Nouveau Carnet. Suite du premier.
Le matin en mer vers 8h00.
La bonne mer nous emporte à vive allure poussée par un vent d’est, dans
moins de trois heures nous serons à couvert dans le port d’HASTINGS.
Pour la première fois depuis de nombreuses semaines, je ressens une sorte de
tranquillité d’esprit.
ANTOINE DE CHATEAURENAUD surveille par tribord le suivi des autres bateaux dans notre sillage.
Je vois bien à son regard et au signe de main qu’il vient de recevoir d’ARCHAMBAULT depuis son navire que plus rien ne peut nous atteindre de ce côté ci.
Que DIEU préserve notre route encore longtemps.
Nous avons tous conscience du courage des hommes qui sont restés en place pour couvrir notre fuite en avant car il faut bien l’admettre un peu,
Nous avons fuit au lieu de livrer bataille contre l’autorité de ROI, je dirais que ceci est un transfert d’argent de notre établissement vers un autre établissement.
CH. DE LISIGNY
«HASTINGS en vue»
Cris de joie à bord, mais comme convenu un seul navire entrera dans le port
afin de prendre contact avec PIERRE DE COLLONGES. Mieux vaut rester
sur nos gardes tant que nous n’avons pas le retour de notre informateur. Nous regardons notre tête de convois faire route et préparer sa manœuvre pour son entrée dans le petit port d’HASTINGS.
A son bord un bon navigateur en la personne de PHILIPPE DE BRANCION ;
CH. DE LUSIGNY
« Jeu de miroirs par 2 fois 3, hommes en alerte,
une chaloupe se dirige dans leur direction »
Me portant à ses côtés il me fit signe en me montrant du doigt la manœuvre d’abordage de la chaloupe avec 5 hommes à bord.
CH. DE LUSIGNY
« Jeu de miroirs par 3 fois 3, alerte levée,
contact avec des frères »
J’en conclu avec un peu d’avance que PIERRE DE COLLONGES s’est avancé au devant d’eux par voie d’eau et qu’il monte à bord sans attendre l’entrée du navire dans le port, nous avons peut-être un problème pour notre entrée en territoire breton.
Notre flottille étant restée à une demi lieue nautique de la côte, nous garantissant
Vue et dégagement, nous avons tout le temps de voir notre bateau de tête faire
Demi tour et nous rejoindre. L’abordage se fera avec une houle un peu forte mais avec de bonnes cordes nous aurons tôt fait de transférer notre frère d’un bord à l’autre.
A. DE CHATEAURENAUD
« Grand bonjour chevalier DE COLLONGES, comme tu peux le voir, nous
sommes tous impatients de connaître tes vues sur notre nouvelle destination. »
P. DE COLLONGES
« Pour l’heure MAITRE AINTOINE nous faisons route par voie d’eau en suivant le rivage en direction du port de BRIGHTON, nous y ferons une halte de plusieurs jours pour la réorganisation des convois et l’approvisionnement qui va de paire pour le suivi de nos routes. »
CH. DE LUSIGNY
« Quel est le problème ? »
P. DE COLLONGES
« GUILLAUME DE TOURVILLE a jugé sagement qu’une flottille de 10 navires pourrait éveiller la curiosité, nous vivons aussi des temps troubles en terres bretonnes, la commanderie de BRIGHTON reste le lieu le plus sûr pour le repos de tous. »
A . DE CHATEAURENAUD
« Comment sont les relations dans une vue générale ?»
P DE COLLONGES
« Plutôt bonnes, mais soyons discrets, le nouveau ROI EDOUARD III est très remonté contre les écossais. Depuis la mort de WALLACE il y a deux ans, il existe une vive tension entre les deux camps. Moins nous aurons de contact
sur le sol anglais et mieux nous nous en porterons.»
CH. DE LUSIGNY
«Pour traverser le pays avec des chariots comme les nôtres et troupe au complet, il vous faut combien de temps ? »
P. DE COLLONGES
« Je dirai trois bonnes semaines, avec les brouillards les journées sont courtes, les forêts sont largement peuplées, donc hostiles pour tout repli militaire. Disons qu’ici les meilleurs atouts c’est encore des vues dégagées. »
Il est 11h00 de ce matin 5 octobre 1307, tous nos navires sont amarrés
Dans le port de BRIGHTON sous la surveillance de la commanderie où
Réside GUILLAUME DE TOURVILLE notre représentant en terres Bretonnes.
D’autres navires arrivent, nous sommes prévenus que les funérailles d’un Frère auront lieu
ce jour.
Nous descendons tous nos chevaux qui ont bien supporté la traversée,
L’important était de ne pas laisser de traces visibles de notre escale à
BOULOGNE. 200 chevaux en pâture libre et galopant à tous vents
auraient tôt ou tard alerté les riverains ainsi que les autorités des places fortifiées de cette région. Il était donc hors de question de nous séparer de nos chevaux sachant qu’à notre
arrivée en terre bretonne nous aurions été dans l’obligation d’en faire l’achat. Et puis,
comme tout chevalier tient à sa monture je tiens particulièrement à mon Frison
ainsi qu’à mon Auxois pour le transport de mon équipement.
Du haut des remparts, j’observe une belle campagne riche de bocages fertiles
Où pâturent de nombreux troupeaux.
Je fais observer à mon sergent que cette nouvelle terre devra nous nourrir donc
A nous de nous acclimater au mieux pour que tout soit parfait.
PH DE BEAUNE
« Allons manger et prendre un temps de repos avant que ne commencent les
grands travaux de demain. »
PIERRE le Vosgien
« je sens qu’il va falloir batailler dur pour rester ici !»
PH DE BEAUNE
« Ce qui est important c’est que nous soyons tous unis pour la même cause,
pour ce qui est de déposer les armes, je doute que nous puissions le faire, il en va
de notre survie à tous. Notre Maître ANTOINE reste notre meilleure carte pour
les négociations à venir et notre frère CHRETIEN notre deuxième meilleure carte .»
PIERRE le Vosgien
« S’il faut jouer pour gagner cette terre, nous pouvons aussi la perdre ? »
PH DE BEAUNE
« Non, nous ne pouvons pas perdre, il n’y a pas de retour. »
PIERRE le vosgien
« J’ai entendu dire que le climat humide pouvait tuer un homme en un seul hiver ? »
PH DE BEAUNE
« Nous porterons des peaux de moutons pour tenir le coup. »
PIERRE le vosgien
« Je n’ai jamais élevé de moutons, mon père avait des vaches ! »
PH DE BEAUNE
« C’est la même chose mais en plus petit, tu verras tout ira bien. »
En ce début d’après midi le fort de BRIGHTON s’apprête donc à vivre
Un évènement important. Il est rare d’assister aux funérailles d’un
Frère Chevalier en temps de paix avec tout le cérémonial qui entoure
Le départ de l’homme pour l’autre monde. En temps de guerre les
Cérémonies sont réduites de moitié faute de temps et d’hommes. En
Ce jour, toutes les conditions sont réunies pour que ce départ soit fêté
Dignement, avec moult préparatifs.
Le Frère que nous porterons en terre est un homme important dans la
Commanderie. GUILLAUME de MALASSI fut Frère drapier durant sa
Vie de moine. Ce soir, après 71 ans de bonne vie passée au service
Des autres, nous lui rendrons les honneurs. La cérémonie commencera à
9H00 et s’achèvera à minuit par la mise en terre de son corps d’homme.
Pour l’heure les préparatifs de la chapelle sont placés sous les ordres de
Frère ANDREW SHAUN. Tous les Frères Chevaliers seront vêtus du grand
Manteau blanc et les Frères Sergents du manteau noir pour la cérémonie
Des adieux. A chacun son heure.
Cette fin d’après midi sera occupée par les soins que nous porterons à nos
Chevaux. Je vais conduire ma jument d’Auxois pour ses fers, visiblement
Les mauvaises routes auront eu raison de la solidité du bon travail de notre
Maréchal-ferrant. Pendant qu’il lui fera les sabots, je vais tresser la crinière
De mon Frison et procéder à son brossage. Je sais qu’il apprécie particulièrement
Cet instant de complicité. Mon cheval n’est brossé que par moi rarement par
Mon sergent qui s’occupe du sien et de ma jument de temps en temps. Elle aussi
A du caractère et tout à l’heure, en sortant de la forge, elle voudra se dégourdir
Les pattes. Rien de plus normal, tout comme un Chevalier qui reçoit une
Nouvelle épée, elle aussi veut tester ses nouveaux fers. Elle me fait le coup à
Chaque fois.
Tout en brossant mon cheval je récite mes prières. 60 patenôtres, 30 pour les morts
Et 30 pour les vivants, 8 fois par jour. Je suis Chevalier et homme de guerre mais je suis
Avant tout homme de Dieu et je sais apprécier ces temps de repos. Suis- je un bon
Ou mauvais homme ! je n’ai pas de réponse et je suis bien en peine de me juger. Ne
Juge pas tes fautes si au fond de toi elles ne sont pas fautes. Porte les au jugement
D’un autre et si elles sont fautes alors agit en conséquence.
Là tout de suite, ce que j’aimerai faire tient lieu de folie. Je voudrai chevaucher jour et
Nuit, retraverser la mer et chevaucher encore et encore, retourner en pays de Bray au
Monastère de mon cousin pour retrouver GABRIEL et le ramener ici.
PIERRE le vosgien
« Chevalier, tu te perds dans tes pensées, reprends tes prières
ça vaudra mieux. »
PH DE BEAUNE
« J’étais bien loin, tu sais ! »
PIERRE le vosgien
« J’ai lu dans ton regard. »
PH DE BEAUNE
« Après l’ÉCOSSE nous en reparlerons. »
PIERRE le vosgien
« Chaque chose en son temps Chevalier. »
PIERRE DE COLLONGES
« Mes Frères, l’heure du repas est avancée à 18H00 en vue de la
cérémonie de cette nuit, faites passer le message. »
PIERRE le vosgien
« Je transmets. »
PH DE BEAUNE
« PIERRE, finit ton cheval et commence les armes, je file à la forge
récupérer ma jument. »
PIERRE le vosgien
« Bien Chevalier »
Après nos occupations personnelles, de 17H00 à 18H00 en compagnie
D’ARCHAMBAULT et de PIERRE DE COLLONGES je fis le tour des bateaux
et pris les rapports des Frères de garde.
La petite cloche du réfectoire finit par tinter par 3 fois pour le rappel des retardataires.
C'est-à-dire nous.
Le repas léger du soir, silencieux comme tous les autres, semblait baigner d’une
Béatitude toute particulière. Le prieur du soir n’était autre que le Frère SHAUN
En personne. En ouvrant le livre des lamentations du Prophète JEREMIE, dès les
Premières paroles appuyées par cet accent si particulier qu’ont certains lecteurs qui
Ont pour habitude de chanter en latin, que toute la salle se mit à vibrer aux sons de cette
Voix enchanteresse. Je dois reconnaître que le Frère SHAUN est un brillant orateur.
Prions.
En quittant le réfectoire, tous les Frères prirent le chemin des dortoirs pour une brève
Toilette. Puis, nous remirent nos habits propres en vue de la cérémonie.
Le lourd manteau de laine qui repose sur mes épaules sera un rempart contre le froid
Et l’engourdissement, car sur les 3H00 que dure la grande messe des adieux, je vais
Certainement rester debout au moins 2H00... sinon plus.
Le bourdon de la chapelle vient de retentir pour la douzième fois, tous les Frères sont
Là, les portes se referment.
Au cœur de la chapelle posé à même le sol sur la planche des morts, le corps de Frère
GUILLAUME repose drapé dans son linceul. La cérémonie commence par le Gloria in
Excelsis deo, dans une longue fille, la procession des Frères s’avance vers le centre de
la chapelle et pendant une minute chaque Frère s’agenouille auprès du mort posant sa
main gauche sur la poitrine sans vie.
Ouverture de la première nocturne par le psaume 4, suivit du psaume 14
et du psaume 15. La grande chorale entonne le Gloria Patri suivit de 5 Credo.
Première leçon du livre des lamentations du Prophète JEREMIE puis deuxième leçon
Et troisième leçon. Pour clôturer ce premier chapitre la chorale entonne un Te Deum
Laudamus glorieux et retentissant.
Les Frères qui ont quitté la procession peuvent s’agenouiller quelques instants puis
Sont invités à se relever pour la seconde nocturne.
Le Frère des heures retourne le sablier. Il est 22H00.
Début de la deuxième nocturne.
Psaume 23 suivit d’un Credo,
Psaume 26 suivit d’un Credo,
Psaume 29 suivit d’un Gloria Patri,
La longue procession poursuit inlassablement son cheminement
Vers le centre de la chapelle.
Lecture de la quatrième leçon, commentaires de Saint AUGUSTIN,
Suivit de la cinquième leçon et de la sixième leçon.
La chorale entonne de nouveau le Te Deum Laudamus, nous restons
Debout pendant tous les chants. Lecture de 5 Credo se qui autorise les
Frères a s’agenouiller.
Le Frère des heures retourne le sablier. Il est 23H00.
Début de la troisième nocturne.
Psaume 53 suivit d’un Gloria Patri,
Psaume 75 suivit d’un Gloria Patri,
Psaume 87 suivit d’un Dies Irae,
Les Frères continuent à s’agenouiller dans le rythme suivant lectures et
Chants.
Lecture de la septième leçon, celle de Saint PAUL aux Hébreux,
Lecture de la huitième leçon, lecture de la neuvième leçon.
La chorale entonne le Gloria in excelsis deo toujours avec la même
Vigueur malgré la fatigue qui se lit sur les visages.
Les Frères sont autorisée à s’agenouiller pour la lecture des Psaumes
Qui suivent, le 50, le 91 et le 63. La procession touche à sa fin, ils ne sont
Plus qu’une dizaine dressés devant la dépouille dans l’attente de dire à
Leur tour les derniers mots. Le Psaume 63 s’achève, tout est fini.
La chorale entonne le cantique d’HEZECHIAS pour la levée du corps.
Lentement et quand je dis lentement ça veut dire que les paroles rythmes
Le pas des porteurs. Le chant prend fin au moment où le corps franchit
La porte de la chapelle. C’est à ce moment précis que notre Frère nous
Quitte pour de vrai et qu’il rejoint le monde céleste.
Selon le souhait du Frère GUILLAUME son corps est roulé dans le
Manteau blanc qui fut le sien ces dernières années.
Lecture du Psaume 33 pour la mise au tombeau suivit du Bénédictus.
Le petit cimetière du fort de BRIGHTON avait du mal à contenir autant de Frères.
C’est en silence que nous les vivants nous retournâmes à nos dortoirs.
Un grand nombre de Frères ne pouvant pas être logés à l’intérieur,
Dormiront directement sur leurs bateaux à quai. Ils sont arrivés vite, ils
Repartiront comme ils sont venus après le repas de midi.
VENDREDI 6 OCTOBRE au matin.
Une vie s’en va, une autre arrive.
Un vendredi sous la pluie en saison d’automne c’est l’annonce du retour des douleurs, j’en souffre depuis peu, peut être dû à mon âge et au maniement des armes. Mon sergent qui a été plusieurs fois blessé en sait quelque chose Tout en brossant mes chevaux je leurs explique qu’ici la pluie c’est chose courante. Comme le dit Frère GUI DE SERRA une pluie en apporte une autre. La BRETAGNE n’est pas un pays de soleil.
PIERRE le vosgien
« Les vents marins nous ferons peut être du bien !!!»
PH DE BEAUNE
« Fais comme si je n’avais rien entendu, brosse ton cheval et récite moi 3 Credo. »
PIERRE le vosgien
« Là tout de suite ! »
PH DE BEAUNE
« J’attends »
PIERRE le vosgien
«Pourtant Chevalier avant de marcher sur BOULOGNE, nous nous sommes baignés à HARDELOT et ça nous a fait du bien. »
PH DE BEAUNE
« On ne s’est pas baigné, on s’est lavé par ce que nous sentions mauvais et en plus l’eau était froide. »
PIERRE le vosgien
« En tout cas ça nous a fait du bien. »
PH DE BEAUNE
« Credo »
PIERRE le vosgien
« Regarde Chevalier, droit devant nous, à 10 pas de l’abreuvoir. »
Là devant nous, au milieu de la cours, un père et son fils un peu intimidés dans l’attente d’être
Reçus par GUILLAUME DE TOURVILLE le Maître des lieux.
PH DE BEAUNE
« Regarde moi ce moineau qui arrive accompagné de son père !»
PIERRE le vosgien
« Un cinquième de famille !!!, Mais nous aussi Chevalier nous avons été jeune !»
PH DE BEAUNE
« C’est vrai nous avons été jeune, mais lui, vu d’ici, est grand comme 3 pommes !
PIERRE le vosgien
« Je ne suis pas très grand, ça vient de famille, mais vif, peut-être que lui aussi ?
Espérons qu’il tienne bien assis sur son cheval ! »
C’est au Frère TREVOR qui s’avance au devant du père qu’incombent les présentations
D’usage avant toutes entrevues avec l’ordre du TEMPLE. Mais si ce jeune homme est là c’est que des tractations ont déjà eues lieues et que ses qualités ont été estimées. Je dirai sans le connaître qu’il vient d’une famille aisée sans être noble et que son père doit être un riche
Commerçant du comté. Vu la tenue vestimentaire de l’homme cela ne fait aucun doute sur
Ses activités. J’en saurai plus lors de la présentation qui sera faite après les prières de 10H00.
Si ce jeune homme entre au service du TEMPLE il devra satisfaire à son service et aux tâches
Qui lui reviendront, s’en acquitter avec aisance tout en suivant les règles de l’Ordre. Et ceci
Pendant les trois ans à venir avant d’être reçu à part entière au sein de la communauté.
La cloche de la chapelle nous invite à nos prières : les dernières de la matinée.
Je vais prier pour que les travaux de cet après midi avancent vite et nous donnent toutes
Satisfactions sur les choix qui seront les meilleurs pour nos prochaines destinations. Certains
Frères ont suivit le Frère ARCHAMBAULT pour prier sur leurs bateaux trouvant la chapelle trop petite pour offrir une qualité de recueillement agréable à tous. Il n’a pas tort nous sommes si nombreux que nous devrons prier debout pour le respect de tous.
Après avoir accompli notre dernière série de patenôtres, nous avons observé un grand silence,
Le temps nécessaire au Frère ANDREW SHAUN de prendre place au centre de la chapelle.
A SHAUN
« Mes Frères je vous présente le jeune THOMAS GEOFFREY dont le cousin WILTON GEOFFREY est Templier à THORNTON. Ce jeune homme de 17 ans a une très bonne connaissance en latin mais surtout des qualités exceptionnelles pour le service des comptes.
Sur les conseils de notre Maître GUILLAUME DE TOURVILLE nous permettons au jeune THOMAS de faire son entrée au service de notre maison. Il devra satisfaire son Maître de tutelle durant les 3 années à venir que durera sa formation. Il devra suivre le code qui régit la vie du TEMPLE et ne pas faillir à ses obligations. Lorsque le jeune THOMAS aura parachevé sa formation et après délibération du grand conseil celui-ci recevra son habit pour l’honorer et le reconnaître comme Frère Templier. Notre Maître GUILLAUME DE TOURVILLE a nommé le Frère PIERRE DE COLLONGES comme Maître de tutelle du jeune THOMAS. »
Notre Frère PIERRE DE COLLONGES s’avança au devant du jeune THOMAS et posa sa
Main droite sur l’épaule droite du jeune homme.
P DE COLLONGES
« Jeune THOMAS, a compter de ce jour tu deviens mon élève. »
T GEOFFREY
« A compter de ce jour tu es mon Maître. »
A SHAUN
« Mes Frères saluons l’entrée de THOMAS GEOFFREY »
Il était déjà l’heure de rejoindre le réfectoire pour goûter à notre repas chaud et partager la bonne nouvelle du jour. Il me reste 2 H00 pour mon repos afin d’être prêt pour les travaux de
Cet après midi. Je sais que mon sergent sera là pour mon réveil. Tout va bien.
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