Les Chariots du Temple
Un récit historique de Jean-Paul Olivier (2011)
(texte déposé auprès de la SACD)
Introduction
(Alain Robert)
- Les cloches de la papauté ne résonnent plus à Jérusalem. Les sables d’Orient ne verront plus les cortèges de pèlerins escortés par les soldats du Temple. La chute de SAINT-JEAN D’ACRE, le 18 mai 1291 précipite le retour des forces armées en terre de France avec de lourdes pertes humaines.
Début 1292, JACQUES DE MOLAY est élu Grand Maître de l’Ordre du Temple.
Il est le 23ème Chef de file des Templiers, avec la reconquête de la Terre Sainte pour seul objectif. - Le temps des Croisades semble pourtant bien loin, même si un projet de 9ème expédition apparaît déjà comme une épreuve de force pour relancer une Nouvelle Reconquête en Terre Sainte. En se fermant la route de Jérusalem, l’Ordre du Temple perd une partie de sa fonction première en tant que force protectrice sur la route de l’Orient.
En perdant les terres des Etats d’Orients, l’ordre se prive d’une manne financière énorme, tout comme les riches marchands. Les croisades en dehors du coté religieux auront en effet accru la richesse des uns et des autres. - En parallèle, dans une 1ère tentative d’assainissement des finances du Royaume, Le Roi PHILIPPE LE BEL fait main basse sur les richesses des Lombards et des Juifs de France après les avoir expulsés. La portée de ces actes se solde par un demi-échec, l’argent recueilli ne fut pas aussi important qu’il l’eut souhaité.
16 années se sont écoulées, les bons Chevaliers de l’Ordre du Temple vivent sur leurs terres dont les importants revenus font d’eux la 1ère force financière de France.
L’Ordre du Temple est riche, puissant et surtout, il est toujours placé sous la main sacrée du Pape. Un état dans l’Etat. Avec ses propres règles et ses obligations envers Rome. - Nous sommes en 1307, la France est prospère et le Roi PHILIPPE LE BEL, petit-fils de SAINT-LOUIS, apporte de nouvelles orientations dans la gestion du Royaume.
Les grandes réformes donnent un élan novateur, occasionnant des dépenses toujours plus importantes. Le Roi est dépensier. Sa soif de pouvoir augmente chaque jour.
En fin stratège, il demande la fusion de l’Ordre du Temple avec celui des Hospitaliers.
Mais à la tête des Templiers, JACQUES DE MOLAY s’y oppose. - L’influence des Templiers était-elle toujours en rapport avec le monde extérieur ?
Trop armés, avaient-ils perdus tout lien avec le monde politique au point de n’avoir pas vu les nouvelles forces en action se mettre en place ?
De la 1ère Croisade (1095) à la fin des Etats Latins en Orient (1291), les Templiers ont régné en maitre sur tout l’Occident, faisant d’eux, à la fois moines et soldats, des hommes à la réputation sans tache. Au service du Pape, de l’Eglise et surtout de la Foi. - Mais le nouveau Pape CLEMENT V voit son élection surtout favorisée par l’influence du Roi de France. Ce pape, à la fois marionnette du Roi de France et peu enclin aux turbulences et autres subtilités politiques de son époque, signera définitivement la mort du Temple.
- Le Décret d’arrestation des Templiers en date du vendredi 13 octobre 1307, orchestré et signé de la main de NOGARET apporte-t-il au Roi PHILIPPE LE BEL l’argent dont il a besoin,
Par la confiscation du patrimoine foncier et financier des Templiers sur l’ensemble des Commanderies de France ?
Entre réalité et fiction, où se trouve la vérité ? En entrant dans la cité du Temple, le Roi de France n’y trouve pas ce qu’il y cherche. Il ne rétablira le Trésor Royal que par la levée de nouveaux impôts.
Où sont passés les Ors des Templiers ?
bonjour, j'attends la suite !!! comme beaucoup d'autres je suis impatient, merci de me tenir informé de la prochaine mise à jour, merci...un fidèle lecteur.
Rédigé par : jean paul carré | 25 juin 2015 à 03:37