Les CinéTribulations :

Nouveau Skin, nouvelle peau, nouvel habillage !!!

Pas d'anecdotes pour le moment, car j'ai passé une bonne partie de ma matinée à refaire l'habillage de mon Blog. J'en suis assez content, qu'est-ce que vous en pensez?

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John (Cassavettes) et Gena (Rowlands)

Petite histoire:

John Cassavettes, 25 ans, épouse Gena Rowlands, 18 ans, le 19 mars 1954.

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup de films ( Faces, A child is waiting, Une femme sous influence, Gloria, Opening Night et Love Streams).

Seule image du jour (Chinese Theater)

Une toute petite anecdote en passant:

En mars 1927, le Chinese Theater est en construction au 6925, Hollywood Boulevard. Alors qu'il inspecte les travaux, le Directeur, dont le nom m'échappe ( honte à moi, il faudra que je recherche l'info), marche dans le ciment frais.

Devant le résultat, le chef de chantier est en colère. Pas le Directeur, qui appelle quelques amis, parmi lesquels Douglas Fairbanks et Mary Pickford. A leur tour, ils apposent leurs empreintes à l'entrée du cinéma.

L'une des plus célèbres traditions du cinéma Américain est née et le GRAUMAN'S CHINESE THEATER peut ouvrir ses portes avec l'exploitation du Le Roi des Rois de Cecil B.DeMille.

 

A+
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L'origine du mot "Cinéaste"

Le critique Louis Delluc, qui a crée en janvier 1920 "le journal d'un ciné-club", présente le 12 juin 1921 au cinéma La Pépinière une formule qui va connaître un grand et long succès:

le film suivi d'un débat.

Ses 2 premiers invités sont l'acteur/metteur en scène Antoine (?) et celui qui fera forcément l'objet de 2 ou 3 anecdotes dans un futur proche, l'inventeur du dessin animé (encore un...Français), Emile Cohl.

Toujours en 1921, Delluc créera une nouvelle revue, Cinéa dont il tirera le néologisme titre appelé à faire fortune: le mot...cinéaste, celui qui fait du ...cinéma, pour désigner celui que l'on appelle depuis à peine quelques années: le Réalisateur..

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L'origine de Mes Tribulations Cinématographiques

Au cours de mes recherches bibliographiques et internetistes, je dégote de nombreuses anecdotes sur le cinéma. Je suis également en possession de plusieurs centaines de livres et revues sur cet art qui, par ailleurs, fut l'objet d'une grande partie de mes études et qui aujourd'hui encore, est au centre de mes préoccupations professionnelles.

C'est la raison pour laquelle je me permet par ce blog, de vous abreuver de mes "connaissances". Cela me permet en plus de me remémorer cette histoire du cinéma que j'adore par dessus tout (je crois que seuls ma femme et mes enfants sont effectivement au-dessus).

Si je vous parle de  ça, c'est parce que je viens de retrouver l'origine du mot "cinéaste" et que je me suis dit qu'il fallait que vous connaissiez l'origine du site "Tribulations Cinémas", c'est à dire mon site, un vrai site de passionné!!!:

j'ai besoin de parler de cinéma

Et si nous parlions de LA DIVINE ?

Eh bien non!, je ne savais pas que Léon Gaumont avait "élu domicile" dans un petit cimetière à Télégraphe!
Merci à Narghi'e pour l'info.

Aujourd'hui, je vais vous parler d'une actrice. D'une actrice que tous les anciens connaissent, une actrice dont le nom est connu par tous. Mais rares sont ceux qui peuvent réèlement se targuer de l'avoir déja vu dans un film. Je dis "rares" car son dernier film, "La femme aux deux visages" date un peu. Essayez de deviner ou de vous rappeler son nom au cours de votre lecture, je ne vous donnerais son nom qu'à la fin de l'article (et encore, y a un truc, LOL):

On trouvait quelque chose de divin à cette actrice. Sa beauté parfaite, l'équilibre absolu des traits de son visage ne dégageait pourtant pas une sensualité propre à exiter le tout-venant: sa beauté semblait plutôt spirituelle.
Star au-dessus des Stars, elle siègeait au firmament, inatteignable, juste prête à faire rêver. Elle cultivait sa différence ; Elle était de celles que l'on approche avec déférence ou qu'on n'approche pas du tout ; Elle cultivait le mystère, s'enfermait dans sa tour d'ivoire, protègeait sa vie privée, défiait Hollywood qui l'avait baptisée le sphinx.

Mais Hollywood subissait ses caprices parce qu'elle illuminait de sa grace les films qu'on lui demandait d'interpréter ( Torrent en 1925, La Tentatrice en 1926, ...).

Avec son partenaire John Gilbert, elle formait à l'écran un couple parfais ; elle passa avec brio l'épreuve du parlant (pas lui) puis se dégèla (une publicité proclamait "Et ..... rit!" pour annoncer la sortie de son film Ninotchka en 1939).

Mais après l'échec de La Femme aux 2 visages  en 1941, elle disparait des écrans. Elle a alors 36 ans et s'enfonçe dans l'épais silence d'un anonymat total, ayant fixé d'elle sur la pellicule une image parfaite et inaltérable.

C'est pourquoi l'on dit depuis d'une actrice ou d'une jeune femme qui tient à garder quelque distance avec ses admirateurs ou ses interlocuteurs, fuit les regards indiscrets en se cachant derrière des lunettes noires, ou encore cherche à se fondre dans la foule, souvent en se faisant encore plus remarquer :
" Elle fait sa ...!!!".

Gustafsson de son vrai nom et d'origine suédoise , elle exerçait le métier de vendeuse quand le metteur en scène Maurice Stiller la fit débuter dans La légende de Gosta Berling en 1923. Timide, elle s'adapta mal aux habitudes holywoodiennes quand elle fut arrachée à sa terre natale.
Cependant Louis B. Mayer, producteur célèbre, qui chassait tous les talents naissants en Europe, savait bien, en s'attachant les services de cette jeune femme, quels rêves sa troublante incertitude pourrait éveiller à l'écran.

Elle fut la Divine, elle,   ce fut ....GRETA GARBO

La distribution des films, merci Charles (...Pathé) !!!

J'aime beaucoup vous raconter ces petites anecdotes sur le cinéma, il faut dire que le cinéma est né en France, que les 2 plus anciennes enseignes du cinéma mondial sont Françaises (toutes deux centenaires), que la première femme réalisatrice fut Française, que les premiers effets spéciaux itou (merci MELIES), etc...

Il serait de ce fait mal venu de ma part, après vous avoir parlé de Gaumont plusieurs fois, d'occulter l'autre société centenaire du cinéma, Pathé. Voici ma première contribution sur cette société:

Charles PATHE, en ce 15 décembre 1906, a désormais pignon sur rue: Il vient d'ouvrir l'Omnia, sur les Grands Boulevards.
Un an plus tard, il révolutionne la diffusion des films en imposant le principe de la location des copies (qui étaient jusque là vendues aux exploitants). Le cinéma devient ainsi une industrie.
Pour attirer de nouveaux spectateurs dans les salles et aussi les fidéliser, Pathé lancera en 1908 les premières actualités cinématographiques, le "Pathé Journal", qui sera bientôt copié par...les "Actualités Gaumont".

 

A+
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1) Les sites Pros, 2) Alice GUY ! (retour sur...)

Bonjour à mes rares lecteurs, lol (n'est-ce pas Stefolo?)

Je viens d'agrémenter mon site d'une vrai page de liens vers des sites PROS liés donc, au CINEMA. Il faut dire que le CNC m'a bien aidé sur le coup, puisque j'ai quasi-recopié leur page.
Allez-y faire un tour, vous verrez par vous-mêmes.
D'autre part, aidez-moi à la compléter en me signalant tous les sites que vous aimeriez y voir figurer.

 

Au rayon des anecdotes, une petite en passant:

Je reviens sur Alice Guy, dont je vous avais parlé il y a quelques jours ( rappel ici ).
Cette secrétaire de Léon Gaumont n'a qu'une envie en 1896: tourner des petites fictions. Son patron finit par lui en donner la permission, à condition toutefois que cela ne l'empêche pas de faire son travail.

Une fois le courrier cacheté et envoyé, Alice Guy peut donc tourner la première fiction de l'histoire de la Gaumont, "la fée aux choux", dans laquelle un couple 1900 trouve un beau Bébé parmi les légumes, selon la tradition.

Cette action se passait, je vous le rappelle, en 1896. C'est à ce titre que l'on peut dire que cette dame fut une réalisatrice avant les réalisateurs, ces derniers n'étant considéré à l'époque que comme des "opérateurs de prise de vues".

 

A+
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1) Les sites Pros, 2) Alice GUY ! (retour sur...)

La projection numérique, merci Microsoft?

Mais non, je ne vous ai pas délaissé.
Mais un retour de congés, c'est toujours la même chose, il y a plein de choses à faire...

Dans le cadre de mes lectures, je suis tombé sur une nouvelle "technique" importante, qui concerne la projection des films dans les salles de cinéma.
En effet, vous en avez déja entendu parler et je vous en reparlerai prochainement dans le détail ( je pense même que ça fera l'objet d'une page particulière sur mon site ), l'avenir de la projection passe par le tout numérique.

Je suis désolé pour les Pros, mais je vais éssayer d'être le plus clair possible pour que la majorité de mes lecteurs comprenne. je vais donc simplifier les choses au maximum. Si certains veulent plus d'explications, écrivez-moi, je répondrai avec plaisir. 

Qu'est-ce que cela veut dire? Que dans un court avenir maintenant, il n'y aura plus de pellicule, que les bobines de films n'existeront plus et que les spectateurs visionneront des images numériques, projetées par des projecteurs numériques sur des écrans tout ce qu'il y a de plus normaux!

Eclaircissons ce point, car j'en vois déja qui ouvrent de ces yeux!?? ==> :
1) A l'heure actuelle, il faut 600mêtres de pellicule au format 35mm ( peu ou prou le format de la pellicule 24*36 de vos appareils photos, sauf que les photogrammes sont disposés verticalement au lieu d'horizontalement )   pour 20 minutes de films projeté. Donc, il faut environ 2kms de négatif par film, la durée moyenne actuelle d'un film étant d'1h40. 
2) Au Gaumont Aquaboulevard de Paris, ainsi que dans une centaine de salles de part le monde ( 2 en France, 3 en Allemagne, 5 en Angleterre et la quasi-totalité du reste aux USA ), une projection en tout numérique existe déja, dans une qualité technique impressionnante ( équivalente au minimum à la projection pellicule ) mais nécessite un équipement tout aussi impressionnant ( serveurs + projecteurs spéciaux ) et des copies numériques très couteuses dont personne dans la profession n'est prêt à supporter le coût.

Revenons cependant à nos moutons, la nouvelle "technique":
La projection numérique est en voie de démocratisation sévère dans les salles à cause de cette réalité connue de tous, MICROSOFT est absolument partout et WM9 un logiciel presque parfais.
Qu'est donc WM9: Windows Média 9 est utilisé pour lire et encoder des fichiers audio et vidéo sur un ordinateur. Jusque là, tout va bien.
Mais le logiciel peut apparemment également servir dans les salles de cinéma. En effet, aux USA, un exploitant vient d'opter pour la diffusion des films en numérique avec WM9 dans ses 177 salles.
Ainsi, même s'il est vrai que la diffusion numérique peut diminuer le coût salarial et à terme celui des copies, les lourds investissements liés aux serveurs  est contourné:

Car avec les logiciels de MICROSOFT, un simple ordinateur équipé d'une carte audio à canaux multiples suffit (CQFD).

Retour à Paris

Déja de retour sur Paname...
Pas d'anecdote ce soir...
A demain.

Niala01