Et pour finir, Elie vous donne son avis sur Saez...
Pour moi, Debbie est a Saez ce que l’album blanc est aux Beatles...
Le mariage parfait de sa plume et de sa musique ! Seule son dernier, Varsovie – L’Alembrah – Paris l’égale en partie, grâce à une voix renouvelée.
Ce titre est mon coup de cœur ! C’est très personnel puisque ce n’est pas un « hymne » comme il a pu en faire, ni une chanson particulièrement plébiscitée en live (elle ne rend pas très bien en live d’ailleurs). Le tout est porté par l’énorme travail invisible que sous entend la simplicité, ou plutôt la pureté. Un accord, joué en boucle, mêlant blues et musique orientale vient servir de fil à la chanson. Les paroles commencent, simplement déclamée, pleine de candeur et de rage contenue. L’arrangement se complexifie peu à peu, les paroles prennent un autre sens. Rarement une musique sert autant un texte et un texte une musique… Dans le bleu de l’absinthe, on évolue, perdus. Il perd aussi ses paroles et c’est une véritable mise en abîme à laquelle on assiste. Les paroles du début reviennent, chantées cette fois et se mêlent à celles de la fin. Les voix se démultiplient, le personnage s’éparpille et se perd encore plus. Il finit par retrouver une tenue et reprend son fil… La production est magistrale, chaque sons prend son importance, chaque mot fait mouche : du grand art !
Et voilà, c'est fini, merci Elie...
J'en profite, ton myspace...
Merci bien d'avoir publié tous ça !!
Rédigé par : Elie | 22 août 2008 à 20:52