Je dis ce que je fais et je fais ce que je dis, donc je commence ma séance de rattrapage sur Cannes.
Aujourd'hui, je vous parle en fait de ce qui s'est passé samedi dernier:
Le clin d'oeil de Kak | |
Pendant le Festival de Cannes, chaque jour, vous aurez eu droit au dessin de Kak.
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L'actualité de Cannes ce samedi concernait un grand acteur Français:
Jean Yanne est mort il y a quelques jours à l'age de 69 ans. Grosse tête parmi les grosses têtes, il est encore actuellement à l'affiche de Gomez et Tavarez.
"C'était un énorme acteur comique, une grande gueule qui n'a pas eu la carrière qu'il aurait dû avoir." Ainsi Bertrand Blier décrit-il Jean Yanne. Il l'avait dirigé dans Les acteurs, après avoir failli l'associer à Belmondo dans Calmos.
Cruelle ironie du sort : Il avait refusé le prix d'interprétation du Festival de Cannes 1972 pour Nous ne vieillirons pas ensemble de... Maurice Pialat. Il faut dire qu'à la même époque, l'interprète génial du Boucher triomphait au box-office avec des comédies grinçantes comme Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil et Moi y'en a vouloir des sous.
Mésestimé par ses pairs qui ne lui ont décerné qu'un César du meilleur second rôle masculin pour Indochine, Jean Yanne n'a eu qu'un tort : il ne s'est visiblement jamais pris au sérieux.
C'est avec tristesse que j'évoque le décès de cet ex-chansonnier, devenu comédien puis réalisateur, mais j'avais envie d'en parler, moi qui l'écoutais très régulièrement dans l'émission de Bouvard.
Le film du jour: Les côtelettes (en compétition)
Réalisation, scénario : Bertrand Blier
Production : EuropaCorp
Producteurs : Luc Besson, René Cleitman
Durée : 1 h 30
Format : Scope, couleur, 2003
Sortie France : 28 mai 2003
Interprètes : Philippe Noiret, Michel Bouquet, Farida Rahouadj, Catherine Hiegel, Axelle Abbadie, Anne Suarez
SYNOPSIS:
Si un mec vient, sans prévenir, un dimanche soir, toquer à votre porte, soi-disant pour vous faire chier, cest quil a une raison. Quelle raison ? Pourquoi vous faire chier vous ? Ne lui posez pas la question. Claquez-lui la porte au nez et barricadez-vous. Moi, jai voulu être sympathique. Je suis de gauche. Jai fait entrer le mec. Cétait un vieux. Vif et désagréable. Il nest jamais sorti de ma vie. Il est là. Incrusté dans ma nuque comme un tique. Moi je suis incrusté dans quelque chose de mou mais qui m oblige à rester dur. Le corps dune femme. Vous me direz : jai de la chance. Le seul problème cest que cette femme, qui semble apprécier mon galop, je ne sais plus si cest Nacifa, lamour de ma vie, ou bien une autre, beaucoup moins ragoûtante, qui me court après depuis un moment, précédée par un bruit de sapin quon débite à ma taille.
A+
Niala01