Il est des réalisateurs qui apportent un tel soin aux dialogues de leur personnages, qu'il devient rapidement difficile d'en comprendre l'intégralité sans parler un Anglois du feu de dieu.
Qu'à c'la n'tienne, les Screenplay sont dans la place...
Heureusement, car en c'qui concerne l'Tarantino style, il faut s'accrocher. Et en ce qui concerne plus particulièrement son dernier road movie (qui n'est pas un road movie), il faut carrément prévoir le dico et une lampe de poche pour pouvoir saisir les subtilités linguistiques que les donzelles et Stuntman Mike se balancent à l'écran... De quoi désespérer de maîtriser un jour la langue de Shakespea'... Sean Paul tient ! Pourquoi toujours prendre l'autre rosbif pour référence linguistique ?
Passons... ont se morfond donc, des rêves de bilinguisme s'effondre... Mais dans sa grandeur visionnaire, Quentin a pensé à nous rassurer en publiant le scénario du Boulevard de la mort qui tue (Ah France ! They enjoy their wines... and their fucking french translation !!!).
Et c'est donc le visage illuminé par les révélations du cette bible, que nous lisons noir sur blanc (Oh zut j'ai laissé le bouquin en France !)... que nous lisons... noir... sur blanc...
'Fin bref on lit des annotations qui précise que les personnages s'exprime avec l'accent de Brookline pour un, New-Zélande pour l'autre...
Loués soit les Québécois et les Belges ! Tout n'était donc qu’une question d'accent ! Aaah tout est donc bien qui fini bien, je pourrais donc m'adresser un jour d'égal a égal avec n'importe quel Anglophone, sans oublier de lui préciser que je m'exprime en Anglais avec un léger accent Marseillais... Be preparedeuh thanks to tarantino's Screeneuplay I ameuh comingeuh...
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