Hurlement : Il n'existe pas de problème structurel à la baisse de la fréquentation dans les salles de cinéma américaines et européennes sur 2005 !!!
Alors que les exploitants français se sont retrouvés à Deauville pour le 60ème Congrès de notre Fédé (FNCF), le cinéma numérique et la baisse des entrées sont sur toutes leurs lèvres. Je reviendrai prochainement sur le cinéma numérique, comme je l'ai déja fait dernièrement. Avant cela, voyons un peu la situation du Box-Office.
De nombreuses voix s'élèvent pour tenter de trouver une explication plausible à la baisse de la fréquentation des salles de cinéma depuis le début de l'année : changement du mode de consommation de la clientèle, prix des places trop élevé, piratage audiovisuel,...
D'autres voix, beaucoup moins nombreuses (celles des exploitants, en fait !), stigmatisent principalement 1 élément :
- Les errements des Distributeurs, peu enclins à un étalement des sorties de films, encourageant indirectement le grand embouteillage annuel du dernier trimestre. Encore plus cette année que les précédentes (et que la plus récente, 2004 - année record sur 20 ans, en hausse de 12% vs 2003, avait démenti, comme par hasard, en répartissant a peu près correctement les films sur l'année) qui verra sortir un enchainement incroyable de films en octobre et en décembre.
Le manque de films porteurs, tant français qu'américains sur la reste de l'année ? un vrai problème ayant entrainé la mageure partie de la baisse des entrées en 2005 et un retard qui ne pourra malheureusement jamais être rattrapé sur 2005, quand bien même les salles réaliseraient 71 millions d'entrées sur le dernier trimestre (contre 51.6 millions d'entrées sur le 4ème trimestre 2004), chiffre jamais atteint (sauf erreur de ma part !) depuis que les statistiques du CNC existent.
Comme on le voit, on est très loin d'un problème structurel ! Et les 180 millions de spectateurs sont encore réalisables, ce qui limiterait la baisse finale à un taux tout à fait raisonnable. CQFD.