Au matin de ce JEUDI 16 NOVEMBRE de l'année 1307,
le 3e convoi conduit par Maitre GUILLAUME DE TOURVILLE prenait enfin sa position stratégique dans la fourche de la rivière CLYDE.
En moi-même, je me suis dis que nous avions fait beaucoup de chemin depuis notre sortie de PARIS. Si une sorcière c'était pencher sur les lignes de mes mains je doute fort qu'elle est pu lire jusqu'en ECOSSE et si elle avait affirmé une telle chose elle aurait fini sur le bûcher. Comment dire à un homme qui vit à PARIS qu'il se retrouvera 2 mois plus tard dans un nouveau pays et qu'il ne reviendra jamais sur ses terres. Ci ceci n'est pas de la sorcellerie je me demande bien ce que c'est. A moins que les sorcières lisent dans les pensées de DIEU ou dans les pensées du DIABLE. Sinon comment elles sauraient. Je suis content, je n'en connais pas personnellement et mieux vaut ne pas être vu en leur compagnie.
Mais parfois, certaines ont bonnes réputations ou bénéficient du secours de la bonne providence. Car l'une d'entre elle, si j'ai bonne mémoire, vivait à demeure au couvent de SAINTE URSULE à PARIS. Eh si elle vivait là parmi les femmes de DIEU, c'est qu'elle devait bien servir à quelque chose de précis. Comme quoi toutes les sorcières ne sont pas bonnes à brûler.
La fourche de CLYDE sera le lieu de résidence du 3e convoi. Pendant qu'une partie de la troupe sera occupée à la coupe du bois pour confectionner des abris solides d'autres sont chargés de creuser une tranchée d'un mètre de profondeur sur 50 mètres de long. Je fais parti de ceux là car une fois creusée cette tranchée deviendra la sécurité de notre précieux convoi. Nous allons ensevelir tous les coffres sous terre jusqu'à ce que l'heure du grand départ sonne de nouveau. En agissant ainsi nous supprimons la garde de jour comme de nuit auprès des chariots. La vie deviendra plus facile pour tout le monde et puis un chariot vide n'attire pas le regard. Personne ne peux imaginer que sous les sabots de nos chevaux attachés un mètre au dessus dormira pendant des mois une partie du trésor de PARIS.
Il nous a fallu la journée pour creuser sur 50 mètres. Les coffres ont quitté les chariots à la fin du jour. Une fois ensevelis et la terre lourdement battue en surface nous avons recouvert le tout d'une bonne couche de paille. Maintenant les vrais gardiens se sont nos chevaux. Nous nous servirons d'un chariot pour rapporter notre ravitaillement d'ABINGTON. Maintenant la nuit est à nous et comme nous sommes des soldats en campagne nous pouvons nous permettre de souffler un peu.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.