Dans la liste des films qui sortent mercredi se trouve une petite perle, l'un des premiers films de Miyasaki.
Rappel biographique via Sophie Avon (Sud-Ouest) :
"Réalisée juste après « Mon voisin Totoro » mais près de dix ans avant « Princesse Mononoké » et « le Voyage de Chihiro » les deux films qui ont contribué à rendre célèbre Miyazaki en France , « Kiki, la petite sorcière » a gardé quelque chose de l'enfance de l'art. Les années 80 ont en effet marqué un tournant dans la carrière du cinéaste entré en 1963 dans le plus gros studio d'animation du Japon (il a alors un peu plus de 20 ans), rodé à la télévision dans les années 70, et remarqué en 1984 grâce à l'adaptation au cinéma de sa bande dessinée « Nausicaa : de la vallée des vents » (merci Nadja Lover pour la critique). A partir de cette date, Miyazaki prend la tête d'un studio indépendant, le studio Ghibli, et signe coup sur coup une série de longs-métrages d'animation qui font exploser le box-office.
Son graphisme délicat, la profondeur de ses histoires, l'attention portée à ses personnages et notamment à ses personnages de fillettes, la mélancolie de ses récits, donnent une ampleur très universelle à son monde. Un monde fait de constantes et de changements puisque le cinéaste est aussi à l'aise dans les paysages occidentaux que lorsqu'il revisite les traditions nippones."
Synopsis :
Chez Kiki, treize ans, on est sorcière de mère en fille. Mais pour avoir droit à ce titre, il faut subir une épreuve initiatique. Kiki doit quitter les siens pendant un an et leur prouver qu'elle peut vivre en toute indépendance dans une ville de son choix. Un beau soir, accompagnée de son chat Jiji, après avoir embrassé ses parents et sa grand-mère, elle enfourche son balai et met le cap vers le sud. "Pour voir la mer"... Le lendemain, elle atterrit dans une sympathique ville côtière. C'est là qu'elle fera son apprentissage, grâce à Osono, une gentille boulangère qui lui propose un emploi de livreuse.