aujourd'hui :
Montreuil-sous-bois est, qu'on le veuille ou non, une capitale du cinéma. Nombre de sociétés cinématographiques ou en rapport avec le cinéma s'y trouvent, la ville accueille peu ou prou 80 tournages par an, son cinéma art et essai est l'un des plus actifs de France (2 débats par semaine et 3 festivals co-organisés par an ==> Le Mélies, une équipe capable d'organiser, par exemple, il y a quelques années, un lancer de
ballons en même temps que celui qui avait lieu lors de la projection du film "Parade" de
Jacques Tati !
) et surtout, la ville est le berceau d'un certain cinéma, celui d'un de ses enfants, George Mélies, qui a vécu et tourné ses films dans ses studios, sis à ...Montreuil.
Enfin, le cinéma Mélies de Montreuil réalise actuellement environ 200.000 entrées par an, engoncé qu'il est dans ses 3 salles pour moins de 500 fauteuils dans le Centre Commercial de la Croix de Chavaux, est géré par la municipalité qui lui octroie une aide d'environ 1€ par ticket émis et a mis sur rail un projet génial de déplacement et d'agrandissement.
Le projet :
Le Méliès devrait se retrouver en face de la mairie et du nouveau Centre Dramatique National de Montreuil (ouverture en novembre 2007) dans un ensemble très moderne. Le complexe doit passer à 1.100 fauteuils pour six salles.
Ce déménagement et cet agrandissement, qui doivent s'achever en 2009 au
plus tard, couteront la bagatelle de 11 millions d'euros, à laquelle participeront la municipalité, le Conseil Général et le Conseil Régional.
Décryptage de l'actualité :
Imaginons qu'il n'existe PRINCIPALEMENT plus que 2 sortes d'exploitations de salles de cinéma. D'un coté, celle des grands groupes, des multiplexes de grandes tailles...De l'autre, les cinémas montés en association, le plus souvent aidés par les municipalités.
Et alors ? Si cela permet de maintenir une certaine qualité à l'exposition des films en salle (de TOUS les films), alors tant mieux.
Mais c'est ce que semble redouter un grand groupe comme UGC.
C'est pour ça qu'en écho à l'autorisation délivrée à l'unanimité par la CDEC au Mélies il y a quelques mois, UGC a déposé en juin un recours près le Tribunal Administratif tourné à peu près en ces termes :
"l’utilisation des fond publics pour pratiquer dans ces six salles des tarifs subventionnés […] est constitutive, de la part de la commune, d’un abus de position dominante et d’une violation des règles de la concurrence."
En réponse, l'équipe du Mélies, retranchée derrière ses nombreux spectateurs et l'extrême qualité de son travail, met en place une riposte graduée par le biais d'une pétition dont voici le texte (repris du site libération.fr) :
" Pour mettre en oeuvre une véritable politique de la ville et défendre une culture vivante, à l'opposé des logiques de ghettos sociaux, éducatifs, géographiques ou ethniques, précise le texte de soutien au futur Méliès, il est décisif de développer des lieux à la fois ouverts à tous et exigeants, qui manifestent avec acharnement que l'art est nécessaire pour interroger notre présence au monde et favoriser la cohésion sociale ; des lieux publics où s'éprouve par la vision commune et le débat nourri la communauté des spectateurs, donc des citoyens. Au coeur de ce projet culturel et politique, s'affirme la conviction qu'il est possible et important de défendre un cinéma de proximité de grande qualité dans une zone relativement défavorisée et d'inciter, dans le même geste, la population parisienne à fréquenter cette banlieue dont les médias dominants s'obstinent à ignorer la richesse culturelle.
« Pour ce complexe art et essai, la ville de Montreuil-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis (100000 habitants) entend fermement conserver les trois labels attribués par le CNC qui distinguent aujourd'hui le travail du Méliès en direction du « Jeune Public », tout comme sa valorisation du cinéma de ‘Recherches’, de ‘découverte’, de ‘Répertoire’ et de ‘Patrimoine’. Mais ce passage de 3 à 6 salles permettra également d'amplifier cet effort en corrigeant les principaux défauts de la programmation actuelle. En s'engageant à ne pas projeter plus de films qu'aujourd'hui, mais à les exposer mieux, c'est-à-dire plus souvent et plus longtemps, le Méliès veut lutter à sa manière contre la rotation accélérée des films qui favorise la fréquentation d'impulsion initiée par le marketing et la communication des grands médias, au détriment du bouche-à-oreille et du cinéma le plus exigeant.
« Pour rester dans une logique qui se veut sélective, fondée sur l'appréciation subjective et néanmoins ouverte de films réellement vus, donc pour ne pas se perdre dans l'illusion de servir sans point de vue chaque semaine " toute l'actualité du cinéma ", deux de ces six salles seront consacrées à la fois au cinéma de répertoire (avec une visée pédagogique revendiquée dans la cité de Georges Méliès et des studios Pathé) et à la prolongation de films de qualité au-delà des deux ou trois semaines rituelles qui les voient parfois être chassés simultanément de tous les écrans des grands circuits parisiens.
« Nous, réalisateurs et distributeurs indépendants, avons aujourd'hui besoin de lieux d'exception qui soutiennent ainsi nos œuvres, non pas les yeux des programmateurs rivés sur le seul box office, mais subjectivement, passionnément. Ainsi ne voyons-nous nulle contradiction, bien au contraire, dans le fait que ce projet soit municipal et qu'il puisse être encouragé par l'Etat. Son statut de salle publique garantit des prix de place raisonnables pour la rendre accessible au plus grand nombre et singulièrement aux classes et écoles envers lesquelles un travail systématique d'accompagnement des films est réalisé.
« En ces temps dépourvus d'audace, où la notion d'oeuvre est réduite à celle de produit de consommation, le cinéma d'auteur et les salles art et essai les plus entreprenantes sont engagés dans un même combat pour la qualité, la diversité et le respect de la liberté commune des créateurs et des spectateurs. N'est-ce pas cette exigence, ce refus du renoncement à la passivité, autrement dit à la seule loi du marché, qu'il est urgent de promouvoir dans le cadre d'une réelle politique culturelle ? »
Pour l'heure, une soixantaine de personnalités a signé cette pétition, et c'est peut-être le point de départ de la contestation contre UGC, ce groupe qui déposerait régulièrement des recours contre tout ce qui est apparenté à des subventions municipales en faveur des salles de cinéma. Ainsi, en dehors de toute exhaustivité, rappelons les recours déposés contre le Comoedia de Lyon, contre la mairie d'Epinal ou encore celle de Noisy-le-Grand (également en Seine Saint-Denis).
Conclusion :
Il y a une ironie. Comme pour le Comoedia de Lyon, Le Mélies de
Montreuil est une ancienne salle de cinéma ...UGC. Au delà, s'achemine
pourtant une remise à plat de la loi du plus fort.
Car jusqu'où ira cette logique commerciale des multiplexes contre la politique culturelle des municipalités ? Peut-être seulement jusqu'au prochain Festival de Cannes (mai 2008), ou avant, jusqu'à la prochaine Cérémonie des César (février 2008), ou encore avant, dès le prochain congrès de la Fédération Nationale des Cinémas Français (du 2 au 4 octobre 07 à Deauville, en présence de tous les exploitants de salles), où les débats, non prévus, risquent de faire rage !!!
Pour aller plus loin :
La note de Didier Péron sur le sujet
Rédigé par Alain ROBERT le 25/09/2007 à 16:28 dans Economie cinéma, Exploitation | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Balises: cinema, cinéma, exploitation, montreuil, Mélies, UGC, économie
Le cinéma français a son Ocean's 11, ;-)
Jugez-en :
Daniel Auteuil, Monica Bellucci, Michel Blanc, Jacques Dutronc, Eric Cantona, Daniel Duval, Gilbert Melki, Jacques Bonnafé, Philippe Nahon (qui a tourné avec Melville dans Le Doulos en 1962), Jean-Paul Bonnaire et Jean-Claude Dauphin.
Mais la comparaison s'arrête là où elle commence : l'un est une comédie, l'autre un drame policier.
Le cinéma français a un élève qui veut dépasser ses maitres.
Alain Corneau (Police Python 357, Série Noire, Tous les matins du monde), qui fut comparé à Jean-Pierre Melville (Réalisateur de la première version du Deuxième souffle en 1966) dans les années 70, qui a été l'Assistant de José Giovanni (auteur du roman original), a réalisé une réadaptation du roman DEUXIEME SOUFFLE.
Et rien qu'au niveau de l'affiche, ça donne ça :
2H36 de Corneau, dans le remake d'un film de Melville (2H30 également) dont le roman fut écrit par José Giovanni ! Avouez que ça a une sacré gueule. Mais c'est aussi très casse-gueule, car ceux qui l'ont vu ne manqueront pas de comparer cette version avec celle, justement, de Melville avec un certain ...Lino Ventura :
Waouh...
Rédigé par Alain ROBERT le 20/09/2007 à 10:33 dans Affiches de Cinéma (les + belles) | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Balises: affiches, Alain Corneau, cinema, cinéma, Deuxième souffle, film, Jean-Pierre Melville
C'est le 31 octobre que Pyramide sortira sur les écrans français le film produit par Gilles Jacob pour célébrer les 60 ans du Festival de Cannes. Composé de 33 courts-métrages réalisés par 34 réalisateurs de renom, découverts ou consacrés sur La Croisette, il fut projeté pour la première fois pendant le Festival dans le cadre des Séances Spéciales.
Avec la participation de Theo Angelopoulos, Olivier Assayas, Bille August, Jane Campion, Youssef Chahine, Michael Cimino, David Cronenberg, Jean-Pierre et Luc Dardenne, Manoel de Oliveira, Raymond Depardon, Atom Egoyan,Amos Gitai, Hou Hsiao-Hsien, Alejandro Gonzalez Inarritu, Chen Kaige, Wong Kar-Wai, Aki Kaürismaki, Abbas Kiarostami, Takeshi Kitano, Andrei Konchalovsky, Claude Lelouch, Ken Loach, Tsai Ming-Liang, Nanni Moretti, Roman Polanski, Walter Salles, Raul Ruiz, Elia Suleiman, Gus Van Sant, Lars Von Trier, Zhang Yimou, Wim Wenders et David Lynch, ce montage de CM est un pur moment de bonheur ou l'on re-découvre avec joie et sans doute possible la patte de chacun.
Diffusé au même moment sur Canal+ puis sur ARTE, il est également déja sorti en DVD.
Mais vu qu'il a pour sujet principal la salle de cinéma, autant aller le voir dans... une salle de cinéma !!! ;-)
Rédigé par Alain ROBERT le 18/09/2007 à 12:21 dans Nouveaux films | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: chacun son cinéma, cinema, cinéma, courts-métrages, festival de cannes, film, Gilles Jacob
Si l'on considère les entrées réalisées en France tout au long de l'été, ainsi que le Box-Office estival américain, alors on peut en déduire que, pour le moment, le piratage informatique des films n'a que peu d'impact sur la vie d'un film dans une salle de cinéma.
Quelques chiffres :
- Petit rappel France : Juillet avait tenu ses promesses avec une hausse spectaculaire de 57,8%
et plus de 16,05 millions d'entrées selon les statistiques du CNC.
- Le
mois d'août a également vu la fréquentation virer au vert avec 16,47
millions d'entrées et une progression de 9,7% par rapport au mois
d'août 2006.
- Le retard d'entrées en France, au 31 aout, est inférieur à 1,5
million de tickets vendus par rapport à l'année dernière et la rentrée
du cinéma sera largement meilleure que l'année dernière (je prends les
paris).
- Hollywood, machine à fabriquer des billets verts par milliers, vient à nouveau de battre un record sur la période estivale : plus de 4 milliards de dollars de recettes, soit la moitié du CA annuel en seulement 4 mois.
Mais alors, pourquoi faire payer une taxe sur tous les supports vierges, pourquoi agiter la loi comme un gendarme vengeur, pourquoi mettre en avant la riposte graduée,...
C'est que...je ne sais plus quoi en penser, moi !!! vous m'éclairez ? ;-)
Rédigé par Alain ROBERT le 16/09/2007 à 11:39 dans Economie cinéma, Exploitation, Piratage Audiovisuel | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: box-office, cinema, cinéma, films, piratage
Comme annoncé par GuiM hier, la plateforme historique de blog U-Blog disparait définitivement prochainement !
Ca devait arriver un jour !
La disparition du bébé de Stéphane Le Solliec.
Le bon U-blog, Méta-blog au démarrage. Simple, gratuit, léger, modifié au jour le jour...
...Et puis les pro sont passés par là.
J'ai basculé quasiment du jour au lendemain sur Typepad (mon http://www.u-blog.net/tribulations est devenu http://cinetribulations.blogs.com/tribulations ), au grand dam de certains, qui eux, sont restés.
Mais aujourd'hui, eux doivent partir. Quand moi, je suis parti de mon
plein gré avec armes et bagages vers des cieux que je n'ai toujours pas
exploités entièrement, eux doivent partir presque précipitamment vers
d'autres plateformes (gratuites mais bof, et ça n'engage que moi ou payante mais limitée par rapport à ce que LLM nous avait proposé à l'époque).
Alors moi, ni une, ni deux, je viens de tester avec un autre de mes anciens blogs U-Blog, EROS et je l'ai basculé sur ma plateforme typepad. Et voici ce que ça donne :
http://cinetribulations.blogs.com/mon_moi_je
J'ai crée un design similaire (c'est donc faisable), j'ai basculé mes
anciennes notes et commentaires (c'est très simple) et j'en profite
donc pour vous faire une proposition malhonnête (hihihi) :
Vous avez un blog U-Blog ou Méta-blog original (crée depuis plus de 2
ans), votre blog est un blog à tendance artistique, vous écrivez à un
bon rythme, rejoignez-nous sur ma plateforme, je m'occupe de
l'interface et vous n'avez plus qu'à écrire (plus de renseignements là : http://cinetribulations.blogs.com/sommaire ).
Pour me contacter : en commentaire sur un de mes blogs décrivant le projet !
A+
Rédigé par Alain ROBERT le 13/09/2007 à 18:12 dans Mon, Moi, Je, Sites, Blogs et Lectures, Webmastering - Actualité du Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: blogs gratuits, cinetribulations, plateforme de blogs, typepad, u-blog, vox
Si les Exploitants français de salles de cinéma tentent de dynamiser un marché sans cesse obligé de se renouveler pour conserver ses spectateurs, cela ne va pas sans provoquer des remous dans d'autres branches du cinéma, en particulier chez les Distributeurs et les Producteurs, parfois rageurs devant le dédain soit disant affiché par les 2 grands que sont UGC et Europalaces, surtout lorsque l'on parle chiffres et nouveaux usages (je pense aux cartes illimités, aux frais de gestion appliqués sur certains billets et qui ne rentrent pas dans le mode de calcul de reversement aux ayant-droits, aux tarifs planchers uniques proposés par certains exploitants pour les avants-premières, aux déprogrammations sauvages de films pour laisser plus de salles disponibles pour les "blockbusters",..!).
Mais la réciproque est vrai : Les Producteurs protègent efficacement la réalité des budgets des films (que contiennent exactement les 'frais divers et annexes' ?), les Distributeurs de films sont tout aussi opaques dès qu'il s'agit de discuter des frais de sortie (à combien revient la promotion d'un film ?) et les chiffres délivrés par les distributeurs vidéos dénotent un manque de transparence flagrant.
Les premiers à faire un grand pas de clarification seraient en fait MK2 et UGC, qui, à l'occasion de l'émission de leur nouvelle carte, en ont profité pour délivrer des chiffres en "dur" :
200.000 cartes illimités UGC sont en circulation, 25% des entrées des 2 circuits sont réalisées avec les cartes illimités (l'un avec sa carte, l'autre au sein du GIE LE PASS, la part des cartes montant même à 51% pour les "petits" films et se positionnant à un tout petit 13% pour les films à plus de 500.000 entrées- du coup, on peut en déduire la même chose pour le circuit Gaumont à Paris), 114 salles indépendantes adhèrent à ce système de carte en 2007 (chiffre en augmentation comparé aux années précédentes, ce qui démontrerait, mais je suis moins affirmatif, la bonne santé économiques des salles A&E parisiennes - 95 salles en 2006 et 23 en 2001), UGC reverserait de fait environ 15.800€ annuels à chaque salle partenaire - chiffre stable d'une année sur l'autre pour le revenu par salle partenaire alors que le prix de l'abonnement est en augmentation constante depuis la création, ne serait-elle pas là, la VRAI opacité, ne pas délivrer la correspondance en termes d'entrées ? : combien d'entrées réalisent réellement les salles partenaires par an, combien d'entrées sont réalisées par porteur,....
Rédigé par Alain ROBERT le 12/09/2007 à 16:35 dans Carte LE PASS, Economie cinéma, Exploitation | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: abonnement, carte LE PASS, cinema, cinéma, exploitation, salles de cinéma, UGC illimité
J'écrivais le 07 mai 2003 :
"C'est le 17 aout 1908 qu'a eu lieu la première projection du 1er dessin animé de l'histoire du cinéma au Théatre du Gymnase à Paris:
Fantasmagorie de Emile Cohl a été tourné image par image, et dure 4 minutes; A chaque image correspond un dessin entier, Cohl n'utilisant pas la technique du cello, qui permet de garder le même fond en ne dessinant que le personnage en mouvement sur un transparent ( voir à ce sujet les premiers dessins animés de Disney)."
Je rajoutais le 24 janvier 2004 (c'était ma 1ère FAQ) :
"1) Où voir et/ou où se procurer "Fantasmagorie":
ici:
Dessins d'Emile Cohl :
A - Drame chez les Fantoches (1908 Gaumont)
B - Le cauchemard du Fantoche (1908 Gaumont)
C - Fantasmagorie (1908 Gaumont)
Plus surement, je pense qu'à l'heure actuelle, les informations historiques les plus complètes concernant Emile Cohl sont la propriété de Gaumont. Certaines archives sont d'ailleurs visibles dans le Musée virtuel Gaumont.
2)En quoi Emile Cohl peut-il être considéré comme un personnage important du dessin animé mondial :
Si 1908 est la date de la réalisation de son premier dessin animé, sa grande spécialité restera les dessins à
transformations (ce qu'on appelle de nos jours le "morphing") avec Les joyeux microbes (1909). Génération spontanée (1909), Le retapeur de cervelles (1910), etc., etc., donnant libre cours à son imagination.
Tout cela est né en France, du cerveau et des mains d'Emile COHL. Walt Disney lui-même l'a reconnu lorsqu'il a été décoré de la Légion d'Honneur, et de nombreux cinéastes d'animation, comme le Canadien McLaren par exemple, se sont inspirés de lui, formant ce qui pourrait être appelé une école Emile COHL. Dans les pays du monde entier, Emile COHL est reconnu comme le Père du Dessin animé cinématographique.
3) Où trouver la technique expliquée clairement avec si possible des exemples concrets :
...Une explication claire et
rapide étant peu indiquée ici vu la complexité du problème, j'ai trouvé
sur le site de l'ONF (L'Office National du Film du Canada) toutes les infos utiles sur la technique de l'animation: de la gravure sur pellicule à l'animation par ordinateur. (tous les liens sont mis à jour !)
Aujourd'hui, je rajoute enfin LA vidéo du film, qui dure moins d'1'30" (contre 4'00 à l'origine), fond musical rajouté compris ! :
Je suis conscient que c'est pas parfait, mais ça illustrera tjs mieux le propos ! Bon visionnage pour ceux qui n'auraient pas eu le privilège de voir ces images ailleurs... ;-)
Rédigé par Alain ROBERT le 07/09/2007 à 15:04 dans Bandes Dessinées/Dessins Animés, Histoire(s) du cinéma, Video on line | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: dessins, dessins animés, Emile Cohl, Fantasmagorie, Gaumont, origines, écoles
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