4) Des propositions pour faire avancer les choses :
Ca fait déja pas mal de propositions à analyser !!!
1. «On n'arrêtera pas les échanges entre des millions de particuliers», estime Bruno Ory-Lavollée, directeur général de l'Adami, la société civile d'artistes-interprètes. Selon lui, mieux vaut «légaliser et rémunérer» le P2P que tenter de l'interdire.
2. Michel Gomez, délégué général de l'ARP (société civile des Auteurs Réalisateurs Producteurs) :
1) développement de la VOD (video on demand) uniquement sur des réseaux sécurisés;
2) paiement uniquement à l'acte (par opposition au forfait);
3) rémunération minimale aux ayants droit à chaque téléchargement;
4) pas de communication sur la VOD du film avant l'ouverture de sa fenêtre;
5) obligation de pré-achat de films au-delà d'un certain volume de chiffre d'affaires.
3. La prolifération des média de diffusion représente une aubaine pour le cinéma national : Partant du principe que les FAI font leur beurre sur l'accroissement de l'accès à haut débit (avec comme argument marketing : le téléchargement de musique et de films), il serait envisageable, de la même manière que pour la TV et le DVD, de créer un fond de soutien à la production en prélevant une commission sur chiffre d'affaires. Système qui pourrait être élargi par la suite aux réseaux de téléphonie mobile (pour les films sur le téléphone). Cette légalisation pouvant s’inspirer de la «licence légale» appliquée aux radios dans les années 80 : celles-ci peuvent diffuser ce qu'elles désirent sans autorisation contre un pourcentage de leur chiffre d'affaires reversé aux auteurs, interprètes et producteurs. Dans ce cas, le montant de cette «taxe» pourrait être de 1 à 2 euros prélevés sur l'abonnement mensuel (entre 15 et 45 euros environ).
4. Certainement la pire des solutions : Forcer les fournisseurs d'accès à surveiller les activités de leurs abonnés et imposer des mouchards sur les fichiers musicaux afin de tracer leur parcours et leur tentative de téléchargement. C’est ici la proposition qu’aimerait voir retenu Nicolas Seydoux (cf. point 3.a.1).
5. MyNameIsFedo, un commentateur du site ratiatum (qui parle du Peer-to-Peer (P2P) au delà du téléchargement - c'est eux qui le disent) : « S'ils veulent contrer le piratage, il faut prendre les mesures suivantes:
- permettre le visionnage simultané des films au ciné et en vidéo (ça n'empêchera jamais les gens d'aller dans les salles!)
- proposer des prix de location en ligne attractifs (2 ou 3 euros max) pour une qualité correcte (voire un abonnement de 10 ou 15 euros pour de l'illimité)
- demander éventuellement une petite taxe sur les abonnements internet pour financer les films... (2 ou 3 euros max par mois)
- sortir les films de manière simultanée dans toutes les salles du monde! "quand je voie que le film "hellboy" était déjà dispo en qualité DVD et en version française dans l'underground depuis 2/3 mois alors que sa sortie française en salle n'a eu lieu qu'en août dernier... j'ai du mal à comprendre la stratégie des majors...".