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La légende de Tania Perls - TEXTE INTEGRAL
1- Il est 18h30 quand JACK O’BRIAN sort de son bureau. Le plus important
pour lui est de vite rentrer dans son pavillon afin d’y retrouver sa femme KATELINE
et son fils ARTHUR. JACK est un homme heureux, tout en conduisant, il pense à son fils.
A ce qu’ils vont faire ensemble en attendant l’heure du repas.
Mariés depuis douze ans, KATELINE a quitté son métier d’architecte qu’elle exerçait à
BOSTON avec son mari pour une vie plus traditionnelle loin du tumulte de la ville.
La découverte de LAKEWOOD sur les bords du grand lac fut pour eux la certitude d’un
Nouveau départ.
2- Comme tous les vendredi soirs JACK s’arrête quelques instants au supermarché pour
l’achat des course du week-end. Il y a peu de monde a cette heure-ci. JACK s’arrête
quelques minutes au rayon des jouets. Son choix est difficile, mais son goût pour les bateaux
télécommandés est trop fort pour résister à la tentation.
Son fils adorera ! ! !
Tout ce qui compte pour JACK est son épouse est de trouver le cadeau qui rendra le sourire
A leur enfant. Et ce week-end au bord de l’eau sera idéal pour rétablir le contact entre eux.
3- ARTHUR à 10 ans ; Celui-ci n’est pas malade dans le sens grave, non rien de tout cela,
ARTHUR souffre d’une peine insurmontable depuis la mort de son chien.
Ses parents font tout ce qu’ils peuvent pour redonner le goût de vivre à leur fils.
JACK pense que le bateau fera sensation et que tous les trois, quatre avec le soleil, passeront
Un bon week-end en famille.
4- Il est 19h30 lorsque JACK sort du magasin, les bras chargés de provisions. A peine a-t-il
déposé ses achats dans le coffre de sa voiture qu’une plainte, un cri sourd déchirant le silence
parvient jusqu’à lui.
Devant lui à plus de cent mètres, deux hommes agressent une femme, celle-ci est couchée au
sol. JACK s’élance vers les agresseurs qui sans perdre un instant s’enfuient déjà en emportant
le sac à main de la dame.
Quelques secondes se sont écoulées lorsque JACK arrive sur les lieux.
Celui-ci est consterné devant la vieille dame en pleure. Il l’aide à se relever, la serre fort
Contre lui pour la réconforter. D’autres personnes accourent sur les lieux, on se rassure,
on apaise la peine, la douleur.
5-Depuis sa voiture, JACK prévient sa femme de la situation et décide de conduire la vieille
dame jusque chez lui afin qu’elle retrouve ses esprits dans le calme de leur maison.
JACK téléphone à son voisin et ami le docteur BRENER, il lui demande de passer chez lui,
Que c’est important.
6- Le docteur KENNETH BRENER finit son diagnostic par des mots encouragent,
repos et tendresse de l’entourage, le temps fera le reste.
La vieille dame de son prénom TANIA offrit tous ses remerciements à ce brave docteur
BRENER et qu’à l’écoute de paroles aussi réconfortantes, elle se sentait déjà mieux ;
Mais qu’elle se faisait une joie d’accepter l’invitation pour la soirée de la famille O’BRIAN.
7- Depuis le fauteuil où elle est assise TANIA observe sur le grand mur du salon
les photos d’un grand chien, différents cadres, différentes époques.
Les grands yeux bleus interrogateurs de TANIA rencontrent le regard de JACK.
Celui-ci d’une voix chaleureuse raconte que leur chien est mort de vieillesse le mois
Denier et que son fils ARTHUR est pris d’un grand chagrin. Seul le temps effacera
Ce drame, mais que pour l’instant celui-ci ne quitte plus sa chambre. Il s’y enferme des
Heures entières dans sa rêverie, et que lui-même comme sa femme se trouvent
Désarmés devant son attitude.
8- Assis tous les trois devant une tasse de thé, TANIA finit par raconter que lorsqu’elle
était petite fille son père avait un chien identique. Dans sa RUSSIE natale où elle était fille
de fermier,elle devait après l’école aider aux lourds travaux de la ferme et que sa seule
récompense étaient les instants de jeux qu’elle avait avec son chien.
TANIA se laissa aller à des souvenirs lointains quand elle avait dix ans.
Sans faire de bruit, sans se faire remarquer le petit ARTHUR est sortit de sa chambre.
Il se tient derrière le fauteuil de sa mère, il observe.
9- ARTHUR se glisse sur les genoux de sa mère, il ne dit rien, son regard cherche à se
poser. L a vieille dame qui le regarde l’intrigue.
Sans rien se dire, sans jamais s’être vu , un dialogue étrange se noue entre eux.
Leurs yeux parlent, ils s’animent d’émerveillement une attirance les unis.
Une aura d’allégresse inonde la pièce.
TANIA tend ses bras en direction du petit garçon.
10- Les mains d’ARTHUR et celles de TANIA se rejoignent. ARTHUR se blottit contre
elle comme il lui arrive de le faire avec sa grand-mère MARY NANTELL.
Puisque tu es venu jusqu’à moi et que tu es un petit garçon très sage, je vais te raconter
Une histoire comme celles d’autrefois. JACK et KATELINE se regardent, heureux.
11- Autrefois, après le repas du soir, dans mon pays de naissance, les familles
se réunissaient autour du feu de cheminée et contait des histoires pour que les petits
enfants comme toi se souviennent des années plus tard des récits de leurs village
ou de leurs amis.
TANIA avala une petite gorgée de thé et tenant la main du petit garçon commença
Son histoire.
12- Il y a fort longtemps, ma famille vivait dans un petit village de RUSSIE nommé
RIGULDI sur les bords de la mer BALTIQUE.
Non, loin de là, la grande ville de TALLINN imposait sa loi. Tous les petits villages
des alentours devaient fournir aux habitants de la ville de TALLINN une partie de
leurs récoltes. Les familles se voyaient ainsi, chaque année, démunies de leurs biens.
La loi était la même pour tous les paysans en ce temps là, ils devaient travailler sans
Relâche afin de pouvoir survivre et assurer la vie de leurs familles.
13- Mais en 1916, un an avant la grande révolution, les habitants de TALLINN
voulurent encore plus de provisions. Les greniers se vidèrent les uns après les
autres. La famine se faisait sentir.
14- Une nuit, les habitants de TALLINN entrèrent dans mon village pour voler
le bétail. Ainsi chevaux, vaches, moutons et porcs furent emmenés dans la grande ville.
Mais pour faire main basse sur tous les animaux les gens de TALLINN furent
Obligés de tuer tous les chiens du village, car c’étaient eux qui gardaient les troupeaux.
En ce temps là les forêts étaient le repère des hordes de loups. Mais en RUSSIE
Existait et existe encore aujourd’hui un grand chien plus fort et plus rapide que le loup.
Aussi en accord avec les seigneurs, les habitants des fermes possédaient quelques
Uns de ces chiens, ils assuraient la tranquillité des troupeaux et le repos des fermiers.
15- Lorsque les paysans retenus prisonniers dans l’église purent enfin se libérer
qu’elle ne fut leur stupeur en découvrant les corps de leurs chiens gisants, de-ci,
de-là, seul ou par groupe. Les écuries étaient vides. Le regard de Dieu s’était
refermé sur leurs vies. Pour la première fois, ils se sentaient vraiment abandonnés.
Qu’avaient-ils fait pour mériter semblable châtiment.
16- La tranquillité soudaine des lieux devint vite pesante. Le village était mort
dans l’esprit de tous. Les pauvres gens dépouillés de tout n’osaient même plus
parler. De longs sanglots venant de partout et de nulle part tapissaient les murs de
l’église comme les soirs de tragédie quand la mort frappe à votre porte et qu’elle
emporte tout. Aucune famille ne voulu regagner sa maison car le village privé de ses
chiens de garde pouvait devenir la proie des loups.
17- Alors d’un commun accord ils s’entassèrent dans l’église pour la nuit.
Les hommes montèrent la garde devant la porte autour d’un grand feu, les bûches
Crépitaient devant des yeux vides de tous espoirs. Roulés dans des couvertures,
Les enfants étendus sur le sol plongèrent leurs têtes blondes dans un profond sommeil.
Les femmes jeunes et vieilles allumèrent des cierges, les prières furent nombreuses et
La nuit durant elles restèrent agenouillées les unes contre les autres unies par les même
Sentiments.
18- Le jour suivant femmes et enfants restèrent cloîtrés pour leur sécurité. Les hommes
du village se rendirent de ferme en ferme pour entasser, dans des chariots qu’ils tiraient
eux même, les corps de leurs chiens, compagnon de chaque instants.
Ils ne connaissaient pas de mémoire d’homme de désespoir plus sombre que celui-ci.
De tout temps, ils furent bafoués, humiliés et démunis du fruit de leur labeur; Mais jamais ;
Au grand jamais ils n’avaient vu un tel massacre. Leurs lévriers, leurs merveilles étaient
Indispensables de jour comme de nuit.
Qu’allaient-ils advenir de leur existence ?
19- Je n’étais qu’une petite fille de huit ans, mais je me souviens très bien quand mon
père est revenu sur la place de l’église avec ses compagnons, leurs mains étaient rouges
de sang.
KOLZOÏ était le nom du chien de mon père et je l’aimais beaucoup, j’avais grandi avec lui.
Je crois qu’il me manque encore. Quand je l’ai vu couché dans le chariot aux côtés des
Autres il s’est produit dans mon cœur une déchirure qui ne sait jamais vraiment refermée.
Je n’avais que huit ans, mais je me souviens très bien, c’était la première fois que je
Voyais mon père pleurer.
20- Même à l’heure d’aujourd’hui, quand certains soirs je sens le froid monter en une
cascade de frissons, je ferme les yeux et sers mes points très forts alors il m’arrive
encore de ressentir la chaleur de son épaisse fourrure.
21- L’hiver était déjà là, la neige étendait son épais manteau blanc
dans toute la région. Le sol était dur, il était devenu impossible aux hommes
de creuser une fosse, ni même un simple trou. Il fallait pourtant trouver une
réponse à l’urgente question qui hantait toutes les têtes, où ensevelir les cadavres
des chiens? Le temps marchait contre nous, la menace des loups alimentait
déjà les conversations. Il fallait faire vitte.
22- La deuxième nuit dans l’église fût longue et froide. Nous partageâmes
les pains et autres provisions sauvées du désastre. Les hommes allumèrent de
nouveau un grand feu, mais ne montèrent pas la garde, ils voulaient dormir , ils
devaient à leurs réveils apporter une solution. La nuit leur fournira avec
l’aide de Dieu la réponse tant attendue.
23- Tôt dans le matin, tout le monde écoutait le sermon de notre prêtre.
Les familles s’étaient reformées, pères, mères et enfants sur trois ou quatre
Générations. Quand tout à coup en plein milieu de la messe ma grand-mère
Se leva et de sa haute voix fit interrompre les chants.
« Puisque la terre est gelée et bien marchons vers la mer, avec l’aide de tous
dans deux heures nous y serons, nous mettrons nos chiens dans des barques
est la mer les emportera. »
« Oui elle a raison,il faut nous rendre à la mer » dit une autre femme
Oui elle avait raison ma grand-mère et tous vinrent lui serrer la main pour la
Remercier. En ce temps là, le sens des valeurs était bien différent d’aujourd’hui.
Dans notre village de RIGULDI les gens étaient tous pauvres, mais ils avaient
Le sens du respect et du devoir.
24- Le long cortège se mis en route juste avant midi et pendant le trajet hommes
et femmes poussant les lourds chariots chantèrent des hymnes joyeux et
retentissants à la gloire de Dieu pour le salut de leurs vies.
A tour de rôle les hommes contaient l’adresse et la
rapidité de leurs chiens comme s’il était un devoir au fond d’eux de prolonger
ceux qui faisaient leur fierté.
25- La mer était à quelques pas, nous pouvions la sentir. Le sol sablonneux des dunes
se dérobait sous les chaussures. Les hommes proposèrent une halte, le temps nécessaire
pour eux d’acheter des barques aux pécheurs du village voisin.
26- Une heure passa silencieuse et baignée d’incertitude avant que les barques n’arrivent
en vue de la plage. Les chariots étaient face à la mer ; Les rouleaux blancs venaient
mourir inlassablement sur le sable. Tout était triste sauf dans les airs ou les mouettes faisaient
grand bruit. Avant que les corps des chiens ne soient déposés dans les barques notre prêtre
tint à faire une dernière prière.
27- L’instant de la séparation fut accompagné de pleurs. Des larmes au goût salées touchèrent
la mer. Les barques ondulaient livrées à elles même, folles de se laisser bercer,
s’en allant au loin de-ci, de-là, poussées par les vents marins.
28- Ma famille resta sur la plage, les autres gens lassés du froid et des épreuves des jours
passés s’en retournèrent au village.
Ma grand-mère et moi étions transies de froid, nous nous étions enveloppées dans une
couverture, mais celle-ci n’était pas assez épaisse pour refouler les
pincements du vent glacial. Ma mère et mon père se tenaient blotti l’un contre l’autre;
Je crois bien qu’à cet instant rien ni personne n’aurait pu les désunir.
Nos yeux étaient lourds et cherchaient péniblement sur l’horizon, la mer était vide de tout ce
Que nous aimions. Il n’y avait plus rien.
29- De part et d’autre, la plage était vide, nous étions que quatre âmes perdues à attendre
Dieu sait quoi. Mais soudain, une barque fit surface et doucement elle vint toucher le rivage.
Elle était vide. A côté d’elle nageait un dauphin.
Mon père nous demanda de monter a bord de l’embarcation; à tour de rôle le dauphin
Vint nous saluer.
Mon père l’embrassa et l’appela KOLZOÏ plusieurs fois et le dauphin se mit à tourner
Autour de la barque. Mon père lui lança une corde et lui cria :
« Emporte nous avec toi, emporte nous loin d’ici vers une terre meilleure »
Alors sous de puissants battements de nageoire, la barque fendit les vagues et gagna
L’horizon. En me retournant, la terre de RUSSIE n’était plus qu’une mince ligne
que la brume mangeait petit à petit.
30- Je ne sais plus combien de jours nous sommes restés sur cette barque,
peut-être six, peut-être plus,peut-être moins. Mais au matin de ce sixième jour,
le spectacle qui étalait sous nos yeux était tout simplement merveilleux.
C’était une nouvelle terre, nous étions en AMERIQUE.
31- Nous nous sommes embrassés, à tour de rôle, de joie et d’amour, puis nous avons
embrassé notre dauphin sauveur. Il devait être très heureux, je crois qu’il dansait sur l’eau.
Dauphin ou chien je ne sais pas, mais il chantait dans son langage. Il y avait tant d’amour
Dans son regard que j’étais heureuse
Aujourd’hui, je sais que l’amour est plus fort que tout, et que lorsque les grands chiens
De RUSSIE cessent de vagabonder sur les steppes, ils vont danser dans la mer pour le
Plus grand bonheur des hommes, qu’ils soient grands ou petits.
32- JACK et son épouse s’étonnent du regard de leur fils, ARTHUR est en admiration
Devant la vieille dame.
« Il est bien tard,il me faut rentrer chez moi, maintenant je vais beaucoup mieux »
ARTHUR aussi va beaucoup mieux, il passe ses mains autour du cou de la vieille dame
Et lui offre un gros câlin.
« Appelez moi un taxi, il est grand temps que j’ailles me coucher,
je ne suis plus toute jeune »
Le taxi est là, on s’embrasse encore une fois, la soirée a été délicieuse.
« Je suis vraiment étourdie, je ne vous ai même pas donner mon nom :
« Je m’appelle PERLS, TANIA PERLS » Je vous embrasse.
33- Après le départ de TANIA, ARTHUR retourna dans sa chambre puis revint au salon
tenant entre ses mains l’urne funéraire des cendres de son chien.
« Papa demain quand nous serons au bord de l’océan, je mettrai les cendres de mon chien
dans l’eau, je veux qu’il devienne aussi un dauphin »
Le père d’ARTHUR troublé devant l’attitude de son fils lui dit entre deux murmures
tout en lui faisant de gros bisous sur la tête.
« Comme tu veux, c’est toi qui décide »
34- Nous sommes le 7 aout 1993, la famille O’BRIAN s’envole pour une semaine de vacances dans le CONNECTICUT à MILFORD là où vivent les parents de JACK.
ARTHUR brûle d’impatience pour lui l’histoire de TANIA est vraie.
Toute la nuit, il n’a pensé qu’à cela.
Encore 4 heures de route et ils seront à destination, mais ni le paysage changeant ni les routes avec ses supers camions ne sortent le petit garçon de sa rêverie.
La voiture de JACK vient de quitter la nationale et se dirige sur une petite route de traverse que toute la famille O’BRIAN connaît bien,
Encore un petit quart d’heure et se sera la plage,
En face de CHARLES ISLAND, c’est là qu’ARTHUR a décidé du lieu magique.
35- Dès qu’il est sur la plage, le petit garçon se saisit de l’urne et sans hésitation entre dans l’eau jusqu’à la taille ; Ouvre l’urne et déverse délicatement les cendres dans l’eau.
JACK et KATELINE rejoignent leur fils dans l’eau afin d’être à ses cotés, tous trois se tiennent par la main. Mais soudain, un tourbillon, les vagues s’agitent,
Une écume s’élève à la surface
Et soudain...quelque chose bouge, un dauphin vient de pointer le bout de son nez à la surface, ARTHUR rit à pleines dents.
JACK fait grimper son fils sur ses épaules pour mieux voir les sauts périlleux du dauphin.
JACK et son épouse se regardent sans comprendre, sont-ils en train de rêver ?
Sont-ce leurs rêves d’enfants qui se réalisent sous leurs yeux, peut-être un peu mais les cris persans du dauphin sont bien réels. L’union brisée brille à nouveau et c’est tout ce qui compte pour le bonheur d’ARTHUR.
36- Le soir approche, enfants, parents et dauphin se sont faits leurs adieux, des vies nouvelles les emportent vers des horizons différents.
En quittant la plage, le sentier les conduit tous trois au travers de petits ronciers d’aubépines.
Sans savoir pourquoi, JACK est attiré par l’un deux,
Quelque chose de sombre attire son regard, il appelle sa femme. ARTHUR qui les avait devancés retourne sur ses pas et rejoint ses parents.
JACK ramasse une branche morte et à l’aide de celle-ci écarte les ronces.
Il avance un peu intrigué, sa femme le suit et ARTHUR aussi.
37- Avec son bâton JACK frappe le sol, quelque chose de dur résonne,
Intriguée, KATELINE demande ce que c’est mais le regard perplexe de son mari l’inquiète.
« Je ne sais pas trop mais je dirais une tombe »
« Ici » demande KATELINE
A l’aide de ses mains JACK enlève feuilles et autres détritus végétaux de
Toutes sortes, de son côté, ayant ramassé une poignée de feuilles vertes KATELINE frotte avec énergie le dessus de la pierre alors à leur grande surprise apparaît une épitaphe. ARTHUR s’en trop comprendre regarde ses
Parents d’un air amusé comme s’ils venaient de découvrir un trésor.
ICI REPOSE
TANIA BOROVNA
EPOUSE de JOHN PERLS
1908-1979
38- «J’ai l’impression que le rêve n’est pas fini » dit KATELINE d’une voix
chevrotante
JACK se relève lentement et pause ses mains sur les épaules de sa femme,
« Je ne peux pas le croire »finit-il par lâcher d’un ton grave.
ARTHUR écoute ses parents sans comprendre
« TANIA c’est le nom de la dame d’hier soir ? » demande ARTHUR
JACK prends son fils dans ses bras et s’éloigne doucement sur le chemin
Sablonneux
« Viens je vais te dire qui est TANIA »
Parents et enfant s’en retourne sur la plage,
et marchant tous trois en se tenant la main,
leurs yeux contemplent le déclin du soleil sur l’horizon marin.
FIN
L’océan berce son jeune âge d’une irrésistible soif de tout connaître.
Ses yeux sont des miroirs où les mystères de l’astral viennent scintillés,
l’écume blanchâtre dépose sur le rivage des arabesques d’amour
où les mouettes rieuses virevoltent suspendues dans les bras du vent,
comme des notes de musiques pour l’éternel recommencement.
Jean-Paul Olivier - 1990
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