James Cameron disait un beau jour de printemps, que le cinéma se devait être la représentation des fantasmes d'un réalisateur.
J'ai tout de suite accroché à cette vision, et je n'est toujours pas changé de point de vue aujourd'hui, seulement voilà, si Cameron sait ce qu'il veut, si je sais ce que je veux, c'est bien jolie, mais ça sert à quoi?
Moi personne ne me connaît et Cameron il est en quasi-retraite. Donc voilà, je voulais savoir ce qui anime les cinéastes d'aujourd'hui, je ne parle pas de Spielberg ni de Tarantino, non. Je parle des gars qui nous servent un Catwoman, de Disney qui a mis un gros $ dans les yeux de Mickey et en particulier du spectateur qui est une déception lamentable en terme de choix cinématographique.
D'ailleurs tiens, parlons-en du spectateur, c'est lui qui file le fric aux studios pour qu'ils puissent nous resservir des daubes à tout va. Et nous on se plaint. Ah bon? Parce que c'est pas un peu de notre faute si les studios font de la %$*µ^¨ ? C'est pas un peu de notre faute si nous allons nous jeter comme des chiens affamés sur leurs Blockbuster de /!§%**£ ?
Moi j'en ai marre de voir des gens qui vont voir Catwoman et pas Steamboy, tiens tiens, ne touchons-nous pas là un autre sujet fondamental : la distribution?
Parce que Steamboy, je vais le voir demain, mais fort heureusement qu'il y a Utopia!! Et il y a un mois, impossible de trouver Infernal Affairs au ciné, et Old Boy, qui, je vous le rapelle, a été primé à Cannes, lui aussi, merci Utopia.
Le problème, c'est l'esprit d'Utopia, qui se prône comme étant cultivé et aimant le ciné, mais en mettant des salles de ciné à l'esprit théâtre, et en nous servant des chroniques qui n'appellent pas à la critique mais à l'obligation de penser, on se retrouve coincés.
Oui coincés, coincés entre ceux qui nous servent du cinéma comme on mange du nutela, CAD sans en savourer la réel valeur, et ceux qui nous serve un cinéma en croyant être à son service, alors que de ne pas distribuer des blockbusters comme Spiderman 2 (il l'on passer mais c'est un exemple), c'est aussi passer à coté de l'essence du cinéma d'aujourd'hui, cinéma qui se cherche plus que jamais...
je précise que je ne parle pas de toulouse en particulier dans ce post, pour steamboy et infernal affairs si, mais pas pour old boy.
Rédigé par : Casshern | 02/10/2004 à 22h37