J'ai rarement le temps de naviguer sur les Blogs comme je le fais depuis cette nuit, c'est franchement cool de voir et lire certaines choses sur certaines pages, patati et patata....
D'ailleurs, dans les articles hautement recommandables, en voici un qui concerne la projection numérique . Merci à Virginie pour l'info.
Elle me permet de completer le discours de ses professeurs :
Les blancs sont bien blancs même avec un système imparfait comme le DLP (cf. Le Mémoire de fin détude dEtienne Traisnel sur la distribution et la projection numérique des films en trois parties:
1) La chaine du cinéma numérique,
2) Comptes rendus de la Plate-forme d'expérimentation,
3) Compte rendu des réunions du Groupe de Travail Cinéma Numérique) sauf sur les films tournés en 35mm puis numérisés mais présentant de très fort contrastes dès le départ (Cf. "les Rivières Pourpres" de Matthieu Kassovitz présenté dans les 2 versions au gaumont Aquaboulevard ).
La projection finale est généralement équivalente à la projection pellicule, et est largement supérieure lorsque le film a été pensé "numérique" dès le départ.
Donc, la "révolution" numérique mettra bien au moins 10 ans pour arriver en masse dans les salles, mais la technique n'y est pour rien - ou presque rien, seul le financement manque (qui va payer le tirage numérique des copies, qui va payer les projecteurs, qui va financer la formation des opérateurs et les indemnités de licenciement des opérateurs en sureffectifs, qui deviendra l'acteur principal du cinéma en salles - exploitant ou distributeur,..tellement de questions sans réponses).
En conclusion, autant je suis fasciné par la technologie numérique (que c'est géant de se projeter un film numérique dans une salle de cinéma avec un écran géant comme si l'on était chez soi avec une télécommande avec la possibilité de faire des arrêts sur image ou des retours en arrière), autant les intérêts économiques en jeu font que je me fous royalement de son arrivée en salles pour le grand public.
A+
Niala01