Michel Gondry est venu au Wilson. Visiblement, de nombreuses personnes ont décidé de le voir et d’assister à la projection de son film. Une
vingtaine de personne sont là, sans siège, avec des tickets…
La direction décide de passer outre cet incident, fait assoir
les gens sur les marches et explique les nouvelles consignes de sécurité ! :
Les gens assis sur les escaliers seront donc les premiers à sortir en cas d’incident !
Rassurons nous, la projection du film se déroule sans
problème !
Je pense, du moins j’espère, qu’à la fin de la projection les
gens applaudissent, on ne m'a pas indiqué ce petit détail. Alors, je brode...
Michel Gondry entre dans la salle avec le distributeur du
film en France (NDW : Arsret parle de Pierre-Ange LE POGAM), le débat peu alors fébrilement commencer…
La première personne à lever la main, et donc à prendre la
parole, remet à Michel Gondry une maquette de ses films et autres courts-métrages
pour que celui-ci y jette un œil. Il précise que c’est lui-même qui lui à donné
envie de réaliser des films et toucher au monde du cinéma.
Les questions commence à s’enchainer par la suite, d'abord par le biais de l'animateur de la soirée (NDW : Pascal Alquier, journaliste réputé) puis par le public.
On
apprend alors que Jack Black est un ami du réalisateur et qu’ils avaient tous les
deux envie de travailler ensemble. En contrepartie, Gondry voulait, pour donner la
réplique à son ami, un acteur d’un style différent et c’est ainsi que Mos Def à
rejoint le casting.
Gondry ne pratique par la langue de bois et n’hésite pas à
dire ce qu’il pense. Il répond aux questions en toute sincérité, il précise donc
qu’il n’avait pas aimé Mos Def dans le film "16 blocs" et que celui-ci était très souvent en retard
sur le plateau, ce qui n’a pas facilité le tournage (avec le planning des
acteurs chargés).
Son plus gros regret par rapport à « Be kind, rewind » est ne pas avoir pu suédé « Retour vers le futur » un film qu’il apprécie énormément (NDW : pour de bêtes raisons de droits).
Le film à été tourné à « Passaic » dans le New
Jersey (Garden State). Tel qu’il nous en
parle, on voit qu’il a vraiment de l’affection pour les gens de cette ville.
Ville où il ne se passe jamais rien, si ce n’est -il y a 30 ans- un concert des
Rolling Stones et en 2006 le tournage de « Be kind , rewind ».
Il a dû contourner une des lois américaine qui empêche des
personnes non professionnelles de tourner dans un film : Il a dû créer une troupe de danse avec les habitants
pour pouvoir les faire tourner dans le film.
Visiblement, le maire de la ville à été coupé au montage et
le regrette énormément (il avait pourtant une petite scène).
un spectateur lui a demandé son point de vue sur le piratage : il a dit qu’il ne savait pas télécharger et a raconté une anecdote selon laquelle, en 1980, les chanteurs n’étaient pas mécontents que les jeunes copient leur musique sur des cassettes pour l'écouter, car même si ça ne leur rapportait pas d’argent, ça permettait d'augmenter leur popularité (NDW : applaudissement nourris !).
Il explique ensuite, avant de partir et la fin de la soirée, qu’à travers ce film, il veut montrer le regroupement des gens pour construire une même chose, ici un film sur la vie d’un des habitants.
Finalement, outre le fait d’avoir réalisé ce film, le plus important reste la manière dont il à été fait.
Un grand merci à toutes les personnes qui m’ont fait un résumé de la soirée, j’aurais beaucoup aimé être là pour participer, au moins écouter, mais grâce à vous c’est un peu comme si j’avais été la.
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