Les feux de réjouissance
II RD 19, 1-1
1/ Lorsque le soleil toucha le LWÊTÊ (lointain) ORIZÔ (horizon) les dieux de KYLAM offrirent le plus sensationnel feu d'artifice jamais vu jusqu'à présent. La fabuleuse parade des danseurs et danseuses nus battait son plein. La foule était en grand majestueux délire. La plupart des spectateurs étaient aussi courts vêtus que les danseurs et tout ceci était très bien et tout ceci était très beau,
et tout ceci était plaisant,
et tout ceci était super extra FU (fou),
et les gens étaient très bien,
et les gens étaient tous très beaux,
et tous appréciaient la bonne vie.
La fête des fleurs se terminait dans un défilé grandiose, dans un érotisme jamais vu.
La foule entendit un grand bruit
II RD 19, 2-1
1/ La sympathique adorable et dévouée foule était en plein délire.
Rires à gogo,
Musiques à fond la caisse,
Danses à se rouler par terre.
Cette même audacieuse pernicieuse foule
Ne voyait que son bon subtil divin plaisir
Et ne se souciait guère
De ce qui pouvait se passer...
Dans les voisinages de la cité sacrée de la lumière,
EUGENIE la sensuelle érotique venait de dire
Adieu à ses amies et disciples.
ELLE (La belle EUGENIE) partait en compagnie de WREN le Héros,
Le magnifique, le plein d'ardeur.
Ils partaient tous les deux pour une nouvelle cité sacrée
Sur la planète KLÖH.
Les bruits provoqués par les réacteurs de l'astronef
Donnèrent un grand boom.
Mais la foule dépravée par ses plaisirs ardents,
Ne supposa point qu'à l'intérieur de l'engin,
Il pouvait y avoir leur belle gracieuse EUGENIE
Et son ami WREN.
Ils étaient partis,
Et, bel et bien partis,
Ils n'étaient plus qu'un point lumineux dans le ciel.
La fin de la fête des fleurs
II RD 19,3-1
1/ L'incomparable fête des fleurs prit fin aux premiers fascinants rayons du soleil levant. Un soleil chaud mais timide au regard quelque peu voilé car sa vision en ce jour nouveau- né sur la planète KYLAM lui offrait un spectacle d'émerveillement secondaire. Les scènes encore actives n'étaient pas des plus attrayantes. Il eut préféré un doux orage afin de laver toutes ces adorables et fascinantes monstruosités que les habitants de KYLAM venaient de vivre et de bien vivre.
Sur le beau chemin du retour,
Celui qui mène au bon gentil sommeil,
L'on voyait...
Des gueules en coin,
Des corps affaiblis par l'ardeur des fantasmes,
Des yeux capricieux et captivants,
S'immobilisant sur un beau corps,
Aux ardeurs inassouvies,
Des sexes harmonieux parfois dépressifs,
Des sexes ambitieux en expansion.
Des gueules enracinées,
Des corps torturés par le plaisir,
Des bouches sensuelles et flatteuses
A la recherche d'emblèmes,
Des sexes hargneux et agressifs,
Des sexes déréglés et évêchés,
Des corps mous,
Des oreilles suspectes à la recherche
Des derniers mots complaisants,
Des sexes fiévreux et épuisés.
Des mains encore palpitantes de hardiesse,
Des lèvres attrayantes et conquérantes,
Cherchant encore et toujours à donner, à offrir
Des soifs apaisées,
Des ardeurs vaincues,
Des ecchymoses données,
Des ecchymoses reçues,
Des sexes triomphants,
Des sexes désordonnées
Des sexes silencieux sans dimension.
Les premiers à rentrer à la douce maison furent les femmes et les enfants; les hommes préféraient s'attarder et rentrer par la suite, car ainsi, il leur était permis entre-eux de raconter leurs ébats en les enjolivant un peu, beaucoup, afin d'apporter un peu plus de piment à la chose. KYLAM la belle, KYLAM la bien-heureuse allait enfin connaître la douceur de vivre et le repos jusqu'à la prochaine fête.
"L'ensemble de ce texte 19, 3-1 a été traduit des écrits de la belle EMMA (1a femme qui cogite). EMMA trace ici 1'un des aspects quelque peu surprenant de la vie quotidienne des habitants de KYLAM. A première vue, l'on apporte une légère condamnation sur la composition de certaines phrases de ce texte, car certains de ces écrits sont parsemés de faits paraissant insolites, mais font preuve d'une authenticité remarquable."
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