On pouvait s'attendre à mieux de la part de Brian W. Cook, réalisateur de ce film et premier assistant réalisateur de Kubrick sur Shining et Barry lindon.
Le film est parsemé de clins d'oeil aux films de Kubrick mais peut-on faire un film avec uniquement des clins d'oeils ?
La réponse est : Appelez-moi Kubrick est au départ une histoire intéressante mais qui ne décolle pas.
John Malkovich campe un homosexuel qui usurpe l'identité de Stanley Kubrick (Fait réel qui dans l'histoire a porté préjudice au vrai Stanley Kubrick).
Mais dans ce film, pas question de faire de ce personnage un être antipathique ou du moins le spectateur ne ressent pas d'antipathie pour ce personnage.
Les subterfuges employés pour se faire passer pour Kubrick sont vite redondant et le film tombe dans la monotonie. En plus de cela, l'aspect homosexuel du personnage est beaucoup trop mis en évidence et par avance, on tombe vite dans des clichés...
A la fin du film, on se demande même si Brian W. Cook était en bon terme avec S. Kubrick.
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