1) Remarque reçue par mail :
" Si je vous dis que c'est en naviguant sur le net que j'ai découvert votre site, vous ne me croiriez pas! Je suis aussi tombé sur celui de DCI, avant. Comme si Texas instruments (par le biais de sa filiale ==> DLP) avait besoin de la complicité des réalisateurs américains pour amortir une technologie obsolète avant d'avoir servi . La projection numérique ne serait qu'un oximore (NDLR : définition) de plus, comme réalité virtuelle, si elle ne cachait une tentative d'arnaque industrielle dès lors qu'elle se présente comme la solution durable, techniquement indépassable de la diffusion des images animées numériques. Faux! Ce n'est qu'une solution transitoire, ruineuse pour les exploitants, pas même un passage obligé. On pourra très bientôt passer à l'écran électronique géant d'affichage direct de l'octet au pixel sans plus avoir à en passer par la conversion numérique/ photonique (vidéo projection, DMD, DLP). Un écran électronique est un écran d'affichage, pas de projection.
Gabriel Simon."
2) Gabriel Simon complête son discours par un long texte documenté daté de décembre 2004:
Les écrans électroniques plats, géants, passifs et actifs;
Enjeu central de l’imagerie et de la communication numériques d’aujourd’hui et de demain.
Les idées reçues et communément partagées qui veulent que :
1— Les actuels dispositifs de conversion du “signal” électronique analogique et numérique en rayonnement photonique projetable sur écran blanc; vidéo projecteurs LCD, systèmes DLP/ DMD (Digital Light Processor/ Digital Micromirror Device), etc….
2— Les actuelles tablettes à digitaliser murales de grandes tailles qui, couplées avec ces dispositifs de conversion électronique/ photonique, sont utilisées comme dispositif interactif entre acquisition numérique de l’information et projection photonique…
3— Et les actuels micrordinateurs alphanumériques…
soient les outils durables, définitifs, irremplaçables et insurpassables de l’imagerie et de la communication numériques tant sur le plan technologique que sur celui de leur faisabilité et de leur rentabilité industrielles.
4— Les actuels ordinateurs d’acquisition directe d’informations manuscrites -écritures et graphismes- équipés d’écrans plats actifs soient le “nec plus ultra “ technologique en la matière, mais ne soient voués qu’à un avenir marginalisé…
5— Les actuels logiciels dédiés à l’animation 2D et 3D soient immuables, du moins dans leurs conceptions fondamentales et leurs méthodologies respectives d’utilisation…
6— Et leurs actuels utilisateurs n’aient ni la compétence et encore moins la légitimité de leurs concepteurs pour juger sinon de leur utilité en tous cas de leur conception et développement,
sont autant d’idées qui méritent d’être revues en détail. Elles jouent comme autant de verrous psychologiques à l’innovation avant même qu’on ait pu jugé de leur validité et de leur réelle pérennité.
1— Les actuels dispositifs de conversion archivage électronique/ projection photonique n’ont été conçus et mis au point que pour pallier au manque d’écrans électroniques passifs -d’affichage simple- de grandes tailles.
2— Les actuelles tablettes à digitaliser murales de grandes tailles n’ont été conçues et mises au point que pour pallier au manque d’écrans électroniques cette fois-ci actifs d’acquisition et d’affichage simultanés- de grandes tailles.
3— Les actuels micrordinateurs alphanumériques n’ont jamais eu vocation, de par leur configuration matérielle, qu’à l’acquisition directe de données alphabétiques et numérales, en aucun cas manuscrites, pas plus que sonores, même s’ils peuvent, ensuite, traiter l’ensemble par informatique.
4— La preuve en est; l’apparition récente d’ordinateurs d’acquisition directe de données manuscrites via leurs écrans plats actifs mais qui, de par les technologies d’affichage mises en œuvre, LCD et plasma, ne peuvent accéder au “gigantisme” requis en 2.
5— Les actuels logiciels d’animation dits 2D et 3D ont atteint leur limite maximale de rendement. Développés et implantés sur les actuels micrordinateurs de type alphanumériques, ils sont dépendants de leur configuration matérielle, dès leur conception. Aucuns gains de productivité significatifs ne peuvent être attendus de leur transfert tel quel sur une configuration de type 4, par exemple.
6— Et leurs actuels utilisateurs n’ont pas la prétention de remettre en cause sans raison les électroniciens et informaticiens concepteurs de ces outils matériel et logiciel dès lors que ces derniers leurs reconnaissent le droit de s’exprimer sur leur utilisation, voire leur réelle utilité.
De cette théorie raisonnée et articulée en six points d’idées reçues, revues et rectifiées, il ressort :
1. 1— Qu’un réel besoin en matière d’écrans électroniques géants, passifs et actifs se précise et se confirme. Qu’ils seront plats.
2. 1— Que les dispositifs actuels ne sont que des palliatifs, hybrides et transitoires, à cette échéance historique. Qu’ils auront atteint leur seuil d’obsolescence dès que ces écrans seront disponibles.
2. 2— Que cette échéance sera poussée par l’exigence économique de satisfaire une distribution et une diffusion numérique cohérente et rationnelle des films, dès lors qu’ils pourront tous être produits sur support numérique, ce qui n’est pas encore le cas pour les films de prise de vues réelles.
2. 3— Que pour des raisons évidentes de rentabilité industrielle, on aura tout intérêt à ce que les écrans géants actifs bénéficient de la même technologie d’affichage que celle des écrans passifs.
2. 4— De même pour les ordinateurs graphiques équipés de ces écrans plats actifs de plus petites tailles, portables ou de table.
2. 5— Que leur connection en réseaux inter- et intranet ne pourra qu’en être facilitée et fiabilisée.
3 & 4— Qu’ils feront naître, ensemble, un marché électronique grand public émergent, aujourd’hui latent mais mal ciblé, porté par les générations montantes, au delà de celui des ordinateurs alphanumériques “de papa”.
5. 1— Qu’ils seront à l’origine de logiciels d’animation innovants, transcendants l’actuel clivage 2D/ 3D en combinant, pour la première fois, l’Art de dessiner le mouvement avec celui de le calculer. Combinaison seule à même de pulvériser les actuels délais de fabrication en lui donnant accès au “temps réel”, parce que respectueuse des performances et des limites respectives de l’Art et des Techniques.
Ceci établi, reste la question des technologies à mettre en œuvre pour la réalisation de ces écrans géants, actifs et passifs, en réponse aux besoins de l’imagerie et de la communication numériques d’aujourd’hui et de demain.
Sauf à croire que l’intégralité des publications scientifiques mondiales, encyclopédiques et de vulgarisation, ajoutée à celle des sites internet des industriels et des labos de recherche concernés ne jouent la désinformation systématique à ce propos, ce sont les technologies polymères conducteurs, dites aussi OLED pour “Organic Light Emitting Diodes” qui sont retenues dans un premier temps, suivies probablement de celles à base de nano tubes de carbonne.
Cette théorie est bien évidemment tout ce qu’il y a de plus réfutable, intégralement ou partiellement, tant sur le fond que sur la forme.
Au cas contraire il serait bon, pour tout le monde, d’en tenir enfin compte et d’en tirer au plus tôt toutes les conclusions qui s’imposent en termes ne serait-ce que de R & D.
Elle s’appuie sur une analyse concrète de la situation concrète… de crise dans laquelle cette profession est maintenue par la délocalisation tout azimut de ses emplois due, en partie, à ces idées reçues qui ne font que retarder l’accomplissement de son processus d’informatisation par l’adoption d’outils matériel et logiciel enfin adaptés à sa pratique tels qu’évoqués ici et par ailleurs décrits en détails.
Elle même adossée sur l’étude la plus exhaustive qui soit de l’Histoire des images animées mais déverrouillée du clivage révisionniste que les historiens du cinéma tout court -ou devrait-on dire ses exégètes-, naïvement relayés par ceux du cinéma d’animation, ont cru bon d’introduire entre celles du cinéma de prise de vues réelles et toutes celles qui ne le sont pas, celles dites du cinéma d’animation, les images animées recréées, toutes dessinées à main levée, au moins à la base, dont le dessin animé qui y tient la place centrale.
Révision réductrice et particulièrement stérile dans ses projections d’avenir!
Étude consignée dans un “Petit Traité des Images Animées” en projet d’édition.
L’ensemble couvert par un effort de compréhension des tenants et aboutissants de l’électronique dédiée à l’informatique, elle même appliquée aux images animées. Effort d’autant plus méritoire qu’il a été consenti par quelqu’un qui n’a jamais commis qu’une maîtrise universitaire pluridisciplinaire d’enseignement, Arts Plastiques, informatique et cinéma intitulée “Vers une définition d’une pratique du dessin animé assisté par ordinateur” -nous étions en 1974!- prélude à près de 30 ans d’expériences professionnelles menées avec le souci constant d’une réflexion constructive sur sa pratique.
Tout ce travail pour aboutir à l’obtention et la détention, légale, d’un brevet d’invention délivré en bonne et due forme par l’INPI, confirmé par l’OMPI, dont je ne laisserai jamais personne dire, sans preuves à l’appui, qu’il puisse être un brevet de Polichinelle délivré par complaisance, tout juste digne du Lépine.
Affaire à suivre, de près!
Paris, décembre 2004.
Gabriel SIMON.
C'est limite indigeste, mais on arrive à comprendre. Et vous, qu'en pensez-vous, quel est votre avis et que savez-vous de la projection numérique ?