Me revoilà, jusque là je tiens ma promesse de 1 post par jour, et c'est pas évident croyez-moi.
Mais si je fais ça c'est pour vous alors vous avez pas intérêt à rouspéter. Non mais, l'éducation se perd, tout comme les martinets... Dommage que le cinéma ai aussi choisit de se perdre, se retrouveras-t-il? Et quand ?
Les transitions:
Une transition, c'est le nom que l'on donne au moyen de passer d'un plan à l'autre. Le plus simple, c'est le "cut", c'est une coupe franche.
Après il y a le fondu. Celui que l'on connaît le plus est le fondu enchaîné. Il superpose une image sur une autre jusqu'à ce que l'ancienne disparaisse. Ensuite le fondu simple, c'est une image vers une couleur, le plus souvent c'est du noir, par exemple quand quelqu'un s'endort, on met le fondu en PDV, et l'image se ferme, comme un oeil. Le fondu simple vers le blanc est un fondu fort puisque rare sont les spectateurs à être capable de fixer un écran blanc pur sans détourner le regard.
Si vous voulez des fondus à gogos, matez Star Wars, c'est d'ailleurs l'une des marques de fabrique de la série, qui s'inspirait déjà des vieux films de sci-fi de série B.
Le montage:
Gros morceau que voilà! En fait je ne vais pas en faire un roman mais il y a de quoi, mais sachez que le montage ça signifie trois opérations:
-Une opération matérielle (on coupe et on colle la pellicule)
-une opération stylistique (on écrit le film en composant le sens et le rythme de l'oeuvre cinématographique avec les images, le son, les plans, les raccords, les séquences);
-une opération sémiologique (deux plans successifs créent des rapports conceptuels et symboliques).
En fait, comme l'a dit Sergueï Eisenstein, l'essence du montage se trouve dans la littérature, dans la musique, dans l'art. La mise en rapport de deux plans n'est pas la simple addition des sens dont ils sont porteurs, mais leur multiplication.
Voilà, à demain.
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