Quand une sociologue répondant au nom de Laurence Allard, par ailleurs Maître de conférences à l'Université Lille 3, décide de faire un sujet (Décembre 04 ?) sur "Blogs et Kino Blog comme technologies du soi : vers une conceptualisation polyphonique et polymachinique des identités digitalisées." , elle ferait mieux :
- De m'en parler avant (mais en a-t'elle parlé également à Karen, qui est citée ?)
- Au pire, de me dire qu'elle en a parlé à posteriori,
- Surtout d'éviter de se tromper quand elle analyse mon pseudo !!!
(Ca lui aurait évité cet article prouvant au mieux qu'elle s'est trompé "pour une fois", au pire qu'elle est nulle).
[...]Certains sous-titres des blog vont ainsi afficher leur “ pacte autobiographique ” promettant aux internautes-lecteurs le caractère authentiquement subjectif des propos qu’ils interpréteront en identifiant le nom du bloggeur et le sujet de l’énonciation des messages postés. [...]
Ces carnets, billets, chroniques, récits autobiographiques en ligne de bloggeurs cinéphile donnent une précieuse clé d’entrée dans les “!machineries du moi!spectatoriel!”. S’y manifeste une articulation entre la production de sens et production identitaire. Il s’agit d’une modalité esthétique de subjectivation en couplage avec un agencement machinique pour reprendre les hypothèses de Felix Guattari.[...]
Un autre exemple extrait du Blog Ciné-Tribulations va nous permettre de décliner cette hypothèse plus avant :
EX 2 :
“ On-line bio
Biography
Mon pseudo est Niala (NDLR : mon pseudo n'est pas Niala, mais Niala01). Mon Blog est un Blog cinéma, parce que je travaille...dans le cinéma, dans une salle de cinéma, un multiplexe de centre ville. Ca, vous le saviez déja...je suppose, si vous me lisez de temps en temps”.
Niala (NDLR : Niala01)
Polyphonies digitales du moi
Une telle conception pluralisée du sujet, une telle appréhension non identitaire de l’identité, se trouvent trop souvent rattachées à des thèses post-modernistes dans lesquelles le sujet est pensé sur le mode d’un sujet décentré et fragmenté sans que la question de la recherche d’une cohérence du soi ne soit posée.[...]
Dans cet exemple, l’identité spectatorielle renvoie nominalement à l’avatar “ Niala ”. Du point de vue d’une herméneutique du soi instrumentée par de tels outils de publication en ligne, la production esthétique d’une telle identité spectatorielle “Niala ” n’est qu’un segment de la subjectivité de l’auteur de ce blog. S’attacher à tels agencements énonciatifs à travers lesquels s’exprime une subjectivité produite dans un moment esthétique – la réception filmique, suppose de concevoir une subjectivité plurielle ou encore polyphonique.
Bon, maintenant, voici mon explication sur mon pseudo :
- Mes lecteurs les plus assidus le savent, mon véritable nom est Alain ROBERT.
- Ce nom est porté par des milliers de personnes dans le monde, dont une est particulièrement connue, puisqu'il s'agit de l'Homme-Araignée (qui en passant a une actualité très chaude - dernier article le concernant au moment où j'écris l'article : 32 mn - 2.880.000 réponses à son sujet sur Google sur une recherche sur mon nom ).
- Lorsque j'ai dû me choisir une adresse e-mail, il y a quelques années, impossible de garder mes noms et prénoms, déja utilisés dans quasi-toutes les configurations. D'où l'idée d'utiliser mes prénom et nom à l'envers (Alain / Niala - Robert / Trebor), ce qui donna nialatrebor. Mais, même comme ça, il a fallu ruser pour le pseudo, les Niala1,2,3,4,5... étant déja utilisés : Ce qui a finalement donné Niala01.
Alors, qu'une pseudo sociologue s'amuse à croire qu'il existe derrière mon pseudo "la production esthétique d’une telle spectatorielle" ou encore que je puisse "(m)’attacher à tels agencements énonciatifs à travers lesquels s’exprime une subjectivité produite dans un moment esthétique", j'appelle ça de la masturbation intellectuelle !!! Et encore, je suis gentil, ;-)