Point donc d'attaque pour l'instant envers le changement de consommation des clients pour expliquer la relative désaffection des salles en 2005. La mauvaise répatition des sorties de films dans l'année, le manque de films populaires ou porteurs (avec 61.5 millions d'entrées, les 20 premiers films du Box-Office accusent un retard de 13 millions d'entrées comparé aux 20 premiers de l'année 2004) ne sont pourtant pas les seuls arguments à retenir.
Et si la salle de cinéma, tout simplement, en 2005, n'avait pas été suffisamment forte pour contrer le climat social et économique pourri qui aura vu diminuer les entrées et les ventes de tous les secteurs du loisir et de la culture (à l'exception du Musée du Louvre, qui a accueilli 7.3 millions de spectateurs au lieu des 6.7 millions de 2004, effet Da Vinci Code ?), les premiers secteurs à voir leur clientèle se détourner en cas de conjoncture difficile ? C'est encore une donnée liée à la conjoncture et qui ne devrait pas durer si la programmation s'améliore !
(A suivre)