Apres 2 jours de dur labeur, voila enfin la critique que vous attendez tous.Le grand rôle est enfin sur l'aragorn's blog
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Apres 2 jours de dur labeur, voila enfin la critique que vous attendez tous.Le grand rôle est enfin sur l'aragorn's blog
Rédigé par Arsret le 30/09/2004 à 20:33 dans Nouveaux films | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Via le Blog de Pascal Rogard (portrait 2003), Directeur de la très respectée Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques et accessoirement lobbying de choc du cinéma Français :
"Grace à l'ALPA (Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle) la police judiciaire de Lille a arrêté 3 groupes de pirates aux noms délicieusement provocateurs NIGHT,PROJO et ECRAN
Ces spécialistes diffusaient sur internet des films copiés lors de projections cinématographiques.
Vu la mauvaise qualité de ces images souhaitons leur une bonne marche à l'ombre...."
Tremblez, tremblez.........................
Rédigé par Alain ROBERT le 29/09/2004 à 23:37 dans Piratage Audiovisuel | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Donc, voici le troisième jour. Avec le panoramique horizontal, vertical, et les mises au point.
Le vocabulaire que vous ne comprenez pas, comme par exemple les PDV, dites-vous que je les expliquerai plus tard, mais c'est pas très compliqué puisque PDV signifie point de vue...
Tout ceci en direct sur l'aragorn's blog.
Rédigé par casshern le 29/09/2004 à 22:02 dans Technique Audiovisuelle | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Aujourd'hui commence à Bordeaux le 59ème Congrès de la FNCF (Fédération Nationale des Cinémas Français).
Je suis très fier de découvrir que la une du Film Français de la semaine, qui place le Congrès au 1er plan de ses sujets, a pris comme photo de fond le hall du...Gaumont Wilson de Toulouse !!!
Rédigé par Alain ROBERT le 28/09/2004 à 16:06 dans Actualité cinéma, Anecdotes cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Rédigé par Alain ROBERT le 28/09/2004 à 12:49 dans Actualité cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
La question (reçue par mail via le site):
"Bonjour,
Je viens de découvrir ton blog. Dans "La Vie vue par les Américains", j'ai ri à la lecture de :
"14- Les cuisines n'ont pas d'interrupteurs. Quand vous entrez dans une cuisine la nuit, vous pouvez ouvrir la porte du frigo et vous servir de cette lumière."
J'ai passé quelques jours aux Etats-Unis cet été, et malgré la fascination que cette civilisation exerce honnêtement sur moi, il y a tellement à dire sur ce peuple, de drôle et de moins drôle...
Bref.
Je suis une abonnée illimitée au réseau Pathé-Gaumont-MK2 et m'interroge sur la chose suivante :
Nous devons être entre quelque chose comme 100 000 à 200 000 personnes dans le même cas, et nous ne recevons jamais d'offres promotionnelles, quelque soit le moyen de communication. Le GIE Le Pass possède pourtant un actif non négligeable avec cette base de données d'adhérents, mais qu'il n'exploite pas du tout.
Toi qui travailles dans l'exploitation cinématographique, a fortiori dans ce réseau mainfestement, saurais-tu m'expliquer pourquoi une telle initiative n'a pas encore vu le jour ?
J'ai aussi vu dans tes cinés tribulations que le CNC changeait de dirigeant prochainement. Dans quelle mesure, d'après toi, faut-il s'en inquiéter ? N'est-ce pas de bonne guère, même si sur le principe extrêmement énervant, que le pouvoir en place installe ses pions aux instances stratégiques du pays ? Il en a récemment fait de même avec Radio France, me semble-t-il... Doit-on objectivement craindre pour la liberté d'expression, je veux dire plus qu'avec un gouvernement de gauche ? Je conçois que pour la continuité des travaux engagés, la nomination, alternativement, de ses amis puis de ses ennemis, ne soit pas très constructive. Le bilan de David Kessler est-il bon ? Quels sont les grands dossiers qu'il a traités pendant l'exercice de ses fonctions ?
J'étais jusqu'à très récemment une simple spectatrice de films, mais m'intéresse désormais un peu plus aux dessous du métier. C'est dans cette perspective que je pose des questions...
Merci d'avance de tes réponses,
Lise"
Ma réponse :
Tout d'abord, merci de me lire...
1) Au sujet de la carte PASS, malheureusement, je suis incapable de répondre de manière exhaustive. Je crois savoir que le nombre de cartes PASS en circulation est bien inférieur à tes chiffres (et quand je bien "bien inférieur", c'est réellement bien inférieur), mais les données sont confidentielles, même en interne.
Concernant le fait que les possesseurs de cartes ne reçoivent jamais d'offres promotionnelles (avants-premières, réduction sur la confiserie, journal spécifique), notons que cela avait été effectivement prévu au moment du lancement de la carte sur Paris.
Il était prévu de le faire pour affronter de manière cohérente la carte concurrente. Cependant, il semblerait que la différence de qualité des salles (en faveur des salles Gaumont) a largement suffi à compenser le fait que la carte UGC (merde, je voulais pas les nommer !!!) soit accessible depuis les bornes Prompto à contrario de la carte PASS uniquement utilisable en caisse.
Il n'est pas impossible qu'une politique commerciale plus agressive remette au gout du jour l'idée d'une communication plus poussée à l'encontre des "cinéPassphiles". Remarquons seulement que dans de nombreuses villes de province où UGC dispose de sa carte face à Gaumont ou Pathé, notre groupe n'a pas perdu de part de marché.
Enfin, il n'est pas impossible non plus qu'Europalaces (nom officiel du groupe Gaumont-Pathé) passe à la vitesse supérieure (à celle d'UGC il y a encore peu de temps) et décide d'installer une carte PASS "locale" partout en France, mais ça, c'est une autre histoire !!!
2) Le CNC change assez régulièrement de Directeur.
De fait, les sympathies politiques des directeurs du CNC n'ont, jusqu'à maintenant, guère eu de conséquences sur la gestion des différents dossiers. Il existe un certain consensus dans ce domaine. Qu'il s'agisse de la préservation de la politique publique de soutien au cinéma français ou plus généralement de l'exception culturelle, on ne voit guère de différence entre droite et gauche.
On ne doit pas non plus TROP craindre pour la liberté d'expression, le lobby de l'image étant suffisamment fort (à mon sens) pour résister à un quelconque barrage (qui ne semble pas exister pour l'instant).
Il faut donc chercher ailleurs le frein éventuel que représente la nomination de Catherine Colonna à la Direction du CNC :
Si face à une Commission européenne ultralibérale, alors que le dossier des aides nationales à la production cinématographique n'est pas bouclé, c'est un atout d'avoir quelqu'un qui vient du Quai d'Orsay, cela suffira-t-il (comme l'indique Thomas Sotinel dans un article paru dans Le Monde récemment) pour "gouverner une institution qui doit accompagner la profonde mutation du cinéma, bousculé par la dislocation du système de financement qui s'était mis en place autour de Canal + et par le développement des technologies numériques ?".
Une mission d'évaluation de l'efficacité du CNC vient justement d'être confiée par David Kessler à Manuella Isnard. Cette dernière vient de quitter le service de presse du... ministère de la culture, après avoir travaillé au RPR, au cabinet de Philippe Séguin et à l'Elysée. CQFD.
Enfin, le bilan de David Kessler est-il bon ? En tout cas, on ne peut pas dire qu'il soit mauvais !
Depuis sa nomination en mars 2001, il s'est attaché à régler grand nombre de problèmes. Bien qu'arrivé à une époque d'embélie pour le cinéma français, il a pu noter, grace en particulier à un rapport qu'il a dirigé et intitulé "L’ŒUVRE AUDIOVISUELLE", les difficultés de communication existantes au sein d'un secteur plus que multiple mais à fait en sorte de les aplanir. Il a suivi bon nombre de dossiers difficiles dont la réforme du soutien, la défense des aides d’État à Bruxelles, mais aussi la réforme du Cosip. Enfin, il a dû faire face à l'explosion du DVD et à la montée du téléchargement (et donc la naissance de la piraterie d'envergure).
Je souhaite maintenant à sa suivante d'être aussi en phase avec l'ensemble de la profession que ne l'aura visiblement été David Kessler (son premier autobilan).
Rédigé par Alain ROBERT le 27/09/2004 à 22:55 dans F.A.Q. - Courrier des Lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Voici le décryptage du film Femme fatale sur l'Aragorn's blog
Rédigé par Arsret le 27/09/2004 à 20:23 dans Retour sur les FilmsActeursActrices... | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Raymond Borde naît le 28 août 1920. Il est décédé lundi dernier, le 20 septembre 2004 à Toulouse.
Critique de cinéma dans les années 1950, il écrit à la revue Positif, dont il est membre du comité de rédaction de 1954 à 1967. Il fait partie de ceux qui s'opposeront à la vision bourgeoise de Godart et Truffaux, alors les tenants de la Nouvelle Vague aux Cahiers du Cinéma.
Il fut l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages sur le cinéma (dont "Panorama du film noir américain" (1955), "Le néo-réalisme italien" (1960), des monographies consacrées à Harold LLoyd (1968 et 1974), Laurel et Hardy (1965) et Charley Bowers (1980 et 1987). Plus récemment, il avait publié "Les cinémathèques" (1983) et "La crise des cinémathèques" (1997) dans lesquels il exprime un point de vue plutôt pessimiste sur l'avenir du patrimoine cinématographique qui a pourtant, grâce à la profusion actuelle de films anciens, sur tous supports, donné raison aux champions de l'archive cinématographique dont il faisait partie. Il avait également écrit en 1963 "L'extricable" ainsi qu'un roman en partie autobiographique "Le 24 août 1939" (1995)). ==> Je n'en ai personnellement lu aucun...
Sensible aux problèmes de la conservation des films, Raymond Borde participe, en 1964, à la création de la Cinémathèque de Toulouse (devenue membre de la Fédération Internationale des Archives du Film (FIAF), dès l'année suivante), d'abord sous l'aile protectrice de la Cinémathèque Française . Il contribuera avec une énergie remarquable à l'enrichissement de ses collections. Très vite pourtant, il s'oppose au délégué de la Cinémathèque française, Henri Langlois, et donne toute son autonomie à la Cinémathèque de Toulouse. Il est ensuite un des adversaires les plus acharnés de Langlois, dont il conteste la gestion jugée trop poétique au nom d'une plus grande rationalité.
A la tête de la Cinémathèque de Toulouse, Raymond Borde se voue à la diffusion et à la conservation du patrimoine cinématographique. Il est membre du comité directeur de la Fédération internationale des archives du film de 1966 à 1990. Il concourt à faire de la Cinémathèque de Toulouse, la deuxième en importance après celle de Paris.
C'est donc un personnage d'importance du paysage cinématographique français qui disparait. Le maire de Toulouse ne s'y est d'ailleurs pas trompé dans son hommage :
"Les Toulousains sont profondément attristés par la disparition de Raymond Borde, fondateur de la Cinémathèque de Toulouse il y a 40 ans.
Personnalité forte de notre ville, écouté et reconnu dans le monde du cinéma, Raymond Borde a apporté à notre Ville le patrimoine inestimable que représente la deuxième cinémathèque de France. Homme cultivé, véritable historien du cinéma à travers ses nombreux ouvrages dédiés au 7ème art, Raymond Borde était l'humaniste généreux, au caractère affirmé que nous regrettons déjà.
Il disparaît au moment où les collections de la cinémathèque viennent rejoindre un lieu de conservation de grande qualité, marquant l'aboutissement de l'œuvre qu'il avait commencé dans les années 50.
J'adresse, au nom des Toulousains, à son épouse, et à sa famille, mes plus sincères condoléances."
Rédigé par Alain ROBERT le 26/09/2004 à 12:48 dans Nécrologie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Après Seb (aujourd'hui aux abonnés absents), Aragorn et Casshern, j'ai le plaisir de vous annoncer l'arrivée d'un nouvel auteur sur ce Blog : Etrange Noël. Il devrait très rapidement écrire son 1er post. Le contenu de ses écrits ?
Je vous met la réponse qu'il a faite à mon invitation :
"Je veux bien contribuer à ce dernier via mes commentaires sur notes et autres petites news... mais ce qui me parait le plus intéressant tant pour moi que pour les lecteurs serait de te poster des critiques régulières sur chaque film vu en salle (sachant que j'y vais en moyenne 2 fois par semaine)... Je pense donc venir poster des sortes de notes/critiques sur chaqu'un des films qui passera devant mes grands yeux plus ou moins ébahis... Voili voilou... La suite très bientôt."
C. alias Etrange Noël
On peut donc considérer que nous sommes dorénavant 4 à poster sur ce blog. Peut-être plus à terme? Il n'en tient qu'à vous !
Niala01
ps : je viens de remarquer qu'il y avait dans les auteurs inscrits sur mon blog, l'un des bloggueurs les plus émérites qu'il soit. Ce serait super de le voir passer par ici. Mais chut, je n'en dis pas plus, il se reconnaitra, LOL.
Rédigé par Alain ROBERT le 24/09/2004 à 01:16 dans Mon, Moi, Je | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Aragorn, qui décidement n'a rien d'autre à faire que de me poser des questions (LOL), m'envoie cette question par mail (il a pourtant mon numéro de téléphone, mais bah...) :
"Durant les films, on peut voir assez régulierement 4-5 fois par film, en haut a droite de l'ecran une tache noire apparaitre 2-3 fois rapidement puis disparaitre, si je ne me trompe pas, cette tache signifie au projectionniste qu'il doit changer de bobine, or de nos jours je pense que tout cela a du s'informatiser un petit peu, et je voulais savoir si ce repere était encore nécessaire ?"
Ma réponse :
L'existence des complexes cinématographiques, depuis le début des années 70, puis l'apparition, 25 ans plus tard, des multiplexes, regroupant plusieurs salles de projection dans un même ensemble, n'a eu d'intérêt qu'en raison du développement de l'automatisme des équipements de projection. L'automatisation de ces équipements est actuellement telle qu'il est possible (même si ce n'est pas souhaitable) à un seul opérateur d'assurer le fonctionnement normal et la surveillance de plusieurs cabines simultanément.
Dans l'ensemble, les équipements actuels entrent dans 2 catégories :
- Les semi-automatiques (les plus nombreux, comprennent les projecteurs solos recevant des bobines de grande capacité, les projecteurs munis de plateaux dérouleurs horizontaux, ...)
- Les tout-automatiques (20 à 30% du total, dont les projecteurs munis de plateaux à dérouleurs dits "sans fin").
Cependant, "dans l'ensemble" ne veut pas dire "totalité". En effet, le système dit "à double poste", où l'opérateur doit être présent afin de synchroniser 2 projecteurs successivement, entièrement manuellement, perdure. Pour l'exemple, le très extraordinaire Palais des Festivals, à Cannes, fonctionne encore et toujours de cette façon.
Comment ça fonctionne ? Simplement ! (je schématise au maximum à des fins pédagogiques) :
Prenons un film d'une durée de 40mn. La copie arrive sous forme de 2 boites (du même modèle que celles que vous avez déja tous vu) contenant chacune 600 mètres (20 minutes) de pellicule. Nous allons mettre la 1ère bobine sur le projecteur A en ayant pris soin de faire 8 repères en fin de pellicule : 4 repères sur 4 photogrammes successifs à huit secondes de la dernière image (indication du lancement du moteur du projecteur B par l'opérateur, sur lequel aura été positionné la seconde bobine, pour qu'il atteigne la vitesse du projecteur A) et 4 repères sur 4 images à une seconde de la dernière image (indication de l'ouverture des volets images/son sur le B et d'arrêt du moteur du projecteur A).
Alors, est-ce que ce repère est encore nécessaire ?
Sachons qu'historiquement, il était du devoir des opérateurs de réaliser les différents marquages sur la pellicule (qui lui indiquaient donc, dans l'ordre, quand lancer le deuxième projecteur pour qu'il atteigne la vitesse du premier, puis quand envoyer l'image et le son sur le deuxième projecteur tout en faisant le contraire sur le premier).
Il est, pour un opérateur qualifié, relativement facile de tracer de beaux repères pour les changements de bobines. Il est possible d'utiliser le crayon gras (blanc, mais sur du noir et blanc ou sur des films très sombres, il faut bien reconnaître que c'est pas toujours évident surtout si en plus les copies sont sales et poussiéreuses) ou encore de gratter ou de perforer (c'est la moins recommandable des façons de "marquer" la pellicule) et le plus proprement possible vu que c'est irrémédiable.
Malgré tout, chaque opérateur ayant ses propres "tics", de nombreux projectionnistes refaisaient leurs propres marques au fur et à mesure que les copies changeaient de site, ce qui finissait par rendre les repères de changement parfaitement "illisibles" et, au mieux, les copies grasses (au pire, rayées).
Mais avec le progrès technologique, il existe depuis quelques années un système bien plus simple. C'est le marquage laser directement sur la copie (l'internégatif) qui servira de matrice aux copies d'exploitation, et ce dès son tirage. Sachant qu'une copie, au cours de sa "courte" vie, passera quasi-forcément par un petit exploitant, ce marquage "idéal" est donc toujours nécessaire, sinon utile (et ça a quand même son charme, non, ce vestige d'une autre époque).
Rédigé par Alain ROBERT le 23/09/2004 à 19:46 dans Technique Audiovisuelle | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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