Mis en scène par Costa-Gravas avec très peu d’argent ou du moins juste le nécessaire pour réaliser ce film.
Le couperet met en scène José Garcia, marié et père de deux enfants, licencié de son travail. Au chômage depuis deux ans et à la recherche d’un emploi. Ne voyant pas sa recherche couronnée de succès, il décide d’éliminer les personnes ayant un CV mieux ou aussi bien que le sien.
C’est la, que le film démarre après la mort de trois de ses rivaux, sur une narration expliquant son plan, ses débuts et comment il en est arrivé là.
Le film est assez mélangé, mélant sérieux, tragédie et humour, sans que cela soit pour autant choquant.
Comme dans tous ses films, Costa-Gravas est impliqué politiquement ; ici, il dénonce la publicité trop présente dans notre quotidien, par le biais de publicités quasi subliminale à travers le film.
Mais avant tout, il nous pousse à réfléchir sur la délocalisation des entreprises ainsi que leur restructuration. Problème qui prend de l’ampleur depuis un certain temps.
J’ai trouvé que son film caricaturait beaucoup la police, les montrant dans plusieurs scènes soit trop gentils, trop naïfs, ou bien complètement à coté de la plaque.
A coté de cela je trouve le personnage interprété par José Garcia vivant, ayant des réactions humaines, on en oublie presque qu’il joue la comédie. Il a énormément de remords par rapport à ses actes. A coté de cela, il lui est impossible d’arrêter de tuer, toutes ses tentatives d’arrêt débouchent sur d’autres problèmes qui entraînent la mort.
Sa volonté de retrouver un travail est par conséquent toujours mise en parallèle avec sa volonté d'éliminer des personnes pour pouvoir donner une vie saine et agréable à sa famille qu’il aime par dessus tout.
/***** Le débat *****/
Présents dans la salle à la fin du film pour un débat très intéressant, Costa-Gravas, Karin Viard et le scénariste du film.
Si il y a bien une chose qui ressort de ce débat, c’est que les trois personnes présentes pour parler du film aiment ce film et en maîtrise complètement le sujet.
Costa-Gravas avoue avoir trouvé très difficilement les fonds nécessaires à la production du film. Mais le film étant maintenant terminé, les distributeurs se l’arrache, voyant ce petit bijoux fini.
La plus grande frayeur de Costa-Gravas et de son scénariste est que les gens puissent penser qu’ils cautionnent les actes commis par José Garcia, ils ont vraiment insisté là-dessus, le message du film n’est pas de tuer ses adversaires pour arriver à ses fins.
Ce qui leur plaît dans ce film, c’est que le spectateur s’identifie facilement au personnage de José Garcia qui est très social, et que justement cela perturbe le spectateur au vu des actes commis dans le film.
Je conseille vivement tout le monde à aller voir ce film, qui plaira à beaucoup de monde. Très bon film à ne pas rater.
Rien à voir... merci pour le lien vers le blog 2046, mon film fetish... et quelle BO !
Rédigé par : Tatiana | 27/02/2005 à 03h07
salut, je débarque aujourd'hui sur votre site qui m'a l'air très interresant.jai moi même ecrit realiser et monter des courts metrages je suis égalamne comédien. Mais là n'est pas l'objet de ma premiere visite, je viens de louer en dvd le film "le couperet" qui est excellent ...un petite chôse me gène...la fin...pour toi qui cette femme que l'on voit à la fin du film quand elle rentre dans le restaurant ou José garcia est entrain de déjeuner...ai je louper quelque chôse...mais je n'arrive pas du tout a voir qui est cette femme.
merci pour votre réponce. par la même occasion si vous pouviez m'envoyer le lien de votre film je vous remercie.
benjamin
Rédigé par : benji | 31/10/2005 à 16h27
Bonjour benji.
Cette femme que l'on apercoit dans le café à la fin du film, fait référence à une scène antérieure à l'histoire.
Elle nous ramene au moment au José Garcia croise ,dans un café aussi, pour la première fois, la personne qu'il veut tué pour avoir sa place.
Cette scène est juste pour dire au spectateur que les actes effectués par José Garcia peuvent être fait par n'importe qui, SUR n'importe qui...
Si je me rapelle bien Costa-Gravas nous à dit qu'avec cette scène aussi il voulais pointé du doigt le fait que les femmes trouvé moins facilement du boulot et qu'elles aussi pouvais en arrivé au point de tué ses rivaux !!!
Je sais pas si j'ai été très clair hésite pas à me redemander des précisions si mon explication laisse a désiré ;)
Rédigé par : Arsret | 02/11/2005 à 00h26
Bonjour Arset,
je suis desolee mais ton explication n est pas tres claire pour moi.
Celà signifie t il que José Garcia est un rival pour cette femme? Que cette derniere sera prete a tout pour obtenir cet emploi?
Merci bcp davance.
Rédigé par : sarah | 14/01/2008 à 15h46
cette femme est l'ex d'un type qu'il a tué...
Rédigé par : | 14/01/2008 à 19h04
en fait, la femme est l'ex concierge de josé garcia
Rédigé par : | 14/01/2008 à 19h11
c'est une femme déguisée en ingénieur papier
Rédigé par : | 14/01/2008 à 19h12
non c'est un homme qui cherche à se faire plaindre en se déguisant en chercheuse d'emploi
Rédigé par : | 14/01/2008 à 19h14
Ecoutez !
La femme que l'on voit à la fin du film, accoudée au comptoir est une actrice.
Rédigé par : | 14/01/2008 à 19h20
C'est la mère du réalisateur qui la fait apparaitre comme simple figurante d'une façon trés discrète... c'est une femme qui a voté pour sarko le nain.
Rédigé par : | 14/01/2008 à 19h22
le comptoir est symbolique...
La femme est belle, mystérieuse...
l'homme est ravalé au rôle d'homme/machine/de viande à travailler ou à licencier...
elle ne rigole pas
elle désaprouve
elle pense que l'entreprise est une chose merveilleuse et que cet homme est sale
Rédigé par : | 14/01/2008 à 19h28
Je crois qu'elle livre des pizzas
Rédigé par : | 14/01/2008 à 19h31
José garcia incarne la bête immonde : le travailleur, qu'il faut enchaîner et brimer pour le contenir dans un rôle passif et cervil.
elle, représente la femme à vendre qui a réussi, type cécilia qui se marie avec un homme de 30 ans son ainé, qu"elle voudrait nous faire croire qu'elle l'a aimé, choisi.
La morale de cette histoire est : tant quà faire de se vendre, autant se vendre cher (c'est ce qu'elle voudrait faire croire), ou bien tout faire sauter (c'est ce qui est trop dur pour tous)...
Rédigé par : | 14/01/2008 à 19h38
MORALITE ZERO :
Plus on se vend tôt, meilleur est le prix, plus facile est la vente, plus la pilule est amer pour le (la) prostitué...
Quand on se vend tard, on ne vaut plus rien ou presque rien, c'est pathétique, çà permet de sauvegarder un peu de dignité, puisqu'on est gratuit, on se range, on se ment, on oubli l'affront...
Il va falloir recommencer LA REVOLUTION !
Rédigé par : | 14/01/2008 à 19h49
Et si cette femme était une policière... ?
Parce que : éliminer tous ses "concurrents" pour finalement se faire embaucher... y a pas mieux pour se faire repérer, non ?
Film superbe, profond, José Garcia excellent.
Ca va peut-être me donner des idées... non je rigole.
Un chômeur
Rédigé par : | 15/01/2008 à 19h39
J'ai plutôt bien aimé le film ! José Garcia nous surprend par son incroyable prestation d'un ingénieur ambitieux, au chômage et...désespéré !
Il arrive à nous mettre du côté de son personnage, même si ces actes sont terribles et irréparable ! La scène où on le voit discuter avec un concurrent allemand, nous trouble encore plus, car il se rend compte que ce dernier est dans la même galère que lui, vit la même situation (tous ses rivaux ne sont donc pas tous épanouis et heureux !)! Le film de Costas Gavras est aussi bien sûr une critique de notre
société, où le culte de la performance est sans cesse mise en avant, quitte à écraser les autres ou à éconduire lors d'entretien d'embauche des candidats "trop suaves"...!
Je n'ai moi non plus pas compris la fin, peut-être est-elle interprétable de divers manières ?!
Rédigé par : Paul | 20/01/2008 à 11h25